Abidjan (Côte d’Ivoire) - La place de l'Afrique dans le Produit intérieur brut (PIB) mondial est passé de 1% en 2001 à plus de 4% en 2014, a affirmé jeudi à Abidjan, le premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly.
« Les pays africains en général et l'Afrique de l'ouest en particulier, ont entamé une dynamique de croissance forte et soutenue. La place de l'Afrique dans le PIB mondial est passé de 1% en 2001 à plus de 4% en 2014», a indiqué le chef du gouvernement ivoirien dans un discours d'ouverture lors d'un séminaire régional sur la compétitivité en Afrique de l'ouest organisé par la Chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire (CCI-CI) et le World Economic Forum autour du thème : «Compétitivité en Afrique de l'ouest : État des lieux et perspectives ».
L'objectif de ce conclave qui réunit notamment le secteur privé, les organisations internationales et la société civile est d'échanger pour trouver des stratégies afin d'améliorer la compétitivité des économies ouest-africaines.
« Pour maintenir la dynamique de croissance et offrir plus d'opportunité à la jeunesse, les leaders africains, le secteur privé et les experts en développement sont unanimes sur la nécessité pour les pays africains d'améliorer leur compétitivité», a poursuivi M. Coulibaly soulignant « qu'à mon avis », les gouvernants devraient mettre l'accent sur cinq priorités pour arriver à cette fin.
Au nombre de ces actions qui incombent au pouvoir public, le premier ministre a cité la nécessité de diversifier les économies africaines, la réduction du gap en infrastructures pour renforcer la compétitivité, la mobilisation des ressources, l'éducation des jeunes, notamment des jeunes filles et la mise en place d'un cadre macroéconomique «robuste».
Cependant, le chef du gouvernement ivoirien a soutenu que le secteur privé a « un grand rôle à jouer» pour arriver à la compétitivité estimant que les « gouvernements ne peuvent pas tout faire». Il a, par ailleurs, égrené plusieurs actions menées ou en vue par le gouvernement ivoirien.
« Il est prévu de lancer d'ici la fin de septembre 2018, un portail unique des investisseurs au niveau du CEPICI (Centre de promotion des investissements en Côte d'Ivoire). S'agissant des projets structurants en infrastructures, en Côte d'Ivoire, nous investissons annuellement 30% du budget de l'Etat dans le financement des infrastructures », a-t-il fait savoir ajoutant qu'en matière d'intégration régionale, « la Côte d'Ivoire exporte l'électricité vers sept pays de la sous-région. Et notre capacité énergétique en hausse de 55% depuis 2011, est aujourd'hui de 2250 mégawatts avec un objectif de 4000 mégawatts en 2020».
L'enjeu de la Chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire, a pour sa part, déclaré, son président Faman Touré, « est de doter notre pays d'un avantage comparatif au sein de la sous-région, en Afrique et dans le monde ».
Dans le même élan, a expliqué M. Touré, « l'ultime enjeu » de ce séminaire sous-régional « devrait être non seulement de jeter un regard critique sur les différents facteurs de compétitivité en Afrique de l'ouest, mais surtout de proposer des stratégies». Aussi, a-t-il ajouté, il s'agit « de formuler des recommandations pertinentes pour résorber progressivement les déficits de compétitivité dans la zone ouest-africaine ».
LB/ls
« Les pays africains en général et l'Afrique de l'ouest en particulier, ont entamé une dynamique de croissance forte et soutenue. La place de l'Afrique dans le PIB mondial est passé de 1% en 2001 à plus de 4% en 2014», a indiqué le chef du gouvernement ivoirien dans un discours d'ouverture lors d'un séminaire régional sur la compétitivité en Afrique de l'ouest organisé par la Chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire (CCI-CI) et le World Economic Forum autour du thème : «Compétitivité en Afrique de l'ouest : État des lieux et perspectives ».
L'objectif de ce conclave qui réunit notamment le secteur privé, les organisations internationales et la société civile est d'échanger pour trouver des stratégies afin d'améliorer la compétitivité des économies ouest-africaines.
« Pour maintenir la dynamique de croissance et offrir plus d'opportunité à la jeunesse, les leaders africains, le secteur privé et les experts en développement sont unanimes sur la nécessité pour les pays africains d'améliorer leur compétitivité», a poursuivi M. Coulibaly soulignant « qu'à mon avis », les gouvernants devraient mettre l'accent sur cinq priorités pour arriver à cette fin.
Au nombre de ces actions qui incombent au pouvoir public, le premier ministre a cité la nécessité de diversifier les économies africaines, la réduction du gap en infrastructures pour renforcer la compétitivité, la mobilisation des ressources, l'éducation des jeunes, notamment des jeunes filles et la mise en place d'un cadre macroéconomique «robuste».
Cependant, le chef du gouvernement ivoirien a soutenu que le secteur privé a « un grand rôle à jouer» pour arriver à la compétitivité estimant que les « gouvernements ne peuvent pas tout faire». Il a, par ailleurs, égrené plusieurs actions menées ou en vue par le gouvernement ivoirien.
« Il est prévu de lancer d'ici la fin de septembre 2018, un portail unique des investisseurs au niveau du CEPICI (Centre de promotion des investissements en Côte d'Ivoire). S'agissant des projets structurants en infrastructures, en Côte d'Ivoire, nous investissons annuellement 30% du budget de l'Etat dans le financement des infrastructures », a-t-il fait savoir ajoutant qu'en matière d'intégration régionale, « la Côte d'Ivoire exporte l'électricité vers sept pays de la sous-région. Et notre capacité énergétique en hausse de 55% depuis 2011, est aujourd'hui de 2250 mégawatts avec un objectif de 4000 mégawatts en 2020».
L'enjeu de la Chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire, a pour sa part, déclaré, son président Faman Touré, « est de doter notre pays d'un avantage comparatif au sein de la sous-région, en Afrique et dans le monde ».
Dans le même élan, a expliqué M. Touré, « l'ultime enjeu » de ce séminaire sous-régional « devrait être non seulement de jeter un regard critique sur les différents facteurs de compétitivité en Afrique de l'ouest, mais surtout de proposer des stratégies». Aussi, a-t-il ajouté, il s'agit « de formuler des recommandations pertinentes pour résorber progressivement les déficits de compétitivité dans la zone ouest-africaine ».
LB/ls