La cérémonie d’inauguration officielle de la bibliothèque de la Fondation Friedrich Nauman pour la Liberté qui s’est déroulée dans la soirée du mardi 31 octobre, au siège de ladite fondation, a été marquée d’un panel dont le thème : « le livre, la clef de l’autonomisation et de l’accès au savoir », animé par deux écrivains Mrs Geoffroy Julien Koua et Yéo Lacina.
La chargée de programmes de la Fondation Friedrich Nauman, Mme Sophie Konaté, dans son mot de bienvenue, a souligné l’importance de la lecture et la culture générale dans la formation des élites et de leaders de toute société libérale. Ce pourquoi, de façon solennelle, elle a invité les férus de lecture : « la bibliothèque de la Fondation Friedrich Nauman est là, à votre disposition, vous pourrez venir quand vous le souhaiter pour vous cultiver, pour vous détendre, pour apprendre plein de choses ».
Quant au premier panéliste, M. Geoffroy Julien Koua, Juriste-Politiste, Enseignant de droit constitutionnel, Ecrivain, auteur de ‘’Côte d’Ivoire, la troisième République est mal partie’’ et de ‘’Et si la Côte d’Ivoire refusait la démocratie’’, la thématique de cette soirée : « le livre, la clef de l’autonomisation et de l’accès au savoir », lui a permis de dire en substance que lire c’est comprendre et posséder le monde.
Il a fait le constat que les ivoiriens lisent, seulement qu’il n’y a pas une véritable industrie du livre en Côte d’Ivoire. Il n’y a pas suffisamment d’espace et de support de communication pour la promotion du livre. Pour faciliter la chose, selon lui, il faudrait que les auteurs et les écrivains partent vers les lecteurs, car le livre ne doit plus se vendre seulement qu’en librairie, mais il faut créer de nouveaux espaces de vente.
« Il faut voir les matins par exemple, les attroupements autour des journaux. Cela montre que les ivoiriens aiment la lecture, seulement le fort taux d’illettrisme et aussi la détérioration du pouvoir d’achat qui constituent des obstacles » a-t-il souligné, avant de se réjouir de cette initiative prise par la Fondation Friedrich Nauman pour encourager l’exercice de la lecture.
Le second panéliste, M. Yéo Lacina, Directeur de la communication du BIPIA (Bureau ivoirien pour la promotion de l’intégration africaine) et écrivain, a, quant à lui, profité de cette occasion pour sensibiliser la jeunesse à se réconcilier avec le livre parce c’est vrai qu’on peut être pris dans le flot de l’actualité à travers d’autres types de communication. Mais, le livre est un outil de prise de conscience, un instrument de libération, de liberté. En même temps que le livre permet de concevoir et de pouvoir réfléchir par soi-même, il permet aussi d’avoir un autre regard sur le monde actuel et sur celui qui y est présenté.
La troisième personne au perron de cette tribune dédiée à l’incitation à la lecture a été la blogeuse et écrivaine, Mme Rosine Kakou Ano dit ‘’Yéni Djidji’’. Elle a édifié le public de son expérience en matière de lecture et d’écriture qui lui ont permis de simple blogeuse d’être aujourd’hui citée dans la sphère du livre.
La Fondation Friedrich Nauman pour la liberté invite donc tous les acteurs du livre à fréquenter sa nouvelle bibliothèque qui s’ouvre trois fois dans la semaine. Le libéralisme qu’elle prône comme toute idéologie politique ou philosophique se consolide avec efficience lorsque ses adeptes sondent inlassablement les écrits pour en posséder la connaissance.
J. A.
La chargée de programmes de la Fondation Friedrich Nauman, Mme Sophie Konaté, dans son mot de bienvenue, a souligné l’importance de la lecture et la culture générale dans la formation des élites et de leaders de toute société libérale. Ce pourquoi, de façon solennelle, elle a invité les férus de lecture : « la bibliothèque de la Fondation Friedrich Nauman est là, à votre disposition, vous pourrez venir quand vous le souhaiter pour vous cultiver, pour vous détendre, pour apprendre plein de choses ».
Quant au premier panéliste, M. Geoffroy Julien Koua, Juriste-Politiste, Enseignant de droit constitutionnel, Ecrivain, auteur de ‘’Côte d’Ivoire, la troisième République est mal partie’’ et de ‘’Et si la Côte d’Ivoire refusait la démocratie’’, la thématique de cette soirée : « le livre, la clef de l’autonomisation et de l’accès au savoir », lui a permis de dire en substance que lire c’est comprendre et posséder le monde.
Il a fait le constat que les ivoiriens lisent, seulement qu’il n’y a pas une véritable industrie du livre en Côte d’Ivoire. Il n’y a pas suffisamment d’espace et de support de communication pour la promotion du livre. Pour faciliter la chose, selon lui, il faudrait que les auteurs et les écrivains partent vers les lecteurs, car le livre ne doit plus se vendre seulement qu’en librairie, mais il faut créer de nouveaux espaces de vente.
« Il faut voir les matins par exemple, les attroupements autour des journaux. Cela montre que les ivoiriens aiment la lecture, seulement le fort taux d’illettrisme et aussi la détérioration du pouvoir d’achat qui constituent des obstacles » a-t-il souligné, avant de se réjouir de cette initiative prise par la Fondation Friedrich Nauman pour encourager l’exercice de la lecture.
Le second panéliste, M. Yéo Lacina, Directeur de la communication du BIPIA (Bureau ivoirien pour la promotion de l’intégration africaine) et écrivain, a, quant à lui, profité de cette occasion pour sensibiliser la jeunesse à se réconcilier avec le livre parce c’est vrai qu’on peut être pris dans le flot de l’actualité à travers d’autres types de communication. Mais, le livre est un outil de prise de conscience, un instrument de libération, de liberté. En même temps que le livre permet de concevoir et de pouvoir réfléchir par soi-même, il permet aussi d’avoir un autre regard sur le monde actuel et sur celui qui y est présenté.
La troisième personne au perron de cette tribune dédiée à l’incitation à la lecture a été la blogeuse et écrivaine, Mme Rosine Kakou Ano dit ‘’Yéni Djidji’’. Elle a édifié le public de son expérience en matière de lecture et d’écriture qui lui ont permis de simple blogeuse d’être aujourd’hui citée dans la sphère du livre.
La Fondation Friedrich Nauman pour la liberté invite donc tous les acteurs du livre à fréquenter sa nouvelle bibliothèque qui s’ouvre trois fois dans la semaine. Le libéralisme qu’elle prône comme toute idéologie politique ou philosophique se consolide avec efficience lorsque ses adeptes sondent inlassablement les écrits pour en posséder la connaissance.
J. A.