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Économie Publié le jeudi 19 octobre 2017 | AIP

La Côte d’Ivoire engagée à assurer son développement avec de l’argent "propre"

© AIP Par DR
Lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme en Afrique de l’Ouest
Un atelier régional inscrit dans le cadre de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme en Afrique de l’Ouest, se tient depuis le lundi 16 octobre 2017, à Grand-Bassam en Côte d’Ivoire.
Abidjan - Le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Koné, a traduit l’engagement de la Côte d’Ivoire à assurer son développement avec de l’argent "propre", annonçant de nouvelles actions de l’Etat, en vue du renforcement du dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT), , mercredi, à l’ouverture d’un atelier régional du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) sur "le renforcement des capacités des parties prenantes au processus d’évaluation mutuelle des Etats et l’adoption des rapports".

Se félicitant d’un "bond qualitatif vers la conformité" du dispositif ivoirien de lutte contre le blanchiment d’argent, induit par les actions antérieures, le ministre Adama Koné a assuré que le gouvernement va faire plus en dotant notamment de "moyens conséquents" les structures chargées de conduire l’évaluation nationale des risques ainsi que la stratégie nationale de l’évaluation mutuelle.

"Je reste persuadé que la mise en œuvre de ces actions d’ajustement de notre politique de renforcement de la sécurité globale de l’Etat permettra à la Côte d’Ivoire de créer les conditions idoines pour la réalisation de son plan d’émergence économique à l’horizon 2020", a affirmé le ministre de l’Economie et des Finances faisant part des actions projetées.

Il a annoncé notamment un renforcement du cadre juridictionnel avec la mise en place, au parquet d’Abidjan, d’un pouls de magistrats devant connaître des infractions financières en général et des infractions de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme en particulier. Ainsi, le renforcement du cadre de coordination et de collaboration des différentes structures nationales en charge des questions de promotion de la bonne gouvernance sera également renforcé, en vue d’une gestion axée sur l’efficacité et le résultat.

Ouvert lundi dans la cité balnéaire de Grand-Bassam, l’atelier régional du GIABA s’achève ce jeudi. Y prennent part des experts évaluateurs, des réviseurs, des représentants des Etats membres en charge du processus d’évaluation mutuelle.

La session est animée par une équipe du secrétariat du GIABA et des experts régionaux et internationaux expérimentés, à travers des présentations, des jeux de rôle et des exercices de partage d’expériences.

L’atelier de Grand-Bassam s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de son plan stratégique 2016-2020 du GIABA visant à fournir à ses Etats membres les moyens et les capacités de se doter de dispositifs de lutte robustes, efficaces et conformes aux normes et standards internationaux contre le crime transnational organisé et son financement.

Institution spécialisée de la CEDEAO, le GIABA est chargé du renforcement des capacités des Etats membres dans la prévention et la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans la région, rappelle-t-on.

kg/akn/kp
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