Si pour certains consommateurs la cherté de la vie reste un problème crucial, le gouvernement, lui, en relativise les effets.
Afin d’atténuer la souffrance des populations, le gouvernement a décidé de procéder au plafonnement des prix et des marges de certains produits, sur une période de six mois, à compter du 12 juillet 2017. Le riz, le sucre, la tomate concentrée et l’huile de table sont particulièrement concernés par cette mesure. Ainsi, il a été arrêté ce qui suit : le riz à taux de brisure de 25% coûte 15.350 FCFA le sac de 50 kg pour le riz de la Birmanie, 15.850 FCFA (Pakistan), 15.850 FCFA (Thaïlande), 15.600 FCFA (Vietnam) et 16.600 FCFA (Inde).
Le sac de 50kg de riz semi-luxe (5% de brisure) en provenance de la Thaïlande est plafonné à 17.350 FCFA pour l’ancienne récolte et 19.100 FCFA pour la nouvelle récolte. 18.850 FCFA le riz vietnamien, 18.600 FCFA (Inde) et 18.850 FCFA (Pakistan) le sac de 50kg de riz semi-luxe (5% de brisure). Le riz 100% brisure de Thaïlande est à 19.600 FCFA le sac de 50kg, 16.850 FCFA (Inde) et 18.850 FCFA (Vietnam). Le sac de 50kg de riz parabole thaïlandais est à 18.850 FCFA et 19.850 FCFA (Inde). Le litre d’huile raffinée est à 900 FCFA. Le bidon de 25 litres est plafonné à 20.000 FCFA, et à 16.800 FCFA les 20 litres, 8.500 FCFA (10 litres), 4.500 FCFA (5 litres ), 2.800 FCFA (3 litres).
Riz, huile… tomate, sucre
Qu’en est-il de la tomate concentrée ? La boîte de 2kg, pour la tomate produite en Côte d’Ivoire, est bloquée à 1.900 FCFA. Le consommateur ne devrait payer que 450 FCFA pour 370g et 100 FCFA le sachet de 70g. Le prix au détail de la tomate concentrée (28 à 30%) importée de Chine, Tunisie et Malaisie est à 2.000 FCFA la boîte de 2,2kg, 450 FCFA (400g), 250 FCFA (210g), 100 FCFA le sachet de 70g, et 75 FCFA celui de 56g. Le sucre granulé blanc est fixé à 700 FCFA au détail et 35.000 FCFA le sac de 50kg chez les demi-grossistes. Le granulé roux est à 650 FCFA, et 32.500 FCFA demi-grossiste, le sac de 50kg. 1 kg de sucre morceau blanc revient à 850 FCFA au détail, et 21.250 FCFA avec le demi-grossiste. Le sucre, sachet blanc et roux, est respectivement à 750 FCFA et 700 FCFA au détail, et 18.750 FCFA et 17.500 FCFA chez le demi-grossiste. Il faut souligner qu’au-delà du district d’Abidjan et un rayon de 100 mètres, les prix plafonds au détail de tous les produits susmentionnés sont pratiquement les mêmes avec, toutefois des différentiels transports de 5 FCFA maximum supplémentaires par rayon de 100 mètres au fur et à mesure qu’on s’éloigne d’Abidjan.
Des effets tangibles
Ces mesures sont-elles respectées ? Le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba répond avec un grand oui. Il note une tendance baissière des prix pratiqués sur le marché. S’appuyant sur les résultats d’une enquête, il indique qu’au cours de l’année, 100 missions ont été initiées sur l’ensemble du territoire national, pour contrôler les prix. «Ces activités consistent principalement à initier des missions de contact et de contrôle sur les marchés et tout lieu de vente de produits destinés à la consommation humaine afin de s’assurer de la qualité des produits proposés, de la conformité de la présentation desdits produits, du respect des règles de loyauté dans les transactions commerciales», souligne le membre du gouvernement. Ces opérations de terrain ont concerné l’affichage des prix en vue d’informer les consommateurs d’une part, et pour apprécier les niveaux de variation des prix d’autre part. Mais aussi l’emballage et l’étiquetage des produits pour en connaître l’origine, la composition, les caractéristiques de conservation, de péremption, etc., conformément aux règles d’étiquetage.
Contrefaçon
Les investigations ont aussi porté sur les instruments de mesure utilisés, de sorte à s’assurer que le poids ou le volume débité est exact, afin de garantir la transparence et la loyauté de la transaction, ainsi que les conditions d’exposition des produits. L’enquête révèle que les marchés sont suffisamment approvisionnés en produits vivriers, féculents, fruits. L’offre est aussi abondante s’agissant des produits frais, de la volaille, des produits laitiers. Seulement une grande inquiétude demeure au niveau de la contrefaçon. Ce phénomène a la peau dure. Les enquêtes relèvent que les marchés sont inondés de produits dégradés et contrefaits. Selon le ministre, 303,313 tonnes de produits prohibés ou périmés, d’une valeur totale de 325.437.305 FCFA, ont été saisies et détruites par broyage et incinération. Les produits touchés sont notamment les boîtes de conserve et les biscuits (152,39 tonnes), les cartons de glutamates mono-sodiques-cubes (70 tonnes), les bidons d’huile (31,37 tonnes) et les sacs de sucre (24,10 tonnes). Au niveau des instruments de mesure utilisés dans les transactions avec le consommateur final, sur 138.247 instruments de mesure contrôlés, 137.939 ont été jugés conformes et 308 non conformes.
MOAYE DIDINE
Afin d’atténuer la souffrance des populations, le gouvernement a décidé de procéder au plafonnement des prix et des marges de certains produits, sur une période de six mois, à compter du 12 juillet 2017. Le riz, le sucre, la tomate concentrée et l’huile de table sont particulièrement concernés par cette mesure. Ainsi, il a été arrêté ce qui suit : le riz à taux de brisure de 25% coûte 15.350 FCFA le sac de 50 kg pour le riz de la Birmanie, 15.850 FCFA (Pakistan), 15.850 FCFA (Thaïlande), 15.600 FCFA (Vietnam) et 16.600 FCFA (Inde).
Le sac de 50kg de riz semi-luxe (5% de brisure) en provenance de la Thaïlande est plafonné à 17.350 FCFA pour l’ancienne récolte et 19.100 FCFA pour la nouvelle récolte. 18.850 FCFA le riz vietnamien, 18.600 FCFA (Inde) et 18.850 FCFA (Pakistan) le sac de 50kg de riz semi-luxe (5% de brisure). Le riz 100% brisure de Thaïlande est à 19.600 FCFA le sac de 50kg, 16.850 FCFA (Inde) et 18.850 FCFA (Vietnam). Le sac de 50kg de riz parabole thaïlandais est à 18.850 FCFA et 19.850 FCFA (Inde). Le litre d’huile raffinée est à 900 FCFA. Le bidon de 25 litres est plafonné à 20.000 FCFA, et à 16.800 FCFA les 20 litres, 8.500 FCFA (10 litres), 4.500 FCFA (5 litres ), 2.800 FCFA (3 litres).
Riz, huile… tomate, sucre
Qu’en est-il de la tomate concentrée ? La boîte de 2kg, pour la tomate produite en Côte d’Ivoire, est bloquée à 1.900 FCFA. Le consommateur ne devrait payer que 450 FCFA pour 370g et 100 FCFA le sachet de 70g. Le prix au détail de la tomate concentrée (28 à 30%) importée de Chine, Tunisie et Malaisie est à 2.000 FCFA la boîte de 2,2kg, 450 FCFA (400g), 250 FCFA (210g), 100 FCFA le sachet de 70g, et 75 FCFA celui de 56g. Le sucre granulé blanc est fixé à 700 FCFA au détail et 35.000 FCFA le sac de 50kg chez les demi-grossistes. Le granulé roux est à 650 FCFA, et 32.500 FCFA demi-grossiste, le sac de 50kg. 1 kg de sucre morceau blanc revient à 850 FCFA au détail, et 21.250 FCFA avec le demi-grossiste. Le sucre, sachet blanc et roux, est respectivement à 750 FCFA et 700 FCFA au détail, et 18.750 FCFA et 17.500 FCFA chez le demi-grossiste. Il faut souligner qu’au-delà du district d’Abidjan et un rayon de 100 mètres, les prix plafonds au détail de tous les produits susmentionnés sont pratiquement les mêmes avec, toutefois des différentiels transports de 5 FCFA maximum supplémentaires par rayon de 100 mètres au fur et à mesure qu’on s’éloigne d’Abidjan.
Des effets tangibles
Ces mesures sont-elles respectées ? Le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba répond avec un grand oui. Il note une tendance baissière des prix pratiqués sur le marché. S’appuyant sur les résultats d’une enquête, il indique qu’au cours de l’année, 100 missions ont été initiées sur l’ensemble du territoire national, pour contrôler les prix. «Ces activités consistent principalement à initier des missions de contact et de contrôle sur les marchés et tout lieu de vente de produits destinés à la consommation humaine afin de s’assurer de la qualité des produits proposés, de la conformité de la présentation desdits produits, du respect des règles de loyauté dans les transactions commerciales», souligne le membre du gouvernement. Ces opérations de terrain ont concerné l’affichage des prix en vue d’informer les consommateurs d’une part, et pour apprécier les niveaux de variation des prix d’autre part. Mais aussi l’emballage et l’étiquetage des produits pour en connaître l’origine, la composition, les caractéristiques de conservation, de péremption, etc., conformément aux règles d’étiquetage.
Contrefaçon
Les investigations ont aussi porté sur les instruments de mesure utilisés, de sorte à s’assurer que le poids ou le volume débité est exact, afin de garantir la transparence et la loyauté de la transaction, ainsi que les conditions d’exposition des produits. L’enquête révèle que les marchés sont suffisamment approvisionnés en produits vivriers, féculents, fruits. L’offre est aussi abondante s’agissant des produits frais, de la volaille, des produits laitiers. Seulement une grande inquiétude demeure au niveau de la contrefaçon. Ce phénomène a la peau dure. Les enquêtes relèvent que les marchés sont inondés de produits dégradés et contrefaits. Selon le ministre, 303,313 tonnes de produits prohibés ou périmés, d’une valeur totale de 325.437.305 FCFA, ont été saisies et détruites par broyage et incinération. Les produits touchés sont notamment les boîtes de conserve et les biscuits (152,39 tonnes), les cartons de glutamates mono-sodiques-cubes (70 tonnes), les bidons d’huile (31,37 tonnes) et les sacs de sucre (24,10 tonnes). Au niveau des instruments de mesure utilisés dans les transactions avec le consommateur final, sur 138.247 instruments de mesure contrôlés, 137.939 ont été jugés conformes et 308 non conformes.
MOAYE DIDINE