Yamoussoukro, 10 nov (AIP) -A l’occasion de la célébration de la dixième édition de la journée mondiale du lavage des mains célébrée vendredi, à Toumodi (200 Km au nord d’Abidjan), le ministre ivoirien de la Santé et de l’Hygiène publique Raymonde Goudou Coffie a invité les populations à reprendre les bonnes de lavage de mains pour éviter les infections et maladies diarrhéiques.
« Il faut qu’on recommence ce qu’on a réussi pendant la période de la maladie à virus Ebola où dans tous les maquis et garbadrome, on avait un dispositif de lavage de mains », exhorté le ministre Raymonde Goudou, dans son discours lors de la célébration au plan national de l'édition 2017 de cette journée autour du thème « Mes mains propres, ma santé » en présence du représentant de l’OMS, Jean-Marie Vianney Waméogo.
Le ministre Raymonde Goudou a expliqué l’importance du lavage des mains et souligné que « le plus important, c’est qu’après avoir mangé un bon repas, on se porte bien. Elle a demandé aux écoliers venus en grand nombre de se laver les mains avec l’eau et le savon après avoir été aux toilettes ou avant de manger.
Elle a surtout insisté auprès des tenancières de maquis et vendeurs de garba (attiéké au poisson thon fris) qui ont la responsabilité de protéger les populations. La célébration de la 10e édition de la journée mondiale de lavage de mains a été marquée par la remise de 150 dispositifs de lavage de main et de kits pour accompagner les tenancières de maquis et vendeurs de nourritures et responsables éducatifs, suivie de la démonstration des 10 étapes du lavage des mains.
Le représentant de l’OMS et de l’UNICEF, Jean-Marie Vianney Waméogo, a expliqué qu’un gramme d’excrément contient 10 millions de germes, et que les mains transportent 80% des germes de contamination. « Le lavage des mains est un geste de propreté, mais de santé publique », a fait remarquer le spécialiste en santé.
Il a salué les efforts de la Côte d’Ivoire, puis encouragé les autorités du pays à continuer la sensibilisation dans les hôpitaux, à la maison de sorte que le dispositif de lavage des mains soit partout et dans les marchés afin que tous les usagers les utilisent.
Selon l’OMS, en Afrique subsaharienne, six personnes sur 10 n’ont pas de dispositifs de lavage de mains. Le lavage se fait dans un récipient où plusieurs personnes lavent les mains et se transmettent les germes. 35% des hôpitaux n’ont pas d’eau courante et de savons pour se laver les mains, et 1/5 n’ont pas de toilette
(AIP)
nam/fmo
« Il faut qu’on recommence ce qu’on a réussi pendant la période de la maladie à virus Ebola où dans tous les maquis et garbadrome, on avait un dispositif de lavage de mains », exhorté le ministre Raymonde Goudou, dans son discours lors de la célébration au plan national de l'édition 2017 de cette journée autour du thème « Mes mains propres, ma santé » en présence du représentant de l’OMS, Jean-Marie Vianney Waméogo.
Le ministre Raymonde Goudou a expliqué l’importance du lavage des mains et souligné que « le plus important, c’est qu’après avoir mangé un bon repas, on se porte bien. Elle a demandé aux écoliers venus en grand nombre de se laver les mains avec l’eau et le savon après avoir été aux toilettes ou avant de manger.
Elle a surtout insisté auprès des tenancières de maquis et vendeurs de garba (attiéké au poisson thon fris) qui ont la responsabilité de protéger les populations. La célébration de la 10e édition de la journée mondiale de lavage de mains a été marquée par la remise de 150 dispositifs de lavage de main et de kits pour accompagner les tenancières de maquis et vendeurs de nourritures et responsables éducatifs, suivie de la démonstration des 10 étapes du lavage des mains.
Le représentant de l’OMS et de l’UNICEF, Jean-Marie Vianney Waméogo, a expliqué qu’un gramme d’excrément contient 10 millions de germes, et que les mains transportent 80% des germes de contamination. « Le lavage des mains est un geste de propreté, mais de santé publique », a fait remarquer le spécialiste en santé.
Il a salué les efforts de la Côte d’Ivoire, puis encouragé les autorités du pays à continuer la sensibilisation dans les hôpitaux, à la maison de sorte que le dispositif de lavage des mains soit partout et dans les marchés afin que tous les usagers les utilisent.
Selon l’OMS, en Afrique subsaharienne, six personnes sur 10 n’ont pas de dispositifs de lavage de mains. Le lavage se fait dans un récipient où plusieurs personnes lavent les mains et se transmettent les germes. 35% des hôpitaux n’ont pas d’eau courante et de savons pour se laver les mains, et 1/5 n’ont pas de toilette
(AIP)
nam/fmo