« VIH et Adolescent » tel était le thème de la conférence de presse initié par Initiative 5% ce mardi à l’Institut Français de Côte d’Ivoire. Organisé en marge de la conférence ICASA cette conférence avait pour objectif de valoriser les résultats des projets soutenus à travers Initiative 5% dans le domaine du dépistage, prise en charge et traitement du VIH pédiatrique.
Cette conférence de presse s’est déroulé en présence des porteurs de projets, des représentants d’Expertise France et de la conseillère régionale en santé mondiale. Après un bref rappel des actions soutenues par Expertise France, les partenaires bénéficiaires des actions ont pris la parole tour à tour pour exposer leurs résultats. Ainsi Karim Diop a exposé sur les résultats de la recherche opérationnelle ‘‘SNAC’S’’. Selon lui deux ans durant, l’étude a évalué l’efficacité, l’acceptabilité de la récupération nutritionnelle ambulatoire basée sur les aliments prêts à l’emploi chez les enfants et les adolescents infectés par VIH. « Elle a permis d’expérimenter et de valider l’utilisation des recommandations nutritionnelles actuellement en vigueur pour la prise en charge de la malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans et plus » a-t-il déclaré. Quant à Valeriane LeRoy du programme PAC-CI, elle a présenté le projet DEPISTNEO qui a été mise en œuvre depuis 2015visant la création d’un système d’information pour l’implantation d’une stratégie de dépistage néonatal en routine du VIH et de l’hépatite B. A en croire celle-ci un continuum de soins pour les couples mère-enfant a été créé afin de permettre d’améliorer l’accès au dépistage et au traitement précoce du VIH.
Aujourd’hui on estime à 1,4 millions le nombre d’adolescents vivants avec le VIH dans le monde, dont près d’un million entre 10 et 14 ans. Mais les différentes actions menées conjointement avec les structures spécialisées ont permis par exemple de réduire le taux de la transmission mère/enfant depuis 2000 à 56%. Si le nombre de nouvelles infections a diminué considérablement soit de 16% entre les années 2000 et 2016, il a surtout baissé chez l’enfant, passant de 300 000 à 160 000 soit un taux réel de 47%. Malgré la bonne volonté des organisations non gouvernementales qui œuvrent sur le terrain à travers des soutiens tels que ceux de Initiative 5%, les difficultés persistent. Les pays en voie de développement sont confrontés aux problèmes d’accès de manière effective aux ARV pédiatriques et surtout le manque de galéniques adaptés aux enfants et de combinaisons à dose fixe plus simple, mieux tolérées et moins chères. A en croire les initiateurs, des défis pour l’avenir restent à relever. Il s’agit notamment d’assurer une prise en charge décentralisée et de qualité sur l’ensemble des territoires nationaux, de permettre aux enfants, adolescents et adultes séropositifs de se projeter vers l’avenir, malgré une maladie chronique et potentiellement mortelle. Ils entendent aussi assurer un suivi psychologique pédiatrique de qualité aux enfants et adolescents infectés.
CK
Cette conférence de presse s’est déroulé en présence des porteurs de projets, des représentants d’Expertise France et de la conseillère régionale en santé mondiale. Après un bref rappel des actions soutenues par Expertise France, les partenaires bénéficiaires des actions ont pris la parole tour à tour pour exposer leurs résultats. Ainsi Karim Diop a exposé sur les résultats de la recherche opérationnelle ‘‘SNAC’S’’. Selon lui deux ans durant, l’étude a évalué l’efficacité, l’acceptabilité de la récupération nutritionnelle ambulatoire basée sur les aliments prêts à l’emploi chez les enfants et les adolescents infectés par VIH. « Elle a permis d’expérimenter et de valider l’utilisation des recommandations nutritionnelles actuellement en vigueur pour la prise en charge de la malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans et plus » a-t-il déclaré. Quant à Valeriane LeRoy du programme PAC-CI, elle a présenté le projet DEPISTNEO qui a été mise en œuvre depuis 2015visant la création d’un système d’information pour l’implantation d’une stratégie de dépistage néonatal en routine du VIH et de l’hépatite B. A en croire celle-ci un continuum de soins pour les couples mère-enfant a été créé afin de permettre d’améliorer l’accès au dépistage et au traitement précoce du VIH.
Aujourd’hui on estime à 1,4 millions le nombre d’adolescents vivants avec le VIH dans le monde, dont près d’un million entre 10 et 14 ans. Mais les différentes actions menées conjointement avec les structures spécialisées ont permis par exemple de réduire le taux de la transmission mère/enfant depuis 2000 à 56%. Si le nombre de nouvelles infections a diminué considérablement soit de 16% entre les années 2000 et 2016, il a surtout baissé chez l’enfant, passant de 300 000 à 160 000 soit un taux réel de 47%. Malgré la bonne volonté des organisations non gouvernementales qui œuvrent sur le terrain à travers des soutiens tels que ceux de Initiative 5%, les difficultés persistent. Les pays en voie de développement sont confrontés aux problèmes d’accès de manière effective aux ARV pédiatriques et surtout le manque de galéniques adaptés aux enfants et de combinaisons à dose fixe plus simple, mieux tolérées et moins chères. A en croire les initiateurs, des défis pour l’avenir restent à relever. Il s’agit notamment d’assurer une prise en charge décentralisée et de qualité sur l’ensemble des territoires nationaux, de permettre aux enfants, adolescents et adultes séropositifs de se projeter vers l’avenir, malgré une maladie chronique et potentiellement mortelle. Ils entendent aussi assurer un suivi psychologique pédiatrique de qualité aux enfants et adolescents infectés.
CK