Abidjan, 17 nov 2017 (AFP) - Le président ivoirien Alassane Ouattara a affirmé vendredi vouloir défendre les producteurs de cacao de la spéculation en promettant de stocker du cacao pour influer sur la demande et "rendre au paysan le fruit" de son travail.
"Le prix du chocolat ne baisse jamais. Je prends un bout de chocolat chaque matin et je sais ce que cela nous coûte. Nous devons rendre aux paysans le prix de leur labeur", a affirmé le président en inaugurant le 4e Salon de l'Agriculture et des ressources animales d'Abidjan (SARA).
"Nous travaillons en relation avec le Ghana mais également avec la Banque africaine de développement et la Banque mondiale pour trouver un moyen de stockage du cacao pour une meilleure maîtrise de l'offre du cacao sur le marché mondial", a-t-il précisé.
"Cela demandera des investissements importants de plus de 1,5 milliards de dollars. Mais nous sommes confiants qu'avec une telle stratégie nous aurons une belle évolution des prix du cacao (...) qui soit compatible avec le travail de nos paysans", a-t-il affirmé.
Il faut selon lui rendre l'agriculture ivoirienne "plus résiliente au changement climatique et moins vulnérable aux fluctuations des prix mondiaux".
Il a aussi souligné sa volonté de favoriser l'émergence d'industries de transformation dans son pays grâce à des incitations fiscales, rappelant que les Etats-Unis subventionnaient leur secteur cotonnier et l'Europe ses produits agricoles.
La Côte d'ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec environ 2 millions de tonnes et ce secteur, premier employeur du pays, a subi de plein fouet la chute de 40% des cours depuis juillet 2016. Le pays transforme moins de 500.000 tonnes sur son territoire, a regretté le président.
Organisé tous les deux ans, le SARA, plus grande manifestation du genre d'Afrique de l'Ouest, attend plus 500.000 visiteurs en 2017. Une vingtaine de pays, dont l'Afrique du Sud à l'honneur en 2017, sont représentés au salonqui rassemble plus de 3.000 exposants et 600 entreprises.
pgf/stb
"Le prix du chocolat ne baisse jamais. Je prends un bout de chocolat chaque matin et je sais ce que cela nous coûte. Nous devons rendre aux paysans le prix de leur labeur", a affirmé le président en inaugurant le 4e Salon de l'Agriculture et des ressources animales d'Abidjan (SARA).
"Nous travaillons en relation avec le Ghana mais également avec la Banque africaine de développement et la Banque mondiale pour trouver un moyen de stockage du cacao pour une meilleure maîtrise de l'offre du cacao sur le marché mondial", a-t-il précisé.
"Cela demandera des investissements importants de plus de 1,5 milliards de dollars. Mais nous sommes confiants qu'avec une telle stratégie nous aurons une belle évolution des prix du cacao (...) qui soit compatible avec le travail de nos paysans", a-t-il affirmé.
Il faut selon lui rendre l'agriculture ivoirienne "plus résiliente au changement climatique et moins vulnérable aux fluctuations des prix mondiaux".
Il a aussi souligné sa volonté de favoriser l'émergence d'industries de transformation dans son pays grâce à des incitations fiscales, rappelant que les Etats-Unis subventionnaient leur secteur cotonnier et l'Europe ses produits agricoles.
La Côte d'ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec environ 2 millions de tonnes et ce secteur, premier employeur du pays, a subi de plein fouet la chute de 40% des cours depuis juillet 2016. Le pays transforme moins de 500.000 tonnes sur son territoire, a regretté le président.
Organisé tous les deux ans, le SARA, plus grande manifestation du genre d'Afrique de l'Ouest, attend plus 500.000 visiteurs en 2017. Une vingtaine de pays, dont l'Afrique du Sud à l'honneur en 2017, sont représentés au salonqui rassemble plus de 3.000 exposants et 600 entreprises.
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