Les opérateurs économiques et commerçants libanais, notamment les acheteurs de café-cacao ne sont pas contents de la police. Ils l’ont révélé à la presse, le jeudi 5 janvier dernier. L’un des opérateurs économiques libanais qui n’a pas décliné son identité, déplore les différentes prises en otage, vols et autres attaques dont ils sont victimes dans la commune de Daloa. Il a dénoncé la passivité de la police face à cette situation.
«En Côte d’Ivoire, les policiers n’ont jamais de carburant pour intervenir où on les attend. A Daloa, ils sont dans les carrefours pour traquer les motocyclistes. C’est devant le tribunal de première instance de Daloa que les gangsters ont braqué un opérateur économique et ont emporté la somme de 45 millions de fcfa. En plus, les bandits sont allés libérer leurs camarades de la prison de la préfecture de Police. La police ivoirienne est impuissante devant les cas d’insécurité», a-t-il affirmé en colère. D’autres opérateurs économiques libanais rencontrés enfoncent le clou de l’indignation. « Les policiers sont trop chers quand nous sollicitons leur service pour surveiller nos magasins. On ne remarque pas la présence des
policiers dans le quartier du commerce, ici à Daloa», précise l’un d’entre eux.
Pour savoir si le président des opérateurs économiques libanais de Daloa partage la même position que ses congénères, notre équipe de reportage s’est rendue à son magasin les 9,12 et 15 janvier 2018. Malheureusement, toutes nos démarches pour le rencontrer n’ont pas abouti. « Dis-leur que je ne peux pas les recevoir parce que je suis très pris. Qu’ils prennent en compte ce que les autres leur ont dit », a-t-il confié à l’un de ses collaborateurs qui nous l’a rapporté. Eustache Gooré Bi à Daloa
«En Côte d’Ivoire, les policiers n’ont jamais de carburant pour intervenir où on les attend. A Daloa, ils sont dans les carrefours pour traquer les motocyclistes. C’est devant le tribunal de première instance de Daloa que les gangsters ont braqué un opérateur économique et ont emporté la somme de 45 millions de fcfa. En plus, les bandits sont allés libérer leurs camarades de la prison de la préfecture de Police. La police ivoirienne est impuissante devant les cas d’insécurité», a-t-il affirmé en colère. D’autres opérateurs économiques libanais rencontrés enfoncent le clou de l’indignation. « Les policiers sont trop chers quand nous sollicitons leur service pour surveiller nos magasins. On ne remarque pas la présence des
policiers dans le quartier du commerce, ici à Daloa», précise l’un d’entre eux.
Pour savoir si le président des opérateurs économiques libanais de Daloa partage la même position que ses congénères, notre équipe de reportage s’est rendue à son magasin les 9,12 et 15 janvier 2018. Malheureusement, toutes nos démarches pour le rencontrer n’ont pas abouti. « Dis-leur que je ne peux pas les recevoir parce que je suis très pris. Qu’ils prennent en compte ce que les autres leur ont dit », a-t-il confié à l’un de ses collaborateurs qui nous l’a rapporté. Eustache Gooré Bi à Daloa
