Abidjan, 19 nov (AIP) – Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) se dit bouleversé par une vidéo diffusée par la chaîne de télé américaine CNN montrant des migrants africains noirs en transit pour l’Europe vendus aux enchères en Libye comme du bétail.
Dans un communiqué de presse transmis à l’AIP, samedi, le secrétaire général adjoint du FPI chargé de la Communication et du Marketing Politique, Jean Bonin Kouadio, estime qu'il s’agit de pratiques que la conscience collective africaine réprouve et qu’on croyait totalement révolues de nos jours.
« Assurément, la tragédie qui a lieu en ce moment en Libye et qui s’apparente à une traite négrière est un crime contre l’humanité, au sens de l'article 7 du statut de Rome qui fonde la CPI et qui qualifie l’esclavage de crime contre l'humanité », écrit-il.
Le FPI compatit à la souffrance de ces dizaines de milliers de migrants subsahariens, dont des Ivoiriens, et s’indigne des traitements inhumains qui leur sont infligés en Libye, sous le regard jusqu’à présent impassible de l’Union Africaine (UA) et de la CEDEAO, selon le texte.
« Le FPI dénonce et condamne énergiquement cet esclavage des temps nouveau et demande au gouvernement de prendre des mesures nécessaires pour ramener en Côte d’Ivoire nos compatriotes concernés », souligne le communiqué.
Le FPI exige du gouvernement ivoirien qu’il engage les autorités libyennes compétentes, mais au-delà l’UA et l’ONU à diligenter immédiatement une enquête sur ce trafic d’êtres humains afin que toutes les dispositions soient prises sans délai pour y mettre fin.
(AIP)
cmas
Dans un communiqué de presse transmis à l’AIP, samedi, le secrétaire général adjoint du FPI chargé de la Communication et du Marketing Politique, Jean Bonin Kouadio, estime qu'il s’agit de pratiques que la conscience collective africaine réprouve et qu’on croyait totalement révolues de nos jours.
« Assurément, la tragédie qui a lieu en ce moment en Libye et qui s’apparente à une traite négrière est un crime contre l’humanité, au sens de l'article 7 du statut de Rome qui fonde la CPI et qui qualifie l’esclavage de crime contre l'humanité », écrit-il.
Le FPI compatit à la souffrance de ces dizaines de milliers de migrants subsahariens, dont des Ivoiriens, et s’indigne des traitements inhumains qui leur sont infligés en Libye, sous le regard jusqu’à présent impassible de l’Union Africaine (UA) et de la CEDEAO, selon le texte.
« Le FPI dénonce et condamne énergiquement cet esclavage des temps nouveau et demande au gouvernement de prendre des mesures nécessaires pour ramener en Côte d’Ivoire nos compatriotes concernés », souligne le communiqué.
Le FPI exige du gouvernement ivoirien qu’il engage les autorités libyennes compétentes, mais au-delà l’UA et l’ONU à diligenter immédiatement une enquête sur ce trafic d’êtres humains afin que toutes les dispositions soient prises sans délai pour y mettre fin.
(AIP)
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