Le président ivoirien Alassane Ouattara a quitté Abidjan lundi pour Niamey, la capitale du Niger, où il doit participer aux côtés d'autres chefs d'Etat à une réunion sur la création d'une monnaie unique dans l'espace sous-régional ouest-africain.
Le mini-sommet de Niamey qui s'ouvre mardi est la 4ème réunion du groupe de travail sur la monnaie unique de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) mis en place depuis trois ans.
Le groupe est composé des chefs d'Etat de la Côte d'Ivoire, du Niger, du Ghana, du Togo et du Nigeria.
"La réunion est consacrée à l'examen de la feuille de route définissant les conditions de création de la monnaie unique", selon la présidence ivoirienne.
L'Afrique de l'Ouest est un espace couvrant 15 pays. D'un côté, les huit pays membres de l'Union monétaire ouest-africaine ayant en partage le franc CFA (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo) et de l'autre les sept pays restants qui disposent chacun de sa propre monnaie: le cédi (Ghana), le dalasi (Gambie), le dollar libérien (Liberia), l'escudo (Cap-Vert), le franc guinéen (Guinée), le leone (Sierra Leone), et le naira (Nigeria).
L'idée de monnaie unique a été lancée au début des années 2000 avec pour objectif l'utilisation en 2020 par tous les pays membres de la CEDEAO d'une même et seule monnaie.
Récemment, le président de la commission de la CEDEAO a avoué que le délai de l'échéance ne pouvait pas être tenu.
"L'analyse des critères de convergence et de stabilité montre que le pari de créer une monnaie unique en 2020 ne pourra pas être tenu, surtout dans la précipitation", avait-il expliqué, mettant en cause la récession dans les pays phares que constituent le Nigeria, le Ghana et la Côte d'Ivoire.
"Face à cette situation, on ne peut plus aller à la monnaie unique en 2020", avait reconnu Marcel de Souza.
La nouvelle du report tombe au moment où le débat s'enflamme sur l'avenir du franc CFA, que les souverainistes ou panafricanistes qualifient de monnaie coloniale.
Le mini-sommet de Niamey qui s'ouvre mardi est la 4ème réunion du groupe de travail sur la monnaie unique de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) mis en place depuis trois ans.
Le groupe est composé des chefs d'Etat de la Côte d'Ivoire, du Niger, du Ghana, du Togo et du Nigeria.
"La réunion est consacrée à l'examen de la feuille de route définissant les conditions de création de la monnaie unique", selon la présidence ivoirienne.
L'Afrique de l'Ouest est un espace couvrant 15 pays. D'un côté, les huit pays membres de l'Union monétaire ouest-africaine ayant en partage le franc CFA (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo) et de l'autre les sept pays restants qui disposent chacun de sa propre monnaie: le cédi (Ghana), le dalasi (Gambie), le dollar libérien (Liberia), l'escudo (Cap-Vert), le franc guinéen (Guinée), le leone (Sierra Leone), et le naira (Nigeria).
L'idée de monnaie unique a été lancée au début des années 2000 avec pour objectif l'utilisation en 2020 par tous les pays membres de la CEDEAO d'une même et seule monnaie.
Récemment, le président de la commission de la CEDEAO a avoué que le délai de l'échéance ne pouvait pas être tenu.
"L'analyse des critères de convergence et de stabilité montre que le pari de créer une monnaie unique en 2020 ne pourra pas être tenu, surtout dans la précipitation", avait-il expliqué, mettant en cause la récession dans les pays phares que constituent le Nigeria, le Ghana et la Côte d'Ivoire.
"Face à cette situation, on ne peut plus aller à la monnaie unique en 2020", avait reconnu Marcel de Souza.
La nouvelle du report tombe au moment où le débat s'enflamme sur l'avenir du franc CFA, que les souverainistes ou panafricanistes qualifient de monnaie coloniale.