Abidjan, 22 nov (AIP) - Après le premier déroulé sur la période 2012 à 2017, le gouvernement a élaboré un deuxième Programme national d’investissement agricole (PNIA) qui va être mis en œuvre de 2018 à 2025 autour de six domaines comprenant notamment le renforcement et le développement de la valeur ajoutée en matière d’agriculture, de gestion des forêts, d’élevage et de la production halieutique.
Le PNIA 2 a été adopté en conseil des ministres mercredi. Conçu en cohérence avec la première version, à en croire le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, le programme est l’unique cadre harmonisé de l’ensemble des interventions de l’Etat dans le secteur agricole.
D’un coût global de 11 905 milliards francs CFA, il va être déployé de manière séquencée sur les périodes 2018-2020 et 2021-2025.
Selon M. Nabagné Koné, ce deuxième programme a été notamment motivé par la nécessité de mettre en place des stratégies plus intégrées tout le long de la chaîne de valeurs des produits agricoles.
Articulé également autour de la simulation d’une croissance inclusive en vue de garantir le développement rural et le bien-être des populations vivant en milieu rural, le PNIA 2, à en croire M Nabagné Koné, apporte une réponse à la nécessité d’une meilleure synergie d’actions et de résultats entre les différentes activités dans le secteur agricole.
Le programme innove notamment avec la création de ce qu’il sera désormais appelé des agropoles. Neuf agropoles ont été définis qui couvrent l’ensemble du territoire national.
« Chaque zone intégrera en amont toutes les activités qui permettent d’améliorer la production agricole de la zone concernée et en aval, prendra en compte toutes les activités et besoins des acteurs privés et publics pour la conservation, la transformation, la commercialisation des produits agricoles de la zone concernée », a expliqué le porte-parole du gouvernement.
Dressant un bilan du PNIA 1, le ministre Nabagné Koné a souligné le fait qu’il a permis une « croissance importante de la production agricole en Côte d’Ivoire ». Il a informé qu’en matière de cultures pérennes, l’on est passé d’une production totale de 4,6 millions de tonnes en 2011 à 5,1 millions de tonnes en 2016. Pour les cultures vivrières, l’on est passé d’une production de 11,8 millions de tonnes en 2011 à 16,4 millions en 2016.
Le porte parole du gouvernement a déploré cependant le fait que le bilan de ce premier programme ait laissé ressortir une sous exploitation du potentiel agro-industriel, avec une tendance à la stagnation des taux de transformation des principales cultures de rentes notamment du cacao et de l’anacarde.
(AIP)
kg/fmo
Le PNIA 2 a été adopté en conseil des ministres mercredi. Conçu en cohérence avec la première version, à en croire le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, le programme est l’unique cadre harmonisé de l’ensemble des interventions de l’Etat dans le secteur agricole.
D’un coût global de 11 905 milliards francs CFA, il va être déployé de manière séquencée sur les périodes 2018-2020 et 2021-2025.
Selon M. Nabagné Koné, ce deuxième programme a été notamment motivé par la nécessité de mettre en place des stratégies plus intégrées tout le long de la chaîne de valeurs des produits agricoles.
Articulé également autour de la simulation d’une croissance inclusive en vue de garantir le développement rural et le bien-être des populations vivant en milieu rural, le PNIA 2, à en croire M Nabagné Koné, apporte une réponse à la nécessité d’une meilleure synergie d’actions et de résultats entre les différentes activités dans le secteur agricole.
Le programme innove notamment avec la création de ce qu’il sera désormais appelé des agropoles. Neuf agropoles ont été définis qui couvrent l’ensemble du territoire national.
« Chaque zone intégrera en amont toutes les activités qui permettent d’améliorer la production agricole de la zone concernée et en aval, prendra en compte toutes les activités et besoins des acteurs privés et publics pour la conservation, la transformation, la commercialisation des produits agricoles de la zone concernée », a expliqué le porte-parole du gouvernement.
Dressant un bilan du PNIA 1, le ministre Nabagné Koné a souligné le fait qu’il a permis une « croissance importante de la production agricole en Côte d’Ivoire ». Il a informé qu’en matière de cultures pérennes, l’on est passé d’une production totale de 4,6 millions de tonnes en 2011 à 5,1 millions de tonnes en 2016. Pour les cultures vivrières, l’on est passé d’une production de 11,8 millions de tonnes en 2011 à 16,4 millions en 2016.
Le porte parole du gouvernement a déploré cependant le fait que le bilan de ce premier programme ait laissé ressortir une sous exploitation du potentiel agro-industriel, avec une tendance à la stagnation des taux de transformation des principales cultures de rentes notamment du cacao et de l’anacarde.
(AIP)
kg/fmo
