Yamoussoukro - Le directeur régional de la santé de Yamoussoukro, Tra Gaston a invité mardi lors d’un atelier à Yamoussoukro les acteurs nationaux de la santé, à s’approprier les nouvelles stratégies et toutes les directives nationales pour contribuer à l’amélioration de la réponse nationale à la lutte contre la tuberculose (TB).
« Le non-respect des directives peut être imputable à la méconnaissance de la prise en charge de la tuberculose dans les centres que dans la gestion des maladies », a déclaré M. Tra, représentant le directeur général de la Santé et de l’Hygiène publique, Simplice Dagnan N’Cho, à l’ouverture de l’atelier d’appropriation des acteurs nationaux de toutes les directives nationales en matière de lutte contre la tuberculose.
La Côte d’Ivoire a toujours accordé une place de choix à la révision régulière de ses directives, en matière de prise en charge de la tuberculose, à la lumière des stratégies successives adoptées par l’OMS. À savoir la stratégie DOTS en 1995, la stratégie Halte à la tuberculose en 2006 et la stratégie ""End TB en 2015 censée mettre fin à la tuberculose à l’horizon 2035.
« Des insuffisances sont cependant observées dans l’application effective des directives élaborées par le Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, à travers le Programme national de lutte contre la tuberculose tant en ce qui concerne la prise en charge de la tuberculose dans les centres, que dans la gestion de la maladie », a signifié Dr Tra.
Il s’est toutefois félicité de ce que la Côte d’Ivoire dispose suffisamment de structures d’offres de soins antituberculeux, avec une couverture nationale actuelle d’un CDT (centre de diagnostic et de traitement) pour 96 402 habitants au regard de la norme admise par l’OMS qui est de un CDT pour 100 000 habitants.
« La couverture du pays en centres de prise en charge étant donc désormais acquise dans notre pays, nous devons nous accorder la priorité à la qualité des services offerts aux populations dans ces centres », a exhorté le représentant du directeur général de la santé.
Selon le rapport 2015 de l’ONUSIDA, la prévalence du VIH dans la population générale en Côte d’Ivoire est estimée à 3,2%. Ainsi, le pays se trouve dans une situation d’épidémie généralisée pour le VIH qui entretient l’épidémie de la tuberculose, puisqu’une proposition de 20 à 25% des cas notifiés peut être attribuée à l’infection à VIH.
En Côte d’Ivoire, 54% des malades de la tuberculose sont des jeunes de 15 à 45 ans. Le pays notifie, presque tous les ans, une moyenne de 22 000 nouveaux cas (environ 21 710 en 2016), toutes formes confondues. L’incidence notifiée des nouveaux cas de tuberculose contagieux est de 60 cas pour 100 000 habitants en 2016. Cette incidence est de 91 cas pour 100 000 habitants pour tous les cas de tuberculose.
nam/cmas
« Le non-respect des directives peut être imputable à la méconnaissance de la prise en charge de la tuberculose dans les centres que dans la gestion des maladies », a déclaré M. Tra, représentant le directeur général de la Santé et de l’Hygiène publique, Simplice Dagnan N’Cho, à l’ouverture de l’atelier d’appropriation des acteurs nationaux de toutes les directives nationales en matière de lutte contre la tuberculose.
La Côte d’Ivoire a toujours accordé une place de choix à la révision régulière de ses directives, en matière de prise en charge de la tuberculose, à la lumière des stratégies successives adoptées par l’OMS. À savoir la stratégie DOTS en 1995, la stratégie Halte à la tuberculose en 2006 et la stratégie ""End TB en 2015 censée mettre fin à la tuberculose à l’horizon 2035.
« Des insuffisances sont cependant observées dans l’application effective des directives élaborées par le Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, à travers le Programme national de lutte contre la tuberculose tant en ce qui concerne la prise en charge de la tuberculose dans les centres, que dans la gestion de la maladie », a signifié Dr Tra.
Il s’est toutefois félicité de ce que la Côte d’Ivoire dispose suffisamment de structures d’offres de soins antituberculeux, avec une couverture nationale actuelle d’un CDT (centre de diagnostic et de traitement) pour 96 402 habitants au regard de la norme admise par l’OMS qui est de un CDT pour 100 000 habitants.
« La couverture du pays en centres de prise en charge étant donc désormais acquise dans notre pays, nous devons nous accorder la priorité à la qualité des services offerts aux populations dans ces centres », a exhorté le représentant du directeur général de la santé.
Selon le rapport 2015 de l’ONUSIDA, la prévalence du VIH dans la population générale en Côte d’Ivoire est estimée à 3,2%. Ainsi, le pays se trouve dans une situation d’épidémie généralisée pour le VIH qui entretient l’épidémie de la tuberculose, puisqu’une proposition de 20 à 25% des cas notifiés peut être attribuée à l’infection à VIH.
En Côte d’Ivoire, 54% des malades de la tuberculose sont des jeunes de 15 à 45 ans. Le pays notifie, presque tous les ans, une moyenne de 22 000 nouveaux cas (environ 21 710 en 2016), toutes formes confondues. L’incidence notifiée des nouveaux cas de tuberculose contagieux est de 60 cas pour 100 000 habitants en 2016. Cette incidence est de 91 cas pour 100 000 habitants pour tous les cas de tuberculose.
nam/cmas