Abidjan - Basées à Kafikaha, village situé à 26 km de Korhogo, dans le Nord ivoirien, des femmes rurales ont parcouru plusieurs centaines de kilomètres pour participer au Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA), ouvert le 17 novembre, où elles espèrent conclure des partenariats pour développer leurs activités de cultures vivrières pour la sécurité alimentaire, surtout pour la pérennisation des cantines scolaires.
Ces femmes, regroupées en groupement coopérative, sont présentes exposent des échantillons de leurs productions, Riz, mil, maïs, patates douces, etc., déjà transformés par elle-même, au stand du Programme alimentaire mondiale (PAM) dont elles bénéficient d’un projet de renforcement de la sécurité alimentaire à travers la promotion des cantines scolaires.
« Nous contente d’arriver pour la première fois à Abidjan pour certaines parmi nous, mais notre objectif à ce SARA, c’est que le monde entier nous connaisse et sache ce que nous faisons ; et sache que nous les petites agricultrices, nous sommes au village mais nous pouvons servir. Nous sommes là pour avoir des partenaires et développer nos activités », a confié à l’AIP la présidente du groupement des femmes de Kafiokaha, Assita Coulibaly.
Approvisionner les cantines scolaires
Dans le cadre de ce projet, en cours depuis six mois, le PAM a mis à la disposition de ces femmes divers équipements dont des tricycles, des bœufs d’attelage, des arrosoirs, des brouettes, des grillages pour faire les clôtures. « Nous avons aussi reçu une formation technique. Donc ces produits que vous voyez là, c’est le résultat de tout cet appui », ajoute Mme Coulibaly.
Après les récoltes, une partie de la production est servi à la cantine scolaire du village, une partie réservée à la consommation des familles des membres du groupement, et la troisième partie sert à la transformation et la commercialisation.
« Un exemple de réussite »
« Ce groupement est un exemple de réussite vis à-vis du renforcement de la résilience des petits agriculteurs ou des populations vulnérables, surtout en milieu rural », affirme Philippe Séone, chef d’agence du PAM à Korhogo, qui couvre tout le Nord et l’Est, indiquant que ce projet concerne 10 groupements dans 10 villages du Nord, et permet d’assister plus de 200.000 enfants sur l’étendue du territoire.
Ce projet, dit-il, au-delà des cantines scolaires et la sécurité alimentaire, touche à la fois plusieurs domaines, notamment l'autonomisation de la femme, la nutrition, le développement durable.
« Mais l’indication du succès d’un programme, c’est la pérennisation : c’est de pouvoir s’assurer qu’après le retrait du PAM, le programme peut continuer. C’est pourquoi nous sommes au SARA avec ces femmes pour présenter des résultats formidables que nous avons pu obtenir avec elles. Pour dire qu’aujourd’hui, ces femmes comptent dans la sécurité alimentaire », poursuit-il.
"Prêtes pour de grands projets"
M. Séone espère que les femmes de Kafiokaha nouent des contacts avec le privé, des services de l’Etat, des fondations, des bonnes volontés, « afin qu’elles puissent non seulement bénéficier d’un renforcement de capacité, et pour que cet élan puisse d’étendre à d’autres villages ».
« Nous avons eu beaucoup de contacts et des promesses ; nous attendons… nous prions », espère la présidente du groupement des femmes de Kafiokaha, estimant que ce programme, qui leur permet d'augmenter significativement leurs productions, tout en respectant les normes nutritionnelles internationales, est en train de changer leurs vies.
« Par exemple concernant l’utilisation des intrants comme l’engrais, des semences, etc., c’est nous-mêmes qui formons maintenant nos maris à les utiliser», illustre-t-elle, la mine souriante.
« Maintenant, je peux dire que nous sommes vraiment prêtes pour tenter de grands projets dans le vivrier », promet Aïssata Coulibaly.
Le SARA 2017 prend fin dimanche.
tm
Ces femmes, regroupées en groupement coopérative, sont présentes exposent des échantillons de leurs productions, Riz, mil, maïs, patates douces, etc., déjà transformés par elle-même, au stand du Programme alimentaire mondiale (PAM) dont elles bénéficient d’un projet de renforcement de la sécurité alimentaire à travers la promotion des cantines scolaires.
« Nous contente d’arriver pour la première fois à Abidjan pour certaines parmi nous, mais notre objectif à ce SARA, c’est que le monde entier nous connaisse et sache ce que nous faisons ; et sache que nous les petites agricultrices, nous sommes au village mais nous pouvons servir. Nous sommes là pour avoir des partenaires et développer nos activités », a confié à l’AIP la présidente du groupement des femmes de Kafiokaha, Assita Coulibaly.
Approvisionner les cantines scolaires
Dans le cadre de ce projet, en cours depuis six mois, le PAM a mis à la disposition de ces femmes divers équipements dont des tricycles, des bœufs d’attelage, des arrosoirs, des brouettes, des grillages pour faire les clôtures. « Nous avons aussi reçu une formation technique. Donc ces produits que vous voyez là, c’est le résultat de tout cet appui », ajoute Mme Coulibaly.
Après les récoltes, une partie de la production est servi à la cantine scolaire du village, une partie réservée à la consommation des familles des membres du groupement, et la troisième partie sert à la transformation et la commercialisation.
« Un exemple de réussite »
« Ce groupement est un exemple de réussite vis à-vis du renforcement de la résilience des petits agriculteurs ou des populations vulnérables, surtout en milieu rural », affirme Philippe Séone, chef d’agence du PAM à Korhogo, qui couvre tout le Nord et l’Est, indiquant que ce projet concerne 10 groupements dans 10 villages du Nord, et permet d’assister plus de 200.000 enfants sur l’étendue du territoire.
Ce projet, dit-il, au-delà des cantines scolaires et la sécurité alimentaire, touche à la fois plusieurs domaines, notamment l'autonomisation de la femme, la nutrition, le développement durable.
« Mais l’indication du succès d’un programme, c’est la pérennisation : c’est de pouvoir s’assurer qu’après le retrait du PAM, le programme peut continuer. C’est pourquoi nous sommes au SARA avec ces femmes pour présenter des résultats formidables que nous avons pu obtenir avec elles. Pour dire qu’aujourd’hui, ces femmes comptent dans la sécurité alimentaire », poursuit-il.
"Prêtes pour de grands projets"
M. Séone espère que les femmes de Kafiokaha nouent des contacts avec le privé, des services de l’Etat, des fondations, des bonnes volontés, « afin qu’elles puissent non seulement bénéficier d’un renforcement de capacité, et pour que cet élan puisse d’étendre à d’autres villages ».
« Nous avons eu beaucoup de contacts et des promesses ; nous attendons… nous prions », espère la présidente du groupement des femmes de Kafiokaha, estimant que ce programme, qui leur permet d'augmenter significativement leurs productions, tout en respectant les normes nutritionnelles internationales, est en train de changer leurs vies.
« Par exemple concernant l’utilisation des intrants comme l’engrais, des semences, etc., c’est nous-mêmes qui formons maintenant nos maris à les utiliser», illustre-t-elle, la mine souriante.
« Maintenant, je peux dire que nous sommes vraiment prêtes pour tenter de grands projets dans le vivrier », promet Aïssata Coulibaly.
Le SARA 2017 prend fin dimanche.
tm