Abidjan (Côte d’Ivoire) - Les financements extérieurs y compris les dons de la Banque mondiale, du Fonds monétaire internationale (FMI), de l'Union européenne et les aides extérieures ne représentent pas 20% du budget de la Côte d'Ivoire, a affirmé mardi le président ivoirien, Alassane Ouattara.
«Dans plusieurs pays africains, ces financements extérieurs représentent pourtant 50% de leurs budgets. Quand nous, nous avons besoin d'argent, nous allons sur les marchés internationaux », a ajouté M. Ouattara qui était « l'invité de la matinale» de la chaîne de télévision française Cnews.
Poursuivant, le chef de l'État ivoirien, qui a passé en revue, plusieurs questions au cours de cet entretien dont celle du terrorisme et de l'islam radical, a indiqué que ''la Côte d'Ivoire a toujours été un pays d'Islam modéré''.
« Nous avons des voisins tels que le Mali qui ont connu le terrorisme et nous en ressentons les effets », a répondu M. Ouattara expliquant dans la foulée que «La Côte d'Ivoire est l'un des rares pays au monde où le quart de la population est d'origine non ivoirienne. Sur 24 millions d'habitants, 6 millions viennent des pays voisins. Mais ces étrangers contribuent au développement de la Côte d'Ivoire ».
«Nicolas Sarkozy est mon ami, François Hollande est mon ami et Emmanuel Macron est mon ami. Tout se passe bien entre la Côte d'Ivoire et la France. Il n'y a pas de néocolonialisme ni de françafrique», a laissé entendre le président ivoirien relativement aux relations entre son pays et la France.
Dans un autre registre, notamment la question du réchauffement climatique, M. Ouattara a déclaré que « c'est au quotidien que la Côte d'Ivoire ressent le dérèglement climatique. C'est terrible pour nous qui avons l'ambition de nous développer».
Estimant que le continent africain « paye le prix de la pollution des autres », il a exhorté les « grands à prendre leurs responsabilités».
« Je prendrai ma décision en 2020», a répondu pour terminer, M. Ouattara interrogé sur son avenir politique après 2020. Le chef de l'État ivoirien, rappelle-t-on, séjourne à Paris en France où il prend part mardi, au « One Planet Summit», un sommet qui vise à évaluer la mise en œuvre de l'accord de Paris sur le climat (COP 21), notamment la mobilisation des financements promis lors de l’adoption de cet accord.
PIG/lb/ls
«Dans plusieurs pays africains, ces financements extérieurs représentent pourtant 50% de leurs budgets. Quand nous, nous avons besoin d'argent, nous allons sur les marchés internationaux », a ajouté M. Ouattara qui était « l'invité de la matinale» de la chaîne de télévision française Cnews.
Poursuivant, le chef de l'État ivoirien, qui a passé en revue, plusieurs questions au cours de cet entretien dont celle du terrorisme et de l'islam radical, a indiqué que ''la Côte d'Ivoire a toujours été un pays d'Islam modéré''.
« Nous avons des voisins tels que le Mali qui ont connu le terrorisme et nous en ressentons les effets », a répondu M. Ouattara expliquant dans la foulée que «La Côte d'Ivoire est l'un des rares pays au monde où le quart de la population est d'origine non ivoirienne. Sur 24 millions d'habitants, 6 millions viennent des pays voisins. Mais ces étrangers contribuent au développement de la Côte d'Ivoire ».
«Nicolas Sarkozy est mon ami, François Hollande est mon ami et Emmanuel Macron est mon ami. Tout se passe bien entre la Côte d'Ivoire et la France. Il n'y a pas de néocolonialisme ni de françafrique», a laissé entendre le président ivoirien relativement aux relations entre son pays et la France.
Dans un autre registre, notamment la question du réchauffement climatique, M. Ouattara a déclaré que « c'est au quotidien que la Côte d'Ivoire ressent le dérèglement climatique. C'est terrible pour nous qui avons l'ambition de nous développer».
Estimant que le continent africain « paye le prix de la pollution des autres », il a exhorté les « grands à prendre leurs responsabilités».
« Je prendrai ma décision en 2020», a répondu pour terminer, M. Ouattara interrogé sur son avenir politique après 2020. Le chef de l'État ivoirien, rappelle-t-on, séjourne à Paris en France où il prend part mardi, au « One Planet Summit», un sommet qui vise à évaluer la mise en œuvre de l'accord de Paris sur le climat (COP 21), notamment la mobilisation des financements promis lors de l’adoption de cet accord.
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