Profitant de la tribune du symposium international du Dialogue de Borlaug 2017, qui s’est tenu du du 18 au 20 octobre à Des moines dans l’Etat de Iowa aux Etats Unis, le président de la Banque Africaine de Développement, Dr Akinwumi Adésina a lancé un appel à la mobilisation contre « le légionnaire d’automne » qui décime les productions agricoles en Afrique depuis 2006 .
"Il est nécessaire de prendre des mesures idoines face à la menace du légionnaire d’automne, insecte qui se déplace sur 100 Km environs par jour et qui ravage tout sur son passage à une vitesse dépassant tout entendement a déclaré le président de la Banque Africaine de Développement. En Afrique les pertes dans les champs de maïs vont de l’ordre de 10 à 20 millions de tonnes par an dans seulement 12 pays, ce qui représente, selon des études, 21 à 53% de la production annuelle de maïs. Dr Akinwumi Adésina a également fait savoir que les pertes sont estimées entre 2,5 et 6,2 milliards de dollars américains et que la chenille menace aussi aussi d’autres cultures comme le sorgho et le manioc.
Pour faire face à ce fléau qui sabote les efforts de développement agricole sur le continent africain, le lauréat 2017 du prix mondial de l’alimentation, Dr Akinwumi Adésina a preconisé la mise en place d’une coalition de chercheurs, de politiques et autres partenaires pour bouter hors d’Afrique la chenille légionnaire. « Il nous faut constituer une armée de partenaires car il s’agit d’une vraie menace pour la sécurité alimentaire, mais aussi de la planète vue que l’agriculture africaine se développe et que le continent détient 65% des terres arables.», a-t-il déclaré lors de la conférence de presse qu’il a co-animée avec le Dr Pedro Sanchez, prix mondial 2002.
Dr Akinwumi Adésina a invité les centres de recherche et de développement régionaux, les gouvernements à mettre plus de financements en vue d’une action coordonnée dans cette lutte contre légionnaire d’automne.
Le symposium du Dialogue Norman Borlaug 2017, qui s’articulait autour du thème: « La sortie de la pauvreté », attire les experts mondiaux en développement de l’agriculture du monde entier en pour débattre des stratégies à adopter pour répondre aux défis majeurs que pose l’alimentation de la population mondiale.
Didier Assoumou, envoyé spécial
"Il est nécessaire de prendre des mesures idoines face à la menace du légionnaire d’automne, insecte qui se déplace sur 100 Km environs par jour et qui ravage tout sur son passage à une vitesse dépassant tout entendement a déclaré le président de la Banque Africaine de Développement. En Afrique les pertes dans les champs de maïs vont de l’ordre de 10 à 20 millions de tonnes par an dans seulement 12 pays, ce qui représente, selon des études, 21 à 53% de la production annuelle de maïs. Dr Akinwumi Adésina a également fait savoir que les pertes sont estimées entre 2,5 et 6,2 milliards de dollars américains et que la chenille menace aussi aussi d’autres cultures comme le sorgho et le manioc.
Pour faire face à ce fléau qui sabote les efforts de développement agricole sur le continent africain, le lauréat 2017 du prix mondial de l’alimentation, Dr Akinwumi Adésina a preconisé la mise en place d’une coalition de chercheurs, de politiques et autres partenaires pour bouter hors d’Afrique la chenille légionnaire. « Il nous faut constituer une armée de partenaires car il s’agit d’une vraie menace pour la sécurité alimentaire, mais aussi de la planète vue que l’agriculture africaine se développe et que le continent détient 65% des terres arables.», a-t-il déclaré lors de la conférence de presse qu’il a co-animée avec le Dr Pedro Sanchez, prix mondial 2002.
Dr Akinwumi Adésina a invité les centres de recherche et de développement régionaux, les gouvernements à mettre plus de financements en vue d’une action coordonnée dans cette lutte contre légionnaire d’automne.
Le symposium du Dialogue Norman Borlaug 2017, qui s’articulait autour du thème: « La sortie de la pauvreté », attire les experts mondiaux en développement de l’agriculture du monde entier en pour débattre des stratégies à adopter pour répondre aux défis majeurs que pose l’alimentation de la population mondiale.
Didier Assoumou, envoyé spécial