C'est avec beaucoup de difficultés que le président Ouattara a réussi à stabiliser la situation socio-politique en 2017.
De ses six ans de pouvoir, le président de la République, Alassane Ouattara gardera, sans doute, un souvenir particulier de cette année 2017. Une année durant laquelle il aura manqué de peu d'abandonner ses tâches, selon des indiscrétions qui ont fusé de son entourage. Combien mouvementée n'aura été 2017, qui a commencé de bonnes heures sur des bruits de bottes. Les mutineries des 6 et 7 janvier, puis de février et surtout de mai 2017, qui avait secoué sérieusement le pays et éprouvé durement le pouvoir. Il aura fallu que le président de la République et son gouvernement, le fusil sous la tempe, cèdent aux desiderata des militaires qui s'étaient soulevés dans les casernes pour que la Côte d'Ivoire renoue avec la stabilité. Une stabilité acquise au prix fort avec la bagatelle de 12 millions de F Cfa payés à chacun des mutins se réclamant d'un contingent dit 8400.
Malgré la chute du prix du cacao qui est à son plus bas niveau depuis une décennie, ce sont des dizaines de milliards auxquels le gouvernement a dû consentir pour restaurer le calme dans les casernes. De quoi susciter l'appétit dans d'autres couches de la population, notamment des ex-combattants démobilisés, qui vont se soulever à leur tour et tenter de réclamer les mêmes primes, voire mieux que les mutins.
Les fonctionnaires également ne manqueront pas de nourrir le même appétit. Eux qui vont engager des grèves ''sauvages'' avant d'être reçus à négociation au plus haut niveau et de convenir à une trêve sur huit ans. Période durant laquelle l’État s'est engagé à leur reverser en intégralité des arriérés de salaires dus depuis des décennies.
De ses six ans de pouvoir, le président de la République, Alassane Ouattara gardera, sans doute, un souvenir particulier de cette année 2017. Une année durant laquelle il aura manqué de peu d'abandonner ses tâches, selon des indiscrétions qui ont fusé de son entourage. Combien mouvementée n'aura été 2017, qui a commencé de bonnes heures sur des bruits de bottes. Les mutineries des 6 et 7 janvier, puis de février et surtout de mai 2017, qui avait secoué sérieusement le pays et éprouvé durement le pouvoir. Il aura fallu que le président de la République et son gouvernement, le fusil sous la tempe, cèdent aux desiderata des militaires qui s'étaient soulevés dans les casernes pour que la Côte d'Ivoire renoue avec la stabilité. Une stabilité acquise au prix fort avec la bagatelle de 12 millions de F Cfa payés à chacun des mutins se réclamant d'un contingent dit 8400.
Malgré la chute du prix du cacao qui est à son plus bas niveau depuis une décennie, ce sont des dizaines de milliards auxquels le gouvernement a dû consentir pour restaurer le calme dans les casernes. De quoi susciter l'appétit dans d'autres couches de la population, notamment des ex-combattants démobilisés, qui vont se soulever à leur tour et tenter de réclamer les mêmes primes, voire mieux que les mutins.
Les fonctionnaires également ne manqueront pas de nourrir le même appétit. Eux qui vont engager des grèves ''sauvages'' avant d'être reçus à négociation au plus haut niveau et de convenir à une trêve sur huit ans. Période durant laquelle l’État s'est engagé à leur reverser en intégralité des arriérés de salaires dus depuis des décennies.