Invité spécial de la 11ème édition des matinales de l’association des diplômés de l’école supérieure de commerce d’Abidjan (ESCA), Monsieur Coulibaly Non Karna, Président de l’autorité nationale de régulation des marchés publics (ANRMP), a saisi l’occasion de ce petit-déjeuner débat pour animer le thème soumis à sa sagacité : «quelle stratégie pour réduire l’impact de la fraude et de la corruption sur les marchés publics». C’était le Samedi 28 Octobre dans un grand hôtel d’Abidjan.
Devant le parterre d’invités des diplômés de l’ESCA, le Président de l’ANRMP a mis les pieds dans le plat en dénonçant la corruption qui gangrène l’attribution des marchés publics. Il a par ailleurs invité ceux qui s’adonnent à cette pratique à mettre fin à cette aventure qui, selon lui, est sans issue parce qu’il y a la sanction au bout.
Revenant sur le marché de la voirie qui s’est fortement dégradée ces temps ci, le Président de l’ANRMP a annoncé des audits pour situer les responsabilités. Pour lui, tous ceux qui passent les marchés publics doivent rendre compte. Il a même incité tout le monde à développer la culture de l’obligation de rendre compte qui est un principe de bonne gouvernance. Pour Monsieur Coulibaly Non Karna, il ne faut pas sanctionner tout de suite les entreprises qui ont eu le marché de la voirie sans au préalable avoir fait un audit parce que les responsabilités peuvent se situer à trois (03) niveaux : Etat, maitre d’œuvre (BNETD, Ageroute…) et l’entreprise elle-même qui a réalisé les travaux. Par ailleurs, il a proposé des catégories de routes (A, B ou C) en fonction du trafic, de la pluviométrie et d’autres paramètres qui peuvent rentrer en ligne de compte.
Déplorant l’attitude des uns et des autres qui passent le plus clair de leur temps à passer les marchés qu’à les réaliser, le Président de l’ANRMP entend poursuivre l’audit de certains marchés qui sont actuellement en souffrance, tel que le cas de la cité policière de Yopougon où 600 Milliards de francs ont été engloutis sans résultats probants à ce jour.
Revenant à la stratégie que son équipe et lui ont pu mettre en place pour réduire l’impact de la fraude et de la corruption sur les marchés publics, le Président de l’ANRMP a partagé avec l’assistance les actions menées. Qui, selon lui, ont eu des portées significatives avec aujourd’hui la démocratisation du débat sur le marché public ; ce qui était une omerta à l’époque, la naissance d’une culture de plaintes, la fin de l’impunité parce que ceux qui sont coupables de faux ont été sévèrement sanctionnés, et la vulgarisation des audits.
Pour Monsieur Diaby lancina, Président de l’ESCA, l’objectif visé par l’organisation de cette matinale est de promouvoir la qualité de la formation «made in Côte d’Ivoire» et d’apporter la contribution des diplômés ESCA au développement socio économique de la Côte d’Ivoire par des réflexions sur les enjeux économiques et sociaux du pays.
R. K.
Devant le parterre d’invités des diplômés de l’ESCA, le Président de l’ANRMP a mis les pieds dans le plat en dénonçant la corruption qui gangrène l’attribution des marchés publics. Il a par ailleurs invité ceux qui s’adonnent à cette pratique à mettre fin à cette aventure qui, selon lui, est sans issue parce qu’il y a la sanction au bout.
Revenant sur le marché de la voirie qui s’est fortement dégradée ces temps ci, le Président de l’ANRMP a annoncé des audits pour situer les responsabilités. Pour lui, tous ceux qui passent les marchés publics doivent rendre compte. Il a même incité tout le monde à développer la culture de l’obligation de rendre compte qui est un principe de bonne gouvernance. Pour Monsieur Coulibaly Non Karna, il ne faut pas sanctionner tout de suite les entreprises qui ont eu le marché de la voirie sans au préalable avoir fait un audit parce que les responsabilités peuvent se situer à trois (03) niveaux : Etat, maitre d’œuvre (BNETD, Ageroute…) et l’entreprise elle-même qui a réalisé les travaux. Par ailleurs, il a proposé des catégories de routes (A, B ou C) en fonction du trafic, de la pluviométrie et d’autres paramètres qui peuvent rentrer en ligne de compte.
Déplorant l’attitude des uns et des autres qui passent le plus clair de leur temps à passer les marchés qu’à les réaliser, le Président de l’ANRMP entend poursuivre l’audit de certains marchés qui sont actuellement en souffrance, tel que le cas de la cité policière de Yopougon où 600 Milliards de francs ont été engloutis sans résultats probants à ce jour.
Revenant à la stratégie que son équipe et lui ont pu mettre en place pour réduire l’impact de la fraude et de la corruption sur les marchés publics, le Président de l’ANRMP a partagé avec l’assistance les actions menées. Qui, selon lui, ont eu des portées significatives avec aujourd’hui la démocratisation du débat sur le marché public ; ce qui était une omerta à l’époque, la naissance d’une culture de plaintes, la fin de l’impunité parce que ceux qui sont coupables de faux ont été sévèrement sanctionnés, et la vulgarisation des audits.
Pour Monsieur Diaby lancina, Président de l’ESCA, l’objectif visé par l’organisation de cette matinale est de promouvoir la qualité de la formation «made in Côte d’Ivoire» et d’apporter la contribution des diplômés ESCA au développement socio économique de la Côte d’Ivoire par des réflexions sur les enjeux économiques et sociaux du pays.
R. K.