Abidjan - Le cabinet d’intelligence économique et de conseil, Oxford Business Group (OBG) s’est associé avec la firme Ernst & Young (EY), l'une des plus importantes sociétés d'audit financier au monde pour fournir de l'information stratégique aux investisseurs quant aux nouvelles réglementations et procédures fiscales en Côte d’Ivoire.
Les résultats de leurs recherches seront publiés dans un chapitre spécial de la prochaine publication d’OBG, The Report Côte d’Ivoire 2018, indique un communiqué de l'institution transmis, mardi, à l'AIP.
Depuis 2015, la Côte d’Ivoire a amorcé une réflexion en vue de mettre en place des mesures afin de combattre la fraude et l'évasion fiscale et d'améliorer la gouvernance fiscale et douanière et ainsi pérenniser les revenus de l’État. Dans le contexte de ce virage, Ernst & Young travaille étroitement avec le gouvernement ivoirien. La firme est l'un des cabinets collaborant le plus avec le Gouvernement Ivoirien sur divers projets tels que les grandes réformes fiscales actuellement en cours dans le pays et l’élaboration des différentes annexes fiscales, dont celle de 2018 dont l'objectif est de soutenir la politique de croissance économique et sociale du pays.
« Le grand défi du gouvernement ivoirien est de réussir à agrandir son assiette fiscale dans un environnement d'affaires où le secteur informel représente toujours une part significative de l'activité économique, tout en restant compétitif pour attirer les capitaux internationaux et en ne fragilisant pas le fragile tissu des entreprises locales qui cherchent à se structurer », ont expliqué Jean-François Albrecht et Eric N’Guessan respectivement président directeur général et Tax leader de EY en Côte d'Ivoire.
En dépit des efforts entamés par l’administration ivoirienne pour diminuer la bureaucratie et alléger le fardeau du secteur privé, les revenus provenant de la fiscalité demeurent limités notamment en raison de la chute du prix du cacao, des revendications sociales, et aussi de l'ampleur du secteur informel dans l’économie. De nombreuses entreprises locales et internationales dénoncent d'ailleurs la non compétitivité de la politique fiscale. Malgré la situation, les prévisions économiques sont positives. Avec un taux de croissance prévu de 7 % en 2017, la Côte d’Ivoire devrait demeurer l’une des économies africaines avec la croissance la plus rapide du continent.
« Pour assurer le développement de l’économie ivoirienne, le gouvernement doit en faire davantage pour que tous les acteurs économiques participent et bénéficient d’un régime fiscal sur mesure. Les études lancées récemment pour réévaluer et réformer le système fiscal en le rendant plus attractif ne doivent pas seulement s'adresser aux grandes entreprises privées et aux investisseurs internationaux, elles doivent aussi inclure les PME ivoiriennes. Souvent délaissées, elles sont un des moteurs majeurs de l’économie et la plus grande source d’emplois », a expliqué la directrice d'Oxford Business Group en Côte d’Ivoire, Clementine Clabault.
The Report Côte d’Ivoire 2018 couvrira plusieurs aspects économiques en plus de la réforme de la fiscalité. Il sera notamment question des projets d’infrastructures majeurs en énergie, télécommunication et transport, de la capacité industrielle du pays et des différents modes de financement de l’économie ivoirienne. Il sera réalisé en partenariat avec Ernst & Young Côte d’Ivoire ainsi que le Centre de promotion des investissements en Côte d'Ivoire (CEPICI), la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (CGECI), la société de bourse indépendante Hudson et Bilé-Aka, Brizoua-Bi & Associés.
kkf/kam
Les résultats de leurs recherches seront publiés dans un chapitre spécial de la prochaine publication d’OBG, The Report Côte d’Ivoire 2018, indique un communiqué de l'institution transmis, mardi, à l'AIP.
Depuis 2015, la Côte d’Ivoire a amorcé une réflexion en vue de mettre en place des mesures afin de combattre la fraude et l'évasion fiscale et d'améliorer la gouvernance fiscale et douanière et ainsi pérenniser les revenus de l’État. Dans le contexte de ce virage, Ernst & Young travaille étroitement avec le gouvernement ivoirien. La firme est l'un des cabinets collaborant le plus avec le Gouvernement Ivoirien sur divers projets tels que les grandes réformes fiscales actuellement en cours dans le pays et l’élaboration des différentes annexes fiscales, dont celle de 2018 dont l'objectif est de soutenir la politique de croissance économique et sociale du pays.
« Le grand défi du gouvernement ivoirien est de réussir à agrandir son assiette fiscale dans un environnement d'affaires où le secteur informel représente toujours une part significative de l'activité économique, tout en restant compétitif pour attirer les capitaux internationaux et en ne fragilisant pas le fragile tissu des entreprises locales qui cherchent à se structurer », ont expliqué Jean-François Albrecht et Eric N’Guessan respectivement président directeur général et Tax leader de EY en Côte d'Ivoire.
En dépit des efforts entamés par l’administration ivoirienne pour diminuer la bureaucratie et alléger le fardeau du secteur privé, les revenus provenant de la fiscalité demeurent limités notamment en raison de la chute du prix du cacao, des revendications sociales, et aussi de l'ampleur du secteur informel dans l’économie. De nombreuses entreprises locales et internationales dénoncent d'ailleurs la non compétitivité de la politique fiscale. Malgré la situation, les prévisions économiques sont positives. Avec un taux de croissance prévu de 7 % en 2017, la Côte d’Ivoire devrait demeurer l’une des économies africaines avec la croissance la plus rapide du continent.
« Pour assurer le développement de l’économie ivoirienne, le gouvernement doit en faire davantage pour que tous les acteurs économiques participent et bénéficient d’un régime fiscal sur mesure. Les études lancées récemment pour réévaluer et réformer le système fiscal en le rendant plus attractif ne doivent pas seulement s'adresser aux grandes entreprises privées et aux investisseurs internationaux, elles doivent aussi inclure les PME ivoiriennes. Souvent délaissées, elles sont un des moteurs majeurs de l’économie et la plus grande source d’emplois », a expliqué la directrice d'Oxford Business Group en Côte d’Ivoire, Clementine Clabault.
The Report Côte d’Ivoire 2018 couvrira plusieurs aspects économiques en plus de la réforme de la fiscalité. Il sera notamment question des projets d’infrastructures majeurs en énergie, télécommunication et transport, de la capacité industrielle du pays et des différents modes de financement de l’économie ivoirienne. Il sera réalisé en partenariat avec Ernst & Young Côte d’Ivoire ainsi que le Centre de promotion des investissements en Côte d'Ivoire (CEPICI), la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (CGECI), la société de bourse indépendante Hudson et Bilé-Aka, Brizoua-Bi & Associés.
kkf/kam