L’interdiction de la commercialisation et de la consommation du porc et des sous-produits dérivés ne concerne que la zone affectée de Ferkessédougou, a précisé jeudi soir à Abidjan, Dr Zoumana Méïté Anlyou, Directeur de cabinet du ministre ivoirien des ressources animales et halieutiques.
‘’Au début du mois de septembre 2017, des mortalités de porcs ont été constatées dans des élevages du Département de Ferkessédougou au Nord-Est de la Côte d’Ivoire’’, a expliqué Dr Méïté au cours d’un point de presse, relevant une ‘’mauvaise compréhension ou lecture’’ du communiqué relatif à la ‘’circulation du virus de la peste porcine africaine’’ publié la veille.
Les résultats des examens réalisés par le Laboratoire National d’Appui au Développement Agricole (LANADA) sur les porcs résiduels, se sont révélés positifs, confirmant ainsi la présence du virus de la peste porcine africaine, a-t-il ajouté.
Cette maladie affecte le capital animal des éleveurs, limite les possibilités d’intensification des élevages et opportunités d’accès aux marchés des animaux et des produits.
C’est pourquoi, a poursuivi le directeur de ce cabinet, ‘’ face à cette situation et en vue de circonscrire et d’éradiquer le virus responsable de cette maladie, des mesures urgentes suivantes sont prises’’.
Il s’agit de ‘’l’interdiction des mouvements, de la commercialisation et de la consommation publique des porcs et des sous-produits dérivés dans la zone affectée’’, du ‘’dépeuplement des élevages affectées ou à risque et abattages sanitaires des animaux sensibles’’ et de la destruction des carcasses et du matériel infecté’’.
La désinfection des porcheries, du matériel d’élevage et des lieux contaminés ainsi que la réactivation des groupements de défense sanitaire d’éleveurs de porcs sur toute l’étendue du territoire national figurent également sur la liste des mesures prises.
Une veille sanitaire a été également instituée sur toute l’étendue du territoire national, notamment dans les régions non touchées pour empêcher toute introduction malveillante dans celles-ci, des matières virulentes à partir des zones infectées et la mise en fonctionnement immédiate des postes de contrôle sanitaire.
Malheureusement, a regretté, Dr Zoumana Méïté Anlyou, ‘’cette information a été mal exploitée par certains organes de presse de la place faisant croire que le Gouvernement interdit la consommation et la vente de porcs en Côte d’Ivoire’’.
‘’Il n’en est rien. Nous tenons à vous rappeler que les mesures prises à travers le Communiqué de presse du 16 octobre 2017 relatif à la circulation du virus de la PPA ne concernent que les localités infectées dans le Département de Ferkessédougou’’ a ajouté le Directeur de cabinet, rappelant que cette même mesure a été appliquée en 2014 lorsque cette maladie est apparue dans le Département de San-Pedro (Sud-Ouest).
‘’Le Ministre des Ressources Animales et Halieutiques rassure donc les consommateurs et les acteurs de la filière que la consommation et la vente des porcs n’est pas interdite en Côte d’Ivoire en dehors du département de Ferkessédougou infecté par la maladie’’, a-t-il insisté, soulignant que la ‘’peste porcine africaine ne constitue pas une menace pour la santé de l’homme’’.
LS/APA
‘’Au début du mois de septembre 2017, des mortalités de porcs ont été constatées dans des élevages du Département de Ferkessédougou au Nord-Est de la Côte d’Ivoire’’, a expliqué Dr Méïté au cours d’un point de presse, relevant une ‘’mauvaise compréhension ou lecture’’ du communiqué relatif à la ‘’circulation du virus de la peste porcine africaine’’ publié la veille.
Les résultats des examens réalisés par le Laboratoire National d’Appui au Développement Agricole (LANADA) sur les porcs résiduels, se sont révélés positifs, confirmant ainsi la présence du virus de la peste porcine africaine, a-t-il ajouté.
Cette maladie affecte le capital animal des éleveurs, limite les possibilités d’intensification des élevages et opportunités d’accès aux marchés des animaux et des produits.
C’est pourquoi, a poursuivi le directeur de ce cabinet, ‘’ face à cette situation et en vue de circonscrire et d’éradiquer le virus responsable de cette maladie, des mesures urgentes suivantes sont prises’’.
Il s’agit de ‘’l’interdiction des mouvements, de la commercialisation et de la consommation publique des porcs et des sous-produits dérivés dans la zone affectée’’, du ‘’dépeuplement des élevages affectées ou à risque et abattages sanitaires des animaux sensibles’’ et de la destruction des carcasses et du matériel infecté’’.
La désinfection des porcheries, du matériel d’élevage et des lieux contaminés ainsi que la réactivation des groupements de défense sanitaire d’éleveurs de porcs sur toute l’étendue du territoire national figurent également sur la liste des mesures prises.
Une veille sanitaire a été également instituée sur toute l’étendue du territoire national, notamment dans les régions non touchées pour empêcher toute introduction malveillante dans celles-ci, des matières virulentes à partir des zones infectées et la mise en fonctionnement immédiate des postes de contrôle sanitaire.
Malheureusement, a regretté, Dr Zoumana Méïté Anlyou, ‘’cette information a été mal exploitée par certains organes de presse de la place faisant croire que le Gouvernement interdit la consommation et la vente de porcs en Côte d’Ivoire’’.
‘’Il n’en est rien. Nous tenons à vous rappeler que les mesures prises à travers le Communiqué de presse du 16 octobre 2017 relatif à la circulation du virus de la PPA ne concernent que les localités infectées dans le Département de Ferkessédougou’’ a ajouté le Directeur de cabinet, rappelant que cette même mesure a été appliquée en 2014 lorsque cette maladie est apparue dans le Département de San-Pedro (Sud-Ouest).
‘’Le Ministre des Ressources Animales et Halieutiques rassure donc les consommateurs et les acteurs de la filière que la consommation et la vente des porcs n’est pas interdite en Côte d’Ivoire en dehors du département de Ferkessédougou infecté par la maladie’’, a-t-il insisté, soulignant que la ‘’peste porcine africaine ne constitue pas une menace pour la santé de l’homme’’.
LS/APA