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Politique Publié le dimanche 12 novembre 2017 | Partis Politiques

Célébration du 10e anniversaire de l’UNG : l’intervention de Stéphane Kipré, depuis Paris

© Partis Politiques Par Cyprien Kouassi
Parti Politique: l`Union des Nouvelles Générations de Stéphane Kipré célèbre ses 10 ans
Samedi 11 novembre 2017. Abidjan. Les militants et militantes de l`Union des Nouvelles Générations ont célébré les 10 ans d`existence de leur parti politique.
Camarades, mesdames et messieurs, chers invités,

Je prends la parole en cet instant solennel, animé d’une joie et d’un réel bonheur, de vous voir si nombreux rassemblés dans cette salle, à cette cérémonie d’apothéose des festivités marquant les 10 années d’existence de l’Union des Nouvelles Générations, notre parti politique.

Votre présence massive en ces lieux, responsables et militants de l’UNG, alliés Politiques et invités, constitue pour nous un gage de solidarité dont nous mesurons la symbolique à sa juste valeur. Soyez-en tous sincèrement remerciés.

Je voudrais associer à ces remerciements le nom de notre Invité Spécial, le Président Aboudramane SANGARE.

Président Sangaré, c’est toute l’UNG que tu honores par ta présence effective à cette cérémonie. Que ce soit en Côte d’Ivoire ou ailleurs, tu es une personnalité politique connue et reconnue pour ton abnégation, ton génie politique, ta stature d’homme d’Etat, ta loyauté et ta fidélité à notre réfèrent politique, le Président Laurent GBAGBO.

Tu es une référence politique et une source de motivation pour toute notre génération. Merci de nous accepter à ton école ; Merci de nous enrichir de ton intarissable expérience d’homme politique.

L’UNG est extrêmement honorée de ta présence, qui donne à cette cérémonie un cachet particulier. Une fois de plus, MERCI pour tout. Merci de si bien garder le Temple en l’absence du Président Laurent Gbagbo.

Au-delà de ta personne, je saisis cette opportunité pour saluer et remercier le Front Populaire Ivoirien, notre allié politique de tout temps que tu as l’insigne honneur de présider, et l’ensemble des partis et mouvements politiques qui sont présents ce jour, et avec lesquels nous partageons l’idéal de construire une Côte d’Ivoire démocratique et libre dans le cadre de la coalition ‶ Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS) ‶ dirigée par le Professeur Georges Armand OUEGNIN.

Aux têtes couronnées, Chefs religieux, Chefs coutumiers et traditionnels, chefs de communautés présentes dans cette salle, je vous prie de recevoir mes salutations distinguées.

Camarades, mesdames et messieurs, chers invités,

Ces festivités, que nous avons voulu éclatées, constituaient un test de démonstration de notre capacité de mobilisation. Nous avons réussi ce pari dans toutes les provinces qui ont accueilli ces commémorations. Ce fut le cas à Gagnoa le 25 Mars 2017, à Lopou (Dabou) le 29 Avril 2017, à Laoudiba (Bondoukou) le 27 Mai 2017, à Tiébissou le 28 Juin 2017, le 1er Juillet pour la diaspora à Paris et à Niankara le 27 Juillet 2017.

Qu’il me soit aussi permis de saluer et de remercier toutes les personnalités politiques qui ont accepté d’être nos invités spéciaux lors de ces festivités éclatées. Je voudrais notamment citer :

• Le Gouverneur Dacoury TABLEY ;

• Le Professeur Maurice GNAGNE ;

• La Vice-Présidente Odette LOROUGNON ;

• Madame la Ministre Danielle BONI Claverie ;

• Le Doyen Abou CISSE ;

• Et Monsieur KONE Siaka.

Recevez en mon nom personnel et au nom de l’ensemble des militants et responsables de l’UNG, nos remerciements pour avoir accepté d’associer vos noms et vos images à chacune de nos différentes étapes de ces festivités.

J’associe à ces hommages, l’une des nôtres qui nous a malheureusement quitté, l’ex Vice-Présidente de l’UNG, Léa KANGAH. L’UNG lui sera éternellement reconnaissante pour tout ce qu’elle nous a apporté et que la terre lui soit légère.



Camarades, mesdames et messieurs, chers invités,

J’aurais aimé être parmi vous.

Malheureusement, pour la énième fois depuis le 11 Avril 2011, je suis obligé de m’adresser à vous via les nouvelles technologies, car contraint à l’exil par ceux qui ont accédés au pouvoir par les armes dans notre pays. Six ans après, le pouvoir Ouattara continue d’être animé par la même haine viscérale du ‶Pro Gbagbo ‶.

Impopulaire et incapable de trouver de vraies solutions aux nombreux problèmes des ivoiriens, il continue de s’adonner à des accusations fallacieuses et grotesques, de déstabilisation du régime.

Ce pouvoir croit ainsi, par de tels grossiers montages, freiner notre détermination, notre loyauté et notre fidélité inébranlable au Président Laurent GBAGBO. Ce n’est que peine perdue.

Ces harcèlements politiques devenus quasi quotidiens ne font que renforcer notre conviction et notre volonté à continuer ce combat qui aboutira, sous peu, à la naissance d’une Côte d’Ivoire démocratique et libre.

Mon engagement est, et restera bercé par les valeurs démocratiques héritées du Président Laurent GBAGBO, dont l’une d’elles est l’accession au pouvoir d’état par la seule volonté du Peuple et non par les raccourcis des armes et la violence politique. Le Peuple de Côte d’Ivoire, debout comme un seul homme, conduira inéluctablement ce pouvoir moribond à sa dernière demeure en 2020.

Camarades, mesdames et messieurs, chers invités,

La Côte d’Ivoire notre pays va mal sur le plan socio-politique, économique que sécuritaire depuis l’accession au pouvoir de ceux qui, aux sons des tirs nourris et des marches macabres, ont promis aux ivoiriens l’Emergence à l’horizon 2020.

Ils ont échoué sur tous les plans.

Le constat est alarmant. Leur bilan est catastrophique car la réalité existentielle des ivoiriens se détériore, jour après jour.

En effet, selon la Banque Mondiale, plus de la moitié des ivoiriens vit aujourd’hui en dessous du seuil de pauvreté avec un taux de chômage exponentiel qui est largement au-dessus des 60% malgré une prétendue croissance économique à plusieurs chiffres.

Alors que le peuple ivoirien croule sous le poids de la misère, de la cherté de la vie avec la flambée des prix des produits de première nécessité, les marchés publics se distribuent entre copains au pouvoir dans une société de plus en plus corrompue, plaçant ainsi la Côte d’Ivoire au 108e rang sur 176 des pays les plus corrompus et souffrant de mauvaise gouvernance, au monde.

Il faut ajouter à ce triste tableau économique, les défis liés à la sécurité de nos populations notamment ceux relatif au phénomène des microbes au service de ce pouvoir et de la fragile cohésion au sein de l’armée. Chaque jour, nos braves populations se retrouvent ainsi face à des gamins armés, qui les dépouillent et leur ôtent la vie en toute impunité dans l’indifférence totale du pouvoir pour continuer ainsi à maintenir le peuple dans la psychose et la peur.

Au même moment, le pouvoir Ouattara n’hésite pas à réprimer dans le sang et à emprisonner tous ceux qui manifestent par les voies légales, pour réclamer de meilleures conditions de vies et de travail. C’est tout le paradoxe saisissant de la Côte d’Ivoire dirigée par des autorités qui préfèrent accorder une oreille attentive aux revendications de mercenaires en armes qu’à celles d’organisations socioprofessionnelles.

Notre pays est devenu une poudrière à ciel ouvert prête à exploser avec des caches d’armes disséminées çà et là sur l’ensemble du territoire national, un front social constamment en ébullition et des conflits fonciers entre autochtones et allogènes manipulés à dessein.

Au plan politique, des centaines de nos camarades croupissent jusqu’à ce jour dans les geôles du pouvoir du fait de leurs opinions politiques et des milliers d’autres sont toujours contraints à l’exil, forcés de vivre loin de leur terre natale.

Camarades, mesdames et messieurs, chers invités,

Face au danger qui guette notre pays à la vue de la situation que je viens de décrire, l’UNG, depuis 2015, ne cesse d’appeler à un Dialogue Politique Inclusif (DPI). Ce dialogue qui doit être un cadre de discussion entre le pouvoir et l’opposition significative. Ce DPI a pour objectif de diagnostiquer ensemble le mal de notre pays et ainsi lui trouver des remèdes pour une réconciliation vraie. Malheureusement, cet appel n’a jamais été entendu.

Le Pouvoir Ouattara s’est plutôt, adonné à un pseudo dialogue avec une opposition choisie et préfabriquée pendant qu’il met tout en œuvre pour museler l’opposition significative, espérant ainsi pérenniser son clan au pouvoir.



Voilà pourquoi Membres de la Coalition EDS, 2020 est un virage important, un Rendez-vous essentiel que nous ne pouvons rater. Les ivoiriens fondent tellement d’espoir sur nous que nous n’avons pas le droit de les décevoir. Dans l’union et avec détermination, nous avons le devoir historique de mettre fin à cette forfaiture en cours dans notre pays. Avec plus d’engagement, nous devons être aux côtés de nos populations pour clore définitivement cette triste parenthèse Ouattara qui n’a que trop duré. L’UNG et ses militants se tiennent prêts et joueront pleinement leur partition dans ce combat. Car nous croyons, à l’UNG, que la coalition EDS est l’unique instrument politique d’opposition susceptible de faire échec à cette politique du chaos que nous sert M. Ouattara et son clan.

Qu’il me soit donc permis, à ce stade de mon allocution, de m’adresser aux responsables et militants de l’UNG en particulier.

Camarades responsables et militants de l’Union des Nouvelles Générations,

Que de défis relevés lors de ces festivités éclatées !

Que de chemins parcourus depuis le 25 Juillet 2007, date la création de notre parti !

Durant ces 10 années écoulées, nous avons sillonné les régions, les départements, les villes, les villages, les campements et hameaux de notre pays pour parler de notre parti. Nous avons fait connaître les valeurs qui fondent notre action politique. Nous avons implanté des bases et nous avons ainsi renforcé notre capacité de mobilisation.

Ce ne fût pas toujours aisé. Nous avons souffert des critiques. Certains avaient prédit que nous serions les premiers à quitter le navire lorsqu’il allait chavirer.

10 ans après, malgré les difficultés, l’exil, la prison, nous sommes demeurés fidèles et loyaux au combat du Président Laurent GBAGBO.

Aujourd’hui, par vos actions militantes, l’UNG est une force qui occupe une place prépondérante dans le paysage politique ivoirien.

Votre voix compte désormais partout où elle se fait entendre. Vous pouvez en être fiers. Par votre engagement, vous continuez de démontrer à ceux qui en doutent encore, que l’UNG est une force de mobilisation avant-gardiste de la lutte pour une Côte d’Ivoire libre et prospère.

Camarades responsables et militants

Notre position actuelle nous oblige à plus de responsabilités.

Nous n’avons pas le droit de nous reposer sur nos lauriers et de baigner dans l’autosatisfaction. Bien au contraire, Il nous faudra encore redoubler d’effort et d’engagement aussi bien dans les combats politiques à venir que dans notre politique d’implantation du parti à l’intérieur et à l’extérieur de la Côte d’Ivoire.

Continuons en toute humilité d’apprendre auprès de nos alliés politiques dont les expériences politiques sont reconnues de tous et continuons de partager au besoin notre expérience afin d’enrichir le débat en interne et au sein de la coalition à laquelle nous appartenons.

Chers Camarades

Une nouvelle décennie commence pour nous au cours de laquelle nous devons continuer de renforcer notre capacité de mobilisation, notre proximité avec les populations, renforcer notre politique sociale à l’égard des populations vulnérables et défavorisées mais aussi nous positionner comme une force de propositions d’où l’urgente nécessité d’actualiser notre projet de société .

Car, comme nous le constatons tous, le monde, particulièrement notre pays s’est considérablement métamorphosé en une décennie, avec l’avènement d’une nouvelle société de l’information et de Communication ouverte, qui nous impose de nouveaux modèles de gouvernance de la chose publique et de l’exercice de la solidarité.

Notre société numérique 2.0 nous oblige à repenser notre politique de développement humain qui ne peut désormais échapper aux grandes causes mondiales affectant notre pays et le continent africain.

Ainsi le modèle de développement humain prônée par l’UNG doit être un modèle de développement solidaire qui pend en compte la question de l’immigration clandestine des jeunes au départ de la Côte d’Ivoire, la problématique du changement climatique et son impact sur les cycles de production agricole et sur l’érosion de nos côtes, la question de l’impact des habitudes alimentaires sur la santé et la qualité de vie de nos concitoyens en milieux urbains en Côte d’Ivoire. Nous devons repenser la couverture sanitaire universelle sous-jacente pour qu’elle puisse s’étendre à toutes les classes socio-professionnelles y compris le monde paysan, les personnels de maison, les acteurs du secteur informel, les familles en errance, aujourd’hui en Côte d’ivoire parce qu’illégalement déguerpies de leur lieu d’habitation et privées du droit élémentaire au logement par le régime Ouattara. Ce droit de couverture sanitaire universelle doit aussi couvrir les personnes en situation de chômage et de handicap, les personnels religieux, les personnes du 3ème âge, les veuves, les enfants orphelins de guerre et les artistes ou auteurs d’œuvres de l’esprit.

Le développement humain prôné par l’Union des Nouvelles Générations doit s’employer tout particulièrement à solutionner l’épineuse problématique du chômage des jeunes en traitant désormais le mal à la source par la mise en adéquation de la formation et des besoins du marché de l’emploi. Nous devons pour cela exploiter par exemple la piste des nouveaux métiers du numérique, véritables pourvoyeurs d’emplois dans le monde. Pour y parvenir, le projet de société de l’UNG doit associer le monde de l’entreprise à la formation et à la recherche scientifique dans le cadre d’une réforme du secteur Formation-Emploi introduisant les contrats de formation en alternance de professionnalisation et d’apprentissage qui sont des contrats de travail partiel incluant une formation diplômante et la Convention Industrielle de Formation par la Recherche (CIFRE) qui lie, dans un accord tripartite, étudiant, laboratoire universitaire et entreprise.

Cette réforme du secteur éducatif par approche participative avec les acteurs du secteur, induira nécessairement une réforme institutionnelle de l’Enseignement Supérieure et la Recherche Scientifique visant à rendre progressivement nos Universités autonomes car elles doivent être de véritables centres productifs, fournisseurs de services intellectuels au secteur privé et à l’Etat.

Camarades, pour une réduction significative du taux de chômage des jeunes ainsi formés, la création d’une Banque de l’Entreprenariat Jeune sera un maillon indispensable à la chaîne. L’entreprenariat restant à nos yeux, l’une des solutions les plus efficaces pour lutter contre le fort taux de chômage de la jeunesse ivoirienne. Cette banque différente, autant dans son fonctionnement que dans sa gestion, des fonds alloués à la jeunesse pourra alors contribuer à solutionner l’épineuse question du financement et du cautionnement des initiatives des jeunes entrepreneurs ivoiriens.

Quant à la gouvernance, il apparait impérieux de ramener le développement au niveau local. Il nous faut absolument parachever la politique de décentralisation par une réforme institutionnelle qui intégrera la Provincialisation de la Côte d’Ivoire. C’est ainsi que nous donnerons l’opportunité à nos régions de profiter directement de leurs richesses.

La mise en commun de toutes ces synergies pour booster le développement de notre pays exige de prendre aussi en compte le rôle politique et économique que peut jouer notre Diaspora dans le développement de la Côte d’Ivoire ainsi que diverses questions touchant à la vie de notre Nation.

Il nous faut donc approfondir nos réflexions sur la représentation de la diaspora à l’Assemblée Nationale et dans les structures décentralisées. Nous permettrons ainsi l’élection au sein de l’Assemblée Nationale de députés représentant les ivoiriens vivant à l’étranger afin de voir les préoccupations de cette diaspora portées au sein du pouvoir législatif. En plus de cette représentation parlementaire, une réforme du code électoral est nécessaire pour obliger les candidats aux élections locales à inscrire sur leurs listes respectives, des ivoiriens de la diaspora, de sorte à les impliquer directement dans le développement de nos villes, départements et régions.

Camarades responsables et militants de l’Union des Nouvelles Générations,

Tel que je l’ai indiqué, nous devons continuer de mener les réflexions pour mettre à jour toutes nos propositions, aussi bien celles que je viens d’évoquer succinctement que celles qui touchent à la Santé – l’Agriculture et le foncier rural – l’économie – la construction et l’urbanisme - le développement culturel …etc.

C’est en possession de propositions innovantes que nous pourrons enrichir le débat au sein du parti et au sein de notre coalition.

Camarades responsables et militants de l’Union des Nouvelles Générations,

Je voudrais conclure mon propos en vous rappelant qu’à chaque génération, ses défis à relever. La nôtre, a la très lourde responsabilité de réconcilier la Côte d’Ivoire divisée. Notre responsabilité est grande face à l’histoire et nous n’avons pas le droit de nous dérober. Nous devons y faire face avec courage et persévérance en continuant d’investir le terrain pour prêcher en permanence la cohésion sociale et la cohabitation pacifique malgré nos différences culturelles, ethniques et politiques dans le respect des opinions d’autrui et dans la dignité mais sans compromissions avilissantes.

Aux camarades membres de la Coalition EDS,

Continuons d’affirmer, haut et fort, que le Président Laurent GBAGBO est le vecteur indispensable à la réconciliation nationale.

J’ai foi au succès de notre combat politique.

La victoire est désormais à portée de main.

Le temps a montré que nous sommes dans le vrai . Nous n’avons pas le droit de baisser les bras au moment où l’horizon s’éclaircit. Le procès sensé être celui du Président Laurent GBAGBO est aujourd’hui celui de la Communauté Internationale et de leur instrument juridique qu’est la CPI. Et je suis sûr que très bientôt, dans la joie et l’allégresse, nous nous retrouverons tous en Côte d’Ivoire avec le Président Laurent GBAGBO pour œuvrer au bonheur des ivoiriens.

Peuple de Côte d’Ivoire, chers ivoiriens ;

Ces festivités nous ont fait parcourir la Côte d’Ivoire du Sud au Nord ; de l’Est à l’Ouest en passant par le Centre. Et partout où nous sommes passés, nous avons constaté une véritable soif des ivoiriens de se reconcilier.
Nous n’avons donc pas le droit de désespérer car une Nouvelle Côte d’Ivoire unie, reconciliée et prospère pointe à l’horizon. Un jour nouveau se lève sur notre pays. Nous devons continuer d’y croire.

Vive la Côte d’Ivoire pour que vive l’Union des Nouvelles Générations

C’est Dieu qui est Fort.

Je vous remercie.

Stéphane KIPRE

Président de l’UNG

Exilé Politique
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