Abidjan - A la veille du troisième anniversaire de la tuerie de Charlie Hebdo, Reporters sans frontières (RSF) déplore le fait que dans le monde, des dizaines de journalistes soient l’objet d’appels au meurtre ou de condamnations à mort pour “blasphème” ou “apostasie”.
Dans un communiqué de presse publié vendredi, RSF observe que « Ecrire ou parler du religieux reste une affaire délicate. Au point de risquer d’y perdre la vie. »
Trois ans après l’assassinat de douze personnes dans les locaux parisiens de l’hebdomadaire Charlie Hebdo, les censeurs au nom de Dieu ne baissent pas les armes. Ils demeurent l’une des plus graves menaces pour la liberté d’informer un peu partout dans le monde, souligne l’organisation.
D’un continent à l’autre, les appels au meurtre contre les journalistes accusés de blasphème sont amplement relayés par les réseaux sociaux.
“A de nombreux endroits sur la planète, rapporter des faits est assimilé à un comportement hérétique”, déclare Christophe Deloire, secrétaire général de RSF.
Pour lui, les interdits posés par ces fanatiques dépassent largement le champ du religieux. “En aucun cas, la notion de blasphème ne saurait pourtant justifier une exception à la liberté d’informer. Cela est contraire au droit international, ainsi nous demandons l’abolition, dans les législations, de toute limitation de la liberté d’information au nom de la religion”, poursuit-il.
Selon RSF, 70 pays sont encore dotés de lois réprimant le blasphème.
Dès 2013, RSF publiait un rapport intitulé « Blasphème : l’information sacrifiée sur l’autel de la religion» et dressait un état des lieux de cette « offense » et de ses conséquences qui pèsent sur les journalistes dans le monde. Cette étude décrit notamment le danger que constitue cette notion lorsqu’elle est utilisée dans le but de restreindre la liberté d’expression.
cmas
Dans un communiqué de presse publié vendredi, RSF observe que « Ecrire ou parler du religieux reste une affaire délicate. Au point de risquer d’y perdre la vie. »
Trois ans après l’assassinat de douze personnes dans les locaux parisiens de l’hebdomadaire Charlie Hebdo, les censeurs au nom de Dieu ne baissent pas les armes. Ils demeurent l’une des plus graves menaces pour la liberté d’informer un peu partout dans le monde, souligne l’organisation.
D’un continent à l’autre, les appels au meurtre contre les journalistes accusés de blasphème sont amplement relayés par les réseaux sociaux.
“A de nombreux endroits sur la planète, rapporter des faits est assimilé à un comportement hérétique”, déclare Christophe Deloire, secrétaire général de RSF.
Pour lui, les interdits posés par ces fanatiques dépassent largement le champ du religieux. “En aucun cas, la notion de blasphème ne saurait pourtant justifier une exception à la liberté d’informer. Cela est contraire au droit international, ainsi nous demandons l’abolition, dans les législations, de toute limitation de la liberté d’information au nom de la religion”, poursuit-il.
Selon RSF, 70 pays sont encore dotés de lois réprimant le blasphème.
Dès 2013, RSF publiait un rapport intitulé « Blasphème : l’information sacrifiée sur l’autel de la religion» et dressait un état des lieux de cette « offense » et de ses conséquences qui pèsent sur les journalistes dans le monde. Cette étude décrit notamment le danger que constitue cette notion lorsqu’elle est utilisée dans le but de restreindre la liberté d’expression.
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