L’igname ‘’Kponan’’, très prisée par le peuple Ivoirien et surtout célébré par le peuple Bron lors de sa traditionnelle fête des ignames laisse supposé que c’est la seule variété qui mérite d’être célébré. Mais non, le peuple Koulango du Royaume de Bounkani nous démontre le contraire. Il en dénombre 25 variétés dont huit(8) de ces variétés sont de l’igname précoce et dix- sept(17) sont tardives. Mais s’il en dénombre vingt- cinq variétés qu’il cultive, il célèbre surtout la variété ‘’Kienrou’’, la plus célèbre qui n’est pas de l’igname précoce et qui constitue la nourriture des Rois et des nobles de ce royaume. Car sur l’échelle des valeurs et leur importance, le ‘’Kienrou’’ occupe la première place suivie du’’ vivan’’, le ‘’Wôcô’’ ‘’l’Elmigo’’ et le ‘’Kponan’’ qui vient à la cinquième place et qui sont tous de l’igname précoce. C’est pourquoi, comme l’indique Ouattara Adama Kounga, président du comité d’organisation, depuis 2013, sous la bénédiction de Sa Majesté Djarakroni 2, Roi du Royaume de Bounkani et par ailleurs, le 4eme vice- président de la chambre des Rois de Côte d’Ivoire, la célébration de la fête de l’igname est devenue une activité festive dans ce royaume.
La première édition de cette fête des ignames sous sa nouvelle formule actuelle a été célébrée dans le village de Koflandé d’où est natif Djarakroni 2, en novembre 2013. Et la deuxième édition fut célébré en décembre 2014 dans le village de Niandégué, l’un des chefs-lieux des quatre provinces (Niandégué,Saye, Niamoin et Danoa) que compte ce royaume. Pour la troisième édition de cette fête, c’est la ville de Bouna qui a accueilli cette cérémonie les 03 et 4 Novembre 2017 après deux années de silence. Et pour cause, les tristes événements qui ont endeuillé le peuple du Bounkani à la suite d’un conflit né entre éleveurs et agriculteurs. C’est pourquoi, « nous plaçons cette fête sous le signe de la cohésion. Le Bounkani a eu à traverser il ya quelques mois de cela une situation difficile. Et grâce à la mobilisation du gouvernement et du président de la République qui ont eu à faire le déplacement pour nous aider à circonscrire ces difficultés- là, il fallait qu’on prenne le témoin pour continuer la sensibilisation auprès des parents, des différentes populations pour expliquer le bienfondé, la nécessité pour nous que nous continuons à vivre comme par le passé. Il fallait que nous commencions un certain nombre d’actions. en interne, nous avions fait des rencontres avec les différentes populations , les chefs de quartiers, de villages, de cantons, de communautés et même au de là de Bouna, des fils qui sont à Abidjan pour échanger avec eux par rapport à cette préoccupation, il faut dire que cela a permis de commencer à revenir à la normalité que nous recherchons. De ce point de vue je pourrai dire qu’il y a des avancé» A indiqué Sa Majesté Djarakroni 2. Et aujourd’hui le résultat est là car, « à la suite de cet événement il y avait un climat de méfiance qui s’était installé entre les différentes communautés qui vivent dans la région. Or aujourd’hui, progressivement, nous voyons cette méfiance levée, la preuve, cette cérémonie que nous venons d’organiser, les quatre départements que sont Bouna Nassian Tehini et Doropo que compte le royaume au plan administratif étaient représentés. Au- delà de cela, toutes celles que nous avons comme communautés ethniques ici, toutes, ont participé à cette manifestation vous avez pu constater que les frères qui vivent avec nous ici ont pris une part active à la cérémonie en venant même nous soutenir avec des danses. Mieux, les femmes de ces autres communautés Malinké, Peulh, lobi, Brifor, lorhon bref tous se sont joint aux femmes de la communauté Koulango pour les aider à faire la cuisine que nous venons de partager il y a quelques moments. Je crois que c’est des signes qui sont assez porteurs d’espoir. J’ai foi qu’avec le concours des uns et des autres et des fils de la région, nous allons aller vers la bonne porte de sortie. » A renchéri Sa Majesté. C’est donc en unissons autour de leur roi Djarakroni 2, que ce peuple, « qui veut demeurer elle-même » lance un appel à tous afin de mieux faire connaître ce tubercule et d’en découvrir d’autres qualités. « Chez nous en pays Koulango, l’igname demeure un aliment de base et de qualité, une référence et aussi un symbole de notre région et nous en sommes fiers. C’est pour cela que nous allons continuer de la magnifier. » Renchérira-t-il.
Pour sa célébration, tout a commencé la veille, le vendredi 03 novembre 2017 par un panel avec différentes thématiques dont l’historique du royaume, la culture et la cohésion sociale le cas du Bounkani. Vient ensuite un match de football intra-communautaire suivi d’un film institutionnel de sensibilisation sur la protection et la préservation du parc national de la Comoé, des contes populaires et une réjouissance populaire à travers les rythmes des danses du terroir. Et en cette matinée du samedi 04 novembre 2017, élus, autorités administratives et les fils et filles du Bounkani regroupé au sein des mutuelles ‘’Bissata ‘’et ‘’Gompreme’’ mobilisé autour de Djarakroni 2, leur Roi et l’ensemble des danses du terroir à tour de rôle, ont fait danser le peuple réuni qui ont apprécié les danseurs du ‘’Kôto’’ du village de Nabahin venu du département de Tehini, et le ‘’Lossinara’’ de Doropo qui ont donné un cachet spécial à cette fête de réjouissance. C’est un moment de liesse populaire. Zemin Bi sous-préfet de Bouna, ne dira pas le contraire après avoir félicité le Roi Djarakroni 2 et son peuple pour la pérennisation de cette tradition au nom du préfet de la région du Bounkani et de demander au peuple Koulango de faire du « Bounkani la vitrine de la tradition » et de les rassurer du soutien du président de la République et de l’ensemble du gouvernement pour avoir traduit dans les faits, la cohésion sociale et le vivre ensemble.
Au nom des coprésidents Lassana Palenfo et Nialé Kaba ministre du plan et du développement, Ouattara Sigué Henri, chef de cabinet du ministre du plan et du développement durable a fait remarquer que divers contingences menacent cette fête. « Si nous sommes quasi impuissants face à la faiblesse pluviométrique, sans cohésion sociale, il ne peut y avoir de développement et de développement durable. De plus, point n’est besoin de rappeler que l’orpaillage clandestin est néfaste et dangereux pour la santé du fait des produits utilisés qui rendent les sols infertiles sûrs de longue période donc impropre à la culture. » Dira- t-il. C’est pourquoi il lancera un appel à tous afin de se mobiliser autour de ces problématiques afin que les générations futures puissent eux aussi continuer cette fête. Quand vient l’heure des consultations suivies de l’adoration de la terre et du fétiche, protecteurs du royaume, c’est l’inquiétude qui se lie sur les visages des initiés. Car c’est seulement après cette ultime étape, que les souverains et le peuple entier sont autorisés à consommer de l’igname. L’attente du retour des sacrificateurs et des envoyés du roi Djarakroni 2 fut longue et harassante. Entre-temps, au rythme des tambours et des grelots, l’on cache à peine son inquiétude. « Que vont dire les Dieux ? » s’interroge-le peuple. « Le poulet, l’igname et la boisson ont été agrée par les Dieux. La santé, la prospérité, la paix et la joie vous accompagneront durant cette année. Réjouissez-vous ! » Ont annoncé les envoyés du roi. C’est dire que le roi et son peuple sont autorisés à consommer de la nouvelle igname. En ce moment précis, le peuple autour de son Roi qu’il porte en triomphe, peut se retrouver pour déguster les plats faits à base d’igname.
La première édition de cette fête des ignames sous sa nouvelle formule actuelle a été célébrée dans le village de Koflandé d’où est natif Djarakroni 2, en novembre 2013. Et la deuxième édition fut célébré en décembre 2014 dans le village de Niandégué, l’un des chefs-lieux des quatre provinces (Niandégué,Saye, Niamoin et Danoa) que compte ce royaume. Pour la troisième édition de cette fête, c’est la ville de Bouna qui a accueilli cette cérémonie les 03 et 4 Novembre 2017 après deux années de silence. Et pour cause, les tristes événements qui ont endeuillé le peuple du Bounkani à la suite d’un conflit né entre éleveurs et agriculteurs. C’est pourquoi, « nous plaçons cette fête sous le signe de la cohésion. Le Bounkani a eu à traverser il ya quelques mois de cela une situation difficile. Et grâce à la mobilisation du gouvernement et du président de la République qui ont eu à faire le déplacement pour nous aider à circonscrire ces difficultés- là, il fallait qu’on prenne le témoin pour continuer la sensibilisation auprès des parents, des différentes populations pour expliquer le bienfondé, la nécessité pour nous que nous continuons à vivre comme par le passé. Il fallait que nous commencions un certain nombre d’actions. en interne, nous avions fait des rencontres avec les différentes populations , les chefs de quartiers, de villages, de cantons, de communautés et même au de là de Bouna, des fils qui sont à Abidjan pour échanger avec eux par rapport à cette préoccupation, il faut dire que cela a permis de commencer à revenir à la normalité que nous recherchons. De ce point de vue je pourrai dire qu’il y a des avancé» A indiqué Sa Majesté Djarakroni 2. Et aujourd’hui le résultat est là car, « à la suite de cet événement il y avait un climat de méfiance qui s’était installé entre les différentes communautés qui vivent dans la région. Or aujourd’hui, progressivement, nous voyons cette méfiance levée, la preuve, cette cérémonie que nous venons d’organiser, les quatre départements que sont Bouna Nassian Tehini et Doropo que compte le royaume au plan administratif étaient représentés. Au- delà de cela, toutes celles que nous avons comme communautés ethniques ici, toutes, ont participé à cette manifestation vous avez pu constater que les frères qui vivent avec nous ici ont pris une part active à la cérémonie en venant même nous soutenir avec des danses. Mieux, les femmes de ces autres communautés Malinké, Peulh, lobi, Brifor, lorhon bref tous se sont joint aux femmes de la communauté Koulango pour les aider à faire la cuisine que nous venons de partager il y a quelques moments. Je crois que c’est des signes qui sont assez porteurs d’espoir. J’ai foi qu’avec le concours des uns et des autres et des fils de la région, nous allons aller vers la bonne porte de sortie. » A renchéri Sa Majesté. C’est donc en unissons autour de leur roi Djarakroni 2, que ce peuple, « qui veut demeurer elle-même » lance un appel à tous afin de mieux faire connaître ce tubercule et d’en découvrir d’autres qualités. « Chez nous en pays Koulango, l’igname demeure un aliment de base et de qualité, une référence et aussi un symbole de notre région et nous en sommes fiers. C’est pour cela que nous allons continuer de la magnifier. » Renchérira-t-il.
Pour sa célébration, tout a commencé la veille, le vendredi 03 novembre 2017 par un panel avec différentes thématiques dont l’historique du royaume, la culture et la cohésion sociale le cas du Bounkani. Vient ensuite un match de football intra-communautaire suivi d’un film institutionnel de sensibilisation sur la protection et la préservation du parc national de la Comoé, des contes populaires et une réjouissance populaire à travers les rythmes des danses du terroir. Et en cette matinée du samedi 04 novembre 2017, élus, autorités administratives et les fils et filles du Bounkani regroupé au sein des mutuelles ‘’Bissata ‘’et ‘’Gompreme’’ mobilisé autour de Djarakroni 2, leur Roi et l’ensemble des danses du terroir à tour de rôle, ont fait danser le peuple réuni qui ont apprécié les danseurs du ‘’Kôto’’ du village de Nabahin venu du département de Tehini, et le ‘’Lossinara’’ de Doropo qui ont donné un cachet spécial à cette fête de réjouissance. C’est un moment de liesse populaire. Zemin Bi sous-préfet de Bouna, ne dira pas le contraire après avoir félicité le Roi Djarakroni 2 et son peuple pour la pérennisation de cette tradition au nom du préfet de la région du Bounkani et de demander au peuple Koulango de faire du « Bounkani la vitrine de la tradition » et de les rassurer du soutien du président de la République et de l’ensemble du gouvernement pour avoir traduit dans les faits, la cohésion sociale et le vivre ensemble.
Au nom des coprésidents Lassana Palenfo et Nialé Kaba ministre du plan et du développement, Ouattara Sigué Henri, chef de cabinet du ministre du plan et du développement durable a fait remarquer que divers contingences menacent cette fête. « Si nous sommes quasi impuissants face à la faiblesse pluviométrique, sans cohésion sociale, il ne peut y avoir de développement et de développement durable. De plus, point n’est besoin de rappeler que l’orpaillage clandestin est néfaste et dangereux pour la santé du fait des produits utilisés qui rendent les sols infertiles sûrs de longue période donc impropre à la culture. » Dira- t-il. C’est pourquoi il lancera un appel à tous afin de se mobiliser autour de ces problématiques afin que les générations futures puissent eux aussi continuer cette fête. Quand vient l’heure des consultations suivies de l’adoration de la terre et du fétiche, protecteurs du royaume, c’est l’inquiétude qui se lie sur les visages des initiés. Car c’est seulement après cette ultime étape, que les souverains et le peuple entier sont autorisés à consommer de l’igname. L’attente du retour des sacrificateurs et des envoyés du roi Djarakroni 2 fut longue et harassante. Entre-temps, au rythme des tambours et des grelots, l’on cache à peine son inquiétude. « Que vont dire les Dieux ? » s’interroge-le peuple. « Le poulet, l’igname et la boisson ont été agrée par les Dieux. La santé, la prospérité, la paix et la joie vous accompagneront durant cette année. Réjouissez-vous ! » Ont annoncé les envoyés du roi. C’est dire que le roi et son peuple sont autorisés à consommer de la nouvelle igname. En ce moment précis, le peuple autour de son Roi qu’il porte en triomphe, peut se retrouver pour déguster les plats faits à base d’igname.