Bondoukou, 02 déc (AIP) - Le président du collectif des Ong exerçant dans le domaine de la santé, Gbadja Beugré Sylvestre a invité la population de Bondoukou (Nord-est, région du Gontougo) à s’impliquer dans l’élimination du VIH/Sida, lors de la célébration, vendredi, de la journée mondiale de la lutte contre cette pandémie.
« Pour éliminer le VIH/Sida, il faut l’implication de tous », a-t-il fait savoir. Il a salué les leaders religieux des camps de prière et l’association des praticiens de la médecine traditionnelle qui ont accepté de collaborer avec le district sanitaire de Bondoukou et l’Ong la Colombe ivoirienne pour le bien-être social (CIBES) dans la référence des patients suspects du VIH/sida et de la tuberculose.
Selon M. Gbadja, grâce à cette collaboration, sur 181 malades repérés par la CIBES, 27 d’entre eux ont été dépistés positifs et mis sous traitement ARV dans les centres de prise en charge pour le dernier semestre de l’année 2017, soit un taux de prévalence de 9, 39% supérieur au taux national estimé à 2,2%.
Il a invité ses pairs à développer de nouvelles stratégies de lutte en prenant en compte les réalités du district du Zanzan, sollicitant, par la même occasion, le comité régional de lutte contre le Sida, les services des collectivités locales ainsi que les personnes morales et physiques pour leur soutien à l’action de la lutte contre cette pandémie.
«Malgré tous nos efforts, il reste encore beaucoup à faire», a-t-il fait savoir, déplorant le fait que le district du Zanzan soit classé zone prioritaire par les partenaires de lutte contre le VIH/Sida en Côte d’Ivoire du fait de son taux de prévalence estimé à 5%, un des taux les plus élevé sur le plan national.
« Nous sollicitons davantage la contribution de tous pour apporter le message de la lutte contre le VIH/Sida à ceux qui sont encore réticents à la prévention », a-t-il lancé.
La journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida dont le thème national est « Prévention pour tous » a pour slogan « parce que l’élimination du Sida, c’est maintenant ou jamais ».
(AIP)
zaar/kam
« Pour éliminer le VIH/Sida, il faut l’implication de tous », a-t-il fait savoir. Il a salué les leaders religieux des camps de prière et l’association des praticiens de la médecine traditionnelle qui ont accepté de collaborer avec le district sanitaire de Bondoukou et l’Ong la Colombe ivoirienne pour le bien-être social (CIBES) dans la référence des patients suspects du VIH/sida et de la tuberculose.
Selon M. Gbadja, grâce à cette collaboration, sur 181 malades repérés par la CIBES, 27 d’entre eux ont été dépistés positifs et mis sous traitement ARV dans les centres de prise en charge pour le dernier semestre de l’année 2017, soit un taux de prévalence de 9, 39% supérieur au taux national estimé à 2,2%.
Il a invité ses pairs à développer de nouvelles stratégies de lutte en prenant en compte les réalités du district du Zanzan, sollicitant, par la même occasion, le comité régional de lutte contre le Sida, les services des collectivités locales ainsi que les personnes morales et physiques pour leur soutien à l’action de la lutte contre cette pandémie.
«Malgré tous nos efforts, il reste encore beaucoup à faire», a-t-il fait savoir, déplorant le fait que le district du Zanzan soit classé zone prioritaire par les partenaires de lutte contre le VIH/Sida en Côte d’Ivoire du fait de son taux de prévalence estimé à 5%, un des taux les plus élevé sur le plan national.
« Nous sollicitons davantage la contribution de tous pour apporter le message de la lutte contre le VIH/Sida à ceux qui sont encore réticents à la prévention », a-t-il lancé.
La journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida dont le thème national est « Prévention pour tous » a pour slogan « parce que l’élimination du Sida, c’est maintenant ou jamais ».
(AIP)
zaar/kam