San Pedro, 03 déc (AIP) – Le Comité régional de lutte contre cette pandémie, présidé par le préfet de la région de San Pedro, a organisé samedi, à la "Place de l’indépendance" de la cité portuaire, la 30ème journée mondiale de lutte contre le Sida, à l’occasion de laquelle le Directeur régional de la Santé, N’Dri Roger, a indiqué que cette pandémie demeure une grande menace pour les populations, au regard des derniers statistiques.
Faisant le point au niveau de la région sanitaire du Gbôklé-Nawa-San Pedro, Dr N’Dri, a révélé que cette région sanitaire a enregistré une hausse de sa prévalence, passée de 4,2% en 2005 à 4,3% en 2012, selon l’enquête démographique de santé. A l’inverse au plan national, la tendance est à la régression de la prévalence nationale, qui est passée de 8% en 2010 à 2,7% en 2016, selon les estimations de l’ONUSIDA.
Concernant le dépistage, le bilan des activités de l’année 2016, montre que 23 % des personnes qui ont fréquenté les établissements sanitaires de la région ont reçu une proposition de test de dépistage du VIH/Sida. Et 93% des personnes ayant reçu ces propositions, environ 167 000 personnes, ont accepté de faire leur test de dépistage. Parmi elles, 3 450 personnes ont été déclarées positives, soit 2%.
« Le Sida est certes une maladie grave, mais face à cette maladie, il y a des armes efficaces pour lutter et pour la vaincre. Aujourd’hui, le Sida ne devrait plus faire peur, ni constituer une menace, car les moyens pour le vaincre existent et sont gratuits », a déclaré Dr N’Dri.
Selon le responsable de la santé, une personne séropositive qui prend régulièrement ses médicaments ne peut plus transmettre la maladie, au bout de six mois de traitement, parce que « sa charge virale devient indétectable, c’est-à-dire que le virus a pratiquement disparu dans son sang ». La lutte actuelle, a-t-il souligné, est de détecter le maximum de personnes vivants avec le VIH et de les mettre sous traitement en les sensibilisant à l’observance afin de briser la chaîne de transmission du VIH ».
(AIP)
jmk/kam
Faisant le point au niveau de la région sanitaire du Gbôklé-Nawa-San Pedro, Dr N’Dri, a révélé que cette région sanitaire a enregistré une hausse de sa prévalence, passée de 4,2% en 2005 à 4,3% en 2012, selon l’enquête démographique de santé. A l’inverse au plan national, la tendance est à la régression de la prévalence nationale, qui est passée de 8% en 2010 à 2,7% en 2016, selon les estimations de l’ONUSIDA.
Concernant le dépistage, le bilan des activités de l’année 2016, montre que 23 % des personnes qui ont fréquenté les établissements sanitaires de la région ont reçu une proposition de test de dépistage du VIH/Sida. Et 93% des personnes ayant reçu ces propositions, environ 167 000 personnes, ont accepté de faire leur test de dépistage. Parmi elles, 3 450 personnes ont été déclarées positives, soit 2%.
« Le Sida est certes une maladie grave, mais face à cette maladie, il y a des armes efficaces pour lutter et pour la vaincre. Aujourd’hui, le Sida ne devrait plus faire peur, ni constituer une menace, car les moyens pour le vaincre existent et sont gratuits », a déclaré Dr N’Dri.
Selon le responsable de la santé, une personne séropositive qui prend régulièrement ses médicaments ne peut plus transmettre la maladie, au bout de six mois de traitement, parce que « sa charge virale devient indétectable, c’est-à-dire que le virus a pratiquement disparu dans son sang ». La lutte actuelle, a-t-il souligné, est de détecter le maximum de personnes vivants avec le VIH et de les mettre sous traitement en les sensibilisant à l’observance afin de briser la chaîne de transmission du VIH ».
(AIP)
jmk/kam
