Abidjan - Un séminaire de formation des points focaux nationaux de l'Organisation internationale de la Santé animale (OIE) pour les produits vétérinaires 5ème cycle sur la question de la résistance microbienne s'est ouvert mardi à Abidjan.
Cette rencontre qui prendra fin jeudi vise à analyser les effets de l’utilisation des antibiotiques en vue d’éviter des conséquences sanitaires.
« Nous sommes ici pour discuter d'un sujet important, la résistance microbienne. Elle nous concerne tous, (...) affecte la santé humaine, animale, l'agriculture, la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que le développement économique», a interpellé le représentant régional de l'OIE Afrique, Karim Tounkara.
Il a rappelé que c'est en novembre 2017, dans le cadre d'un accord tripartite sur l'approche « Une seule santé », que l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’OIE ont tiré la sonnette d'alarme sur la résistance aux antibiotiques.
Selon M. Tounkara, cette réalité qui a atteint des niveaux inquiétants dans le monde, est source de plusieurs infections chez l'homme. Il a cité la pneumonie, la tuberculose, la septicémie et la gonorrhée « où le traitement devient plus difficile, voire impossible ».
Ouvrant le séminaire, le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani a relevé que son département y travaille. L'objectif fixé, explique-t-il, est de parvenir à un élevage compétitif, respectueux de l’environnement et qui contribue à la sécurité alimentaire et au bien-être des Ivoiriens.
Pour le ministre Adjoumani, le relèvement de ces défis passe par la maîtrise des pathologies, précisant que la démarche impose une gestion efficiente des risques, implique la mise en place d’une politique globale de concertation nationale et sous-régionale.
Cela, a-t-il ajouté, dans un contexte de mondialisation et de libéralisation des échanges des produits, le marché des médicaments vétérinaires connaît une expansion continue engendrant de nouveaux et réels risques sanitaires liés à la qualité de ces produits.
Il a demandé aux participants de mieux identifier les causes et de disposer d’outils nécessaires à la formulation de nouvelles stratégies permettant de lutter efficacement contre le fléau de l’usage intempestif des médicaments vétérinaires, surtout des antibactériens, facteur déterminant dans la résistance aux antimicrobiens.
En vue de freiner la propagation des infections résistantes aux médicaments antimicrobiens, le 21 septembre 2016 à New York, aux Etats-Unis, lors de l'assemblée générale des Nations Unies, pour la première fois, les chefs d'Etats se sont engagés à adopter une approche générale et concertée.
bsp/cmas
Cette rencontre qui prendra fin jeudi vise à analyser les effets de l’utilisation des antibiotiques en vue d’éviter des conséquences sanitaires.
« Nous sommes ici pour discuter d'un sujet important, la résistance microbienne. Elle nous concerne tous, (...) affecte la santé humaine, animale, l'agriculture, la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que le développement économique», a interpellé le représentant régional de l'OIE Afrique, Karim Tounkara.
Il a rappelé que c'est en novembre 2017, dans le cadre d'un accord tripartite sur l'approche « Une seule santé », que l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’OIE ont tiré la sonnette d'alarme sur la résistance aux antibiotiques.
Selon M. Tounkara, cette réalité qui a atteint des niveaux inquiétants dans le monde, est source de plusieurs infections chez l'homme. Il a cité la pneumonie, la tuberculose, la septicémie et la gonorrhée « où le traitement devient plus difficile, voire impossible ».
Ouvrant le séminaire, le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani a relevé que son département y travaille. L'objectif fixé, explique-t-il, est de parvenir à un élevage compétitif, respectueux de l’environnement et qui contribue à la sécurité alimentaire et au bien-être des Ivoiriens.
Pour le ministre Adjoumani, le relèvement de ces défis passe par la maîtrise des pathologies, précisant que la démarche impose une gestion efficiente des risques, implique la mise en place d’une politique globale de concertation nationale et sous-régionale.
Cela, a-t-il ajouté, dans un contexte de mondialisation et de libéralisation des échanges des produits, le marché des médicaments vétérinaires connaît une expansion continue engendrant de nouveaux et réels risques sanitaires liés à la qualité de ces produits.
Il a demandé aux participants de mieux identifier les causes et de disposer d’outils nécessaires à la formulation de nouvelles stratégies permettant de lutter efficacement contre le fléau de l’usage intempestif des médicaments vétérinaires, surtout des antibactériens, facteur déterminant dans la résistance aux antimicrobiens.
En vue de freiner la propagation des infections résistantes aux médicaments antimicrobiens, le 21 septembre 2016 à New York, aux Etats-Unis, lors de l'assemblée générale des Nations Unies, pour la première fois, les chefs d'Etats se sont engagés à adopter une approche générale et concertée.
bsp/cmas