Depuis le lundi 18 décembre 2017, M. Hubert Oulaye, comparaît devant la Cour d’assises d’Abidjan où il est poursuivi, en compagnie de M. Maurice Djiré, pour « complicité d’assassinat ».
Tous deux sont accusés par la justice ivoirienne d’être les principaux instigateurs et organisateurs d’une attaque de miliciens libériens contre des troupes onusiennes en juin 2012 qui a fait quinze (15) morts dont sept (7) militaires du contingent nigérien de l’Onuci et huit (8) civils à Sao dans la région de Guiglo.
Selon l’acte d’accusation, M. Hubert Oulaye est accusé d’avoir fourni, via des intermédiaires, la somme de deux millions de francs CFA à ces miliciens pour acheter des armes en vue de perpétrer ces attaques, alors qu’il vivait encore en exil au Ghana.
Plusieurs journaux, à l’issue de l’audience, rapportent que M. Hubert Oulaye a affirmé à la barre « j’informe la Cour que le Président de mon parti à l’époque m’avait adressé une lettre d’interpellation dans laquelle il me mettait en garde contre l’organisation du Congrès de Mama, sous peine de représailles. Pour un conflit interne ce Président avait fait ampliation de cette lettre de menace au ministre de l’intérieur et au procureur général. Les raisons de mon arrestation au lendemain de l’organisation du Congrès de Mama sont donc à rechercher ailleurs que dans cette affaire de la mort de casques bleus nigériens".
Les accusations portées contre M. Hubert Oulaye par la justice ivoirienne sont claires et à aucun moment, le Président du Front Populaire Ivoirien (FPI) et le « congrès » de Mama n’ont été cités par les magistrats. Il est donc vain de vouloir créer un lien entre le procès dans le quel M. Oulaye est impliqué et une bataille interne pour le contrôle du parti.
Comment comprendre la ligne de défense de M. Oulaye et sa volonté de chercher, coûte que coûte, à impliquer M. Affi N’Guessan dans ses démêlés avec la justice alors que M. Ouattara, son régime et sa justice qui le poursuivent sont là, connus de tous et de lui-même. Est-ce par peur, par lâcheté ou par volonté de nuire qu’il préfère trouver chez le Président du FPI, le bouc émissaire idéal au lieu de s’attaquer au régime liberticide de M. Alassane Ouattara ?
Le courrier envoyé à M. Hubert Oulaye, s’inscrit dans le strict cadre du respect de la discipline interne du parti. Chaque fois que cela s’est avéré nécessaire, le Président du parti a été amené à interpeller les camarades concernés pour les engager à respecter les textes du parti. Cela fut le cas, lorsque le vice-président Sangaré a, de façon illégale, décidé d’organiser une fête de la liberté à Akouré au nom du FPI.
Le Président du FPI ne peut pas travailler à la libération des détenus à travers le dialogue politique, consacrer des ressources financières du parti à leur défense et dans le même temps comploter avec le régime de M. Ouattara en vue de l’arrestation des cadres du parti.
Nous rappelons, à toutes fins utiles, que M. Djiré Maurice qui n’était pas au « congrès » de Mama est pourtant lui aussi poursuivi en compagnie M. Hubert Oulaye, du même chef d’accusation de « complicité d’assassinat ». Il n’y a aucune corrélation entre le « congrès » de Mama et l’arrestation des personnes concernées.
Le Président du FPI n’est donc ni de prêt ni de loin concerné par les arrestations arbitraires et les détentions abusives opérées par le régime de M. Alassane Ouattara.
Le FPI condamne toute tentative d’association du Président du parti aux pratiques dictatoriales de ce régime et invite M. Hubert Oulaye et sa défense à consacrer leur énergie à répondre aux accusations du régime.
Le FPI invite les uns et les autres à la retenue et exhorte chacune et chacun à s’engager résolument dans le chantier de l’unité du Parti, toutes choses qui permettront de mettre fin à la justice des vainqueurs, de libérer les détenus politiques, de faire cesser la souffrance du peuple et de reconquérir le pouvoir.
Fait à Abidjan le 20 décembre 2017
Pour le FPI, la Secrétaire Générale, porte-parole du parti
Agnès Monnet
Tous deux sont accusés par la justice ivoirienne d’être les principaux instigateurs et organisateurs d’une attaque de miliciens libériens contre des troupes onusiennes en juin 2012 qui a fait quinze (15) morts dont sept (7) militaires du contingent nigérien de l’Onuci et huit (8) civils à Sao dans la région de Guiglo.
Selon l’acte d’accusation, M. Hubert Oulaye est accusé d’avoir fourni, via des intermédiaires, la somme de deux millions de francs CFA à ces miliciens pour acheter des armes en vue de perpétrer ces attaques, alors qu’il vivait encore en exil au Ghana.
Plusieurs journaux, à l’issue de l’audience, rapportent que M. Hubert Oulaye a affirmé à la barre « j’informe la Cour que le Président de mon parti à l’époque m’avait adressé une lettre d’interpellation dans laquelle il me mettait en garde contre l’organisation du Congrès de Mama, sous peine de représailles. Pour un conflit interne ce Président avait fait ampliation de cette lettre de menace au ministre de l’intérieur et au procureur général. Les raisons de mon arrestation au lendemain de l’organisation du Congrès de Mama sont donc à rechercher ailleurs que dans cette affaire de la mort de casques bleus nigériens".
Les accusations portées contre M. Hubert Oulaye par la justice ivoirienne sont claires et à aucun moment, le Président du Front Populaire Ivoirien (FPI) et le « congrès » de Mama n’ont été cités par les magistrats. Il est donc vain de vouloir créer un lien entre le procès dans le quel M. Oulaye est impliqué et une bataille interne pour le contrôle du parti.
Comment comprendre la ligne de défense de M. Oulaye et sa volonté de chercher, coûte que coûte, à impliquer M. Affi N’Guessan dans ses démêlés avec la justice alors que M. Ouattara, son régime et sa justice qui le poursuivent sont là, connus de tous et de lui-même. Est-ce par peur, par lâcheté ou par volonté de nuire qu’il préfère trouver chez le Président du FPI, le bouc émissaire idéal au lieu de s’attaquer au régime liberticide de M. Alassane Ouattara ?
Le courrier envoyé à M. Hubert Oulaye, s’inscrit dans le strict cadre du respect de la discipline interne du parti. Chaque fois que cela s’est avéré nécessaire, le Président du parti a été amené à interpeller les camarades concernés pour les engager à respecter les textes du parti. Cela fut le cas, lorsque le vice-président Sangaré a, de façon illégale, décidé d’organiser une fête de la liberté à Akouré au nom du FPI.
Le Président du FPI ne peut pas travailler à la libération des détenus à travers le dialogue politique, consacrer des ressources financières du parti à leur défense et dans le même temps comploter avec le régime de M. Ouattara en vue de l’arrestation des cadres du parti.
Nous rappelons, à toutes fins utiles, que M. Djiré Maurice qui n’était pas au « congrès » de Mama est pourtant lui aussi poursuivi en compagnie M. Hubert Oulaye, du même chef d’accusation de « complicité d’assassinat ». Il n’y a aucune corrélation entre le « congrès » de Mama et l’arrestation des personnes concernées.
Le Président du FPI n’est donc ni de prêt ni de loin concerné par les arrestations arbitraires et les détentions abusives opérées par le régime de M. Alassane Ouattara.
Le FPI condamne toute tentative d’association du Président du parti aux pratiques dictatoriales de ce régime et invite M. Hubert Oulaye et sa défense à consacrer leur énergie à répondre aux accusations du régime.
Le FPI invite les uns et les autres à la retenue et exhorte chacune et chacun à s’engager résolument dans le chantier de l’unité du Parti, toutes choses qui permettront de mettre fin à la justice des vainqueurs, de libérer les détenus politiques, de faire cesser la souffrance du peuple et de reconquérir le pouvoir.
Fait à Abidjan le 20 décembre 2017
Pour le FPI, la Secrétaire Générale, porte-parole du parti
Agnès Monnet