« Nous sommes aux fêtes de fin et de début d’année, j’exhorte mes pairs à l’application du règlement 14 de l’union économique monétaire ouest africaine (UEMOA). Car Il y va de notre avantage, nous qui sommes les premiers usagers de la route. Si nous évitons la surcharge nous évitons de détruire nos routes et nos camions ont une durée vie longue. Ensuite avec nos partenaires nous sommes protégés des accidents » a déclaré le 24 Décembre 2017 Coulibaly Seydou président du conseil d’administration (PCA) de la compagnie de transports des savanes (UTS). C’était à l’occasion d’une rencontre de sensibilisation entre transporteurs à Korhogo au Nord de la Côte d’Ivoire. « Nous devons tous accompagner le ministre des transports Amadou Koné, , le premier ministre, ministre du budget et du portefeuille de l’état Amadou Gon Coulibaly et le président de la république Alassane Ouattara dans l’application stricte du règlement 14 de l’UEMOA en nous impliquant tous à la sensibilisation des frères transporteurs de passagers et de marchandises dans nos villages , hameaux, aux frontières terrestres et même au delà du pays parce qu’il s’agit de notre métier, de notre vie , celle de nos famille , on scolarise les enfants à l’école , soigne la famille. Donc nous devrons conscience pour vulgariser partout ce règlement 14 de l’UEMOA parce que ce n’est pas seulement une affaire de gouvernement » a précisé Coulibaly Seydou. Des échanges entre acteurs et usagers de la route ont été les temps forts de cette rencontre.. Pour rappel tous les pays de l’UEMOA dont la Côte d’Ivoire ont prit l’engagement de s’investir dans le respect du règlement N°14/2005/CM/UEMOA relatif à l’harmonisation des normes et des procédures de contrôle du gabarit, du poids, et de la charge à l’Essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les Etats membres de l’union.
«L’application intégrale du règlement 14 a pour but de préserver les infrastructures routières et de contribuer à la durabilité des investissements réalisés dans les routes. Les transporteurs, conducteurs de véhicules lourds, opérateurs économiques et associations de consommateurs sur son application et les avantages de la préservation de nos routes».
En Côte d’Ivoire, c’est à compter du 1er mars 2018, la non application du règlement N° 14 sera sanctionnée par une série d’amende pour infraction au respect desdites normes, émanent des dispositions des Articles 4 à 14. « Toute surcharge constatée au-delà des limites réglementaires du poids total en charge du véhicule ou de l’ensemble de véhicules est passible d’une amende calculée sur la base de : 20 000 FCFA par tonne de surcharge pour un transport national et 60 000 FCFA par tonne de surcharge pour un transport inter-États. Une tolérance de 5% du poids total en charge est cependant accordée pour tenir compte de la marge de fiabilité du matériel de pesage. Une amende additive dans le cas des transports d’hydrocarbures, d’explosifs et de certaines marchandises dangereuses est prévue. En plus de l’amende susvisée, l’exploitant du véhicule en surcharge est sanctionné d’une amende additive dont le montant est fixé proportionnellement au dommage causé à la route par le véhicule au cours de son déplacement vers le lieu indiqué, du fait de sa surcharge.
Elie KONE, une correspondance particulière à Korhogo
«L’application intégrale du règlement 14 a pour but de préserver les infrastructures routières et de contribuer à la durabilité des investissements réalisés dans les routes. Les transporteurs, conducteurs de véhicules lourds, opérateurs économiques et associations de consommateurs sur son application et les avantages de la préservation de nos routes».
En Côte d’Ivoire, c’est à compter du 1er mars 2018, la non application du règlement N° 14 sera sanctionnée par une série d’amende pour infraction au respect desdites normes, émanent des dispositions des Articles 4 à 14. « Toute surcharge constatée au-delà des limites réglementaires du poids total en charge du véhicule ou de l’ensemble de véhicules est passible d’une amende calculée sur la base de : 20 000 FCFA par tonne de surcharge pour un transport national et 60 000 FCFA par tonne de surcharge pour un transport inter-États. Une tolérance de 5% du poids total en charge est cependant accordée pour tenir compte de la marge de fiabilité du matériel de pesage. Une amende additive dans le cas des transports d’hydrocarbures, d’explosifs et de certaines marchandises dangereuses est prévue. En plus de l’amende susvisée, l’exploitant du véhicule en surcharge est sanctionné d’une amende additive dont le montant est fixé proportionnellement au dommage causé à la route par le véhicule au cours de son déplacement vers le lieu indiqué, du fait de sa surcharge.
Elie KONE, une correspondance particulière à Korhogo