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Politique Publié le jeudi 14 décembre 2017 | Notre Voie

Tournée à Agou-Bécédi et Yakassé Mé/ Agnès Monnet : «Le fait qu’aucun militant n’ait quitté le parti est une chance pour le Fpi»

© Notre Voie Par Amah SALIOU
Mme Agnès Monnet, Secrétaire générale du Front populaire ivoirien (FPI)
Vendredi 07 octobre 2016.
La secrétaire générale du Front populaire ivoirien et porte-parole du parti, Agnès Monnet a réaffirmé sa foi dans un Fpi réunifié, dans la perspective des échéances de 2020, le week-end dernier, lors d’une rencontre avec les militants du Front populaire ivoirien, dans les localités de Yakassé Mé, Boudépé et Diapé. « Le fait qu’aucun militant n’ait quitté le parti jusque-là est une chance pour le Front populaire ivoirien », s’est-elle réjouie.
La secrétaire générale et porte-parole a expliqué que le parti de Laurent Gbagbo a des chances pour rebondir en 2020 en scellant son union. Condition sine qua non pour sa victoire aux prochaines échéances électorales. A cet égard, elle a indiqué que les choses s’annoncent aisées d’autant que malgré les divergences de vues entre les uns et les autres les autres, tous les militants sont restés dans le parti.
Mme Monnet a confirmé des démarches au haut niveau pour amener tous les dignitaires du parti à s’accorder sur la nécessité d’aller à la paix pour le bonheur des militants. Elle a par ailleurs souligné que la réconciliation interne est importance pour l’issue du procès de Laurent Gbagbo, l’ancien chef de l’Etat injustement détenu à La Haye.
La N°2 du Fpi a demandé aux militants d’Agou, de Yakassé Mé et de Bécédi de rester debout dans la perspective des joutes électorales à venir. «Les résultats des législatives n’ont pas été à la hauteur de nos attentes, mais comme l’a dit l’ex-chef de Yakassé Mé, le serpent n’est pas mort, donc il ne faut pas laisser tomber le bâton», a-t-elle martelé. Par ailleurs, elle a estimé qu’il faut poursuivre la lutte car la situation du pays l’exige. Agnès Monnet a dénoncé la paupérisation grandissante malgré les tendances flatteuses de l’économie.
L’autre situation qu’elle a décriée est la baisse du cours du cacao, principale source de revenu des paysans, là où Ghana voisin, ce produit est vendu à 950 FCFA le kilogramme.
L’ancienne maire d’Agou a fait savoir que beaucoup de paysans qui veulent être mieux rémunérés du fruit de leur labeur sont traqués parce qu’ils veulent vendre leur cacao au Ghana.
La secrétaire générale et porte-parole du Fpi n’a pas manqué de dénoncer l’insécurité qui sévit dans le pays avec la multiplication des agressions.
Autre sujet évoqué, les problèmes liés à la scolarisation qui font qu’aujourd’hui, beaucoup d’enfants sont laissés pour compte, faute de moyens.
Dans toutes les localités, la secrétaire générale et sa délégation ont été encouragées à poursuivre leur travail inlassable pour la restauration de l’union au Fpi.

César ébrokié
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