Abidjan - Le président sud-africain, Jaocb Zuma, a annoncé mardi la mise en place d’une commission judiciaire d'enquête sur les graves accusations de corruption à la tête de l'Etat dans lesualles il est régulièrement cité depuis des mois.
"J'ai décidé de nommer une commission d'enquête", a-t-il annoncé dans un communiqué publié par la présidence de la République.
Réclamée à cor et à cri par ses adversaires depuis des mois, cette décision intervient un an après la publication d'un rapport officiel très compromettant pour le chef de l'Etat, au pouvoir depuis 2009.
Publié fin 2016, ce document a mis en lumière l'implication d'une puissante famille d'hommes d'affaires, les Gupta, dans la gestion des affaires de l'Etat sud-africain, de la nomination de ministres aux pressions pour obtenir des contrats publics. Zuma, qui a concédé être un ami de la famille Gupta, a toujours vigoureusement nié les avoir favorisés de quelque manière.
Dans ses conclusions, l'auteur du rapport, l'ex-médiatrice de la République, Thuli Madonsela, réclamait déjà une commission d'enquête. le président Zuma avait jusque-là refusé d'obtempérer et avait demandé l'annulation du rapport devant la justice.
Le mois dernier, un juge de Pretoria lui a ordonné de créer cette commission dans les 30 jours et de payer personnellement les frais engagés par sa plainte.
(AIP)
sdaf/kam
"J'ai décidé de nommer une commission d'enquête", a-t-il annoncé dans un communiqué publié par la présidence de la République.
Réclamée à cor et à cri par ses adversaires depuis des mois, cette décision intervient un an après la publication d'un rapport officiel très compromettant pour le chef de l'Etat, au pouvoir depuis 2009.
Publié fin 2016, ce document a mis en lumière l'implication d'une puissante famille d'hommes d'affaires, les Gupta, dans la gestion des affaires de l'Etat sud-africain, de la nomination de ministres aux pressions pour obtenir des contrats publics. Zuma, qui a concédé être un ami de la famille Gupta, a toujours vigoureusement nié les avoir favorisés de quelque manière.
Dans ses conclusions, l'auteur du rapport, l'ex-médiatrice de la République, Thuli Madonsela, réclamait déjà une commission d'enquête. le président Zuma avait jusque-là refusé d'obtempérer et avait demandé l'annulation du rapport devant la justice.
Le mois dernier, un juge de Pretoria lui a ordonné de créer cette commission dans les 30 jours et de payer personnellement les frais engagés par sa plainte.
(AIP)
sdaf/kam