Afin de rajeunir son parc automobile, lutter contre la dégradation des routes et contre le réchauffement climatique, le Gouvernement ivoirien a adopté, lors de son conseil de ministres de ce mercredi, deux décrets portant limitation de l’âge des véhicules d’occasion importés en Côte d’Ivoire.
Le premier décret fixe l’âge limite des véhicules d’occasion importés en Côte d’Ivoire en fonction du type de véhicule et de l’activité à laquelle il est affecté. Ainsi, l’âge limite des véhicules automobiles d’occasion importés, affectés au transport public de personnes ou de marchandises, est fixé à cinq ans pour les taxis, sept ans pour les minicars de 09 à 34 places ainsi que pour les camionnettes jusqu’à 5 tonnes et dix ans pour les cars de plus de 34 places, les camions de 05 à 10 tonnes et les camions de plus de 10 tonnes.
Aussi, l’âge limite des véhicules de tourisme (privé ou public) d’occasion importés est fixé à cinq ans à compter de la date de leur première mise en circulation à l’étranger.
"Nous sommes interpellés par nos compatriotes sur l’état des véhicules qui circulent sur nos routes. Avec la SITCA l’enquête a indiqué que 75% du parc automobile en Côte d`Ivoire ont un âge au dessus de 16 ans, plus de 15%, surtout des camions ont plus de 21 ans d’âge." a déclaré cet après-midi le ministre des transports, Amadou Koné, lors d’une conférence de presse.
Néanmoins, le ministre a rassuré que ces décrets ne signifient pas que les importations de véhicules sont proscrites, mais cela se fera désormais à partir d’un certains age afin de réduire significativement le nombre croissant d’accidents de la route ainsi que les gaz polluants qui induisent de graves problèmes de santé et nuisent considérablement à l’environnement.
Pour ceux qui ont déjà commandé des véhicules, M. Koné a indiqué qu"il ont trois mois (jusqu’en mars 2018) pour faire venir leurs véhicules dans les conditions préalables, passé ce délai, ils tombent sous le coup des nouveaux décrets et ne pourront recevoir leur véhicules sur le territoire ivoirien.
Ces mesures d’accompagnement pour "éviter que les importateurs de véhicules d’occasion et les particuliers ne se retrouvent pas de voir leurs véhicules refoulés à l’entrée du territoire ivoirien. Dans ce délai de trois mois, tout le monde pourra rentrer en possession de son bien" a-t-il ajouté.
Pour les véhicules déjà en circulation sur le territoire, le conseil a donné une période d’exploitation de 10 ans tout type de véhicule confondu.
Durant cette période transitoire, le contrôle technique automobile sera renforcé et des opérations de retrait de la circulation des véhicules de transport les plus âgés auront lieu. Un arrêté interministériel fixera les tranches d’âge des véhicules concernés.
Passé les 10 ans, le deuxième décret qui fixe les durées d’exploitation des véhicules affectés au transport public ou privé de personnes ou de marchandises, à compter de la date de leur première mise en circulation sera appliqué. C’est à dire sept ans pour les taxis, dix ans pour les minicars de 09 à 34 places, les camionnettes de moins de 5 tonnes, quinze ans pour les cars de plus de 34 places et vingt ans pour les camions de 05 à 10 tonnes et les camions de plus de 10 tonnes.
Au delà de tous ces amenagements, le Gouvenrment, aux dires du ministre des transports, va mettre en partenariat avec la Banque Mondiale, une prime à la casse. Cela pour sortir les vieux véhicules du circuit, les casser et permettre aux propriétaires d’acquerir de nouveaux véhicules.
"Nous prions l’ensemble des automobilistes à se conformer aux nouvelles règles établies en matière de controle technique automobile car, nous allons être plus regardant, en collaboration avec le ministère de l’intérieur, sur l’état des véhicules qui vont circuler dans le pays" a exhorté le ministre.
Cette mesure vise à créer les conditions d’un service de transport public ou privé de personnes ou de marchandises plus sûr et plus confortable pour les usagers et qui soit en harmonie avec les objectifs de développement durable.
P. R.
Le premier décret fixe l’âge limite des véhicules d’occasion importés en Côte d’Ivoire en fonction du type de véhicule et de l’activité à laquelle il est affecté. Ainsi, l’âge limite des véhicules automobiles d’occasion importés, affectés au transport public de personnes ou de marchandises, est fixé à cinq ans pour les taxis, sept ans pour les minicars de 09 à 34 places ainsi que pour les camionnettes jusqu’à 5 tonnes et dix ans pour les cars de plus de 34 places, les camions de 05 à 10 tonnes et les camions de plus de 10 tonnes.
Aussi, l’âge limite des véhicules de tourisme (privé ou public) d’occasion importés est fixé à cinq ans à compter de la date de leur première mise en circulation à l’étranger.
"Nous sommes interpellés par nos compatriotes sur l’état des véhicules qui circulent sur nos routes. Avec la SITCA l’enquête a indiqué que 75% du parc automobile en Côte d`Ivoire ont un âge au dessus de 16 ans, plus de 15%, surtout des camions ont plus de 21 ans d’âge." a déclaré cet après-midi le ministre des transports, Amadou Koné, lors d’une conférence de presse.
Néanmoins, le ministre a rassuré que ces décrets ne signifient pas que les importations de véhicules sont proscrites, mais cela se fera désormais à partir d’un certains age afin de réduire significativement le nombre croissant d’accidents de la route ainsi que les gaz polluants qui induisent de graves problèmes de santé et nuisent considérablement à l’environnement.
Pour ceux qui ont déjà commandé des véhicules, M. Koné a indiqué qu"il ont trois mois (jusqu’en mars 2018) pour faire venir leurs véhicules dans les conditions préalables, passé ce délai, ils tombent sous le coup des nouveaux décrets et ne pourront recevoir leur véhicules sur le territoire ivoirien.
Ces mesures d’accompagnement pour "éviter que les importateurs de véhicules d’occasion et les particuliers ne se retrouvent pas de voir leurs véhicules refoulés à l’entrée du territoire ivoirien. Dans ce délai de trois mois, tout le monde pourra rentrer en possession de son bien" a-t-il ajouté.
Pour les véhicules déjà en circulation sur le territoire, le conseil a donné une période d’exploitation de 10 ans tout type de véhicule confondu.
Durant cette période transitoire, le contrôle technique automobile sera renforcé et des opérations de retrait de la circulation des véhicules de transport les plus âgés auront lieu. Un arrêté interministériel fixera les tranches d’âge des véhicules concernés.
Passé les 10 ans, le deuxième décret qui fixe les durées d’exploitation des véhicules affectés au transport public ou privé de personnes ou de marchandises, à compter de la date de leur première mise en circulation sera appliqué. C’est à dire sept ans pour les taxis, dix ans pour les minicars de 09 à 34 places, les camionnettes de moins de 5 tonnes, quinze ans pour les cars de plus de 34 places et vingt ans pour les camions de 05 à 10 tonnes et les camions de plus de 10 tonnes.
Au delà de tous ces amenagements, le Gouvenrment, aux dires du ministre des transports, va mettre en partenariat avec la Banque Mondiale, une prime à la casse. Cela pour sortir les vieux véhicules du circuit, les casser et permettre aux propriétaires d’acquerir de nouveaux véhicules.
"Nous prions l’ensemble des automobilistes à se conformer aux nouvelles règles établies en matière de controle technique automobile car, nous allons être plus regardant, en collaboration avec le ministère de l’intérieur, sur l’état des véhicules qui vont circuler dans le pays" a exhorté le ministre.
Cette mesure vise à créer les conditions d’un service de transport public ou privé de personnes ou de marchandises plus sûr et plus confortable pour les usagers et qui soit en harmonie avec les objectifs de développement durable.
P. R.