En fin 2016, l’encours de la dette ivoirienne est estimé à 9023,2 milliards F Cfa. C’est l’information que le directeur de la Dette publique et des Dons, du Trésor public ivoirien, Coulibaly Jules a révélé. Pour lui, ce n’est pas le volume de la dette qui importe mais il faut évaluer le niveau de la dette par rapport à la création de richesse. Et que le Produit intérieur brut (PIB, prix courant), de la Côte d’Ivoire, est estimé 21561,7 milliards F Cfa à fin 2016. Il s’est expliqué, le mardi 16 janvier 2018, au 20ème étage de l’immeuble Sciam, à Abidjan-Plateau, lors du premier atelier de formation, des journalistes et Hommes de média de Côte d’Ivoire, initié par le Trésor public cette année.
« Mieux connaître les Instruments Financiers émis par le Trésor Public » était le thème de l’atelier de formation. Coulibaly Jules a rappelé que le taux de la dette ivoirienne est évalué à 41,8% du PIB. La norme dans l’UEMOA, selon lui, est de 70% du PIB. « On peut parler de surendettement si le niveau d’endettement de la Côte d’Ivoire est supérieur à 70% de son PIB », a-t-il dit. Il est convaincu que l’endettement de la Côte d’Ivoire est à risque modéré selon les agences de notation. Il va plus loin pour dire que tant que le budget de l’Etat ivoirien va augmenter, la dette sera aussi en crescendo compte tenu des besoins de financement du développement du pays. « Pour rechercher le financement nécessaire du développement de la Côte d’Ivoire, nous nous basons sur une stratégie d’endettement », a-t-il déclaré.
C’est dans ce contexte que le directeur de la Dette publique et des Dons, a annoncé que l’Etat ivoirien a besoin de 1310 milliards F Cfa pour compléter son budget de 2018 qui s’élève à 6 756 257 616 332 F Cfa. Soit une hausse de 4,8% par rapport au budget révisé de 2017 évalué à 6 447 638 712 432 F Cfa (Ndlr). C’est en cela qu’il a parlé de déficit budgétaire. « Dans aucun pays au monde les recettes de l’Etat couvrent les dépenses. C’est cela le déficit budgétaire », a-t-il ajouté. Pour donc combler ce déficit budgétaire, l’Etat ivoirien, a-t-il déclaré, est obligé d’aller chercher les moyens sur le marché financier.
C’est à juste titre qu’il a évoqué les sources interne et externe de financement du budget. Au plan interne, il y a les Bons, les Obligations, le Tpci, le Sukuk, etc. Sur le plan extérieur, il y a l’Eurobond, les bailleurs multilatéraux et bilatéraux, le FMI, la BAD, la BID, le France, la Chine, etc.
Lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier, le directeur général du Trésor public, Assahoré Jacques, a indiqué que c’est l’occasion pour les uns et les autres de se familiariser avec les instruments financiers novateurs de mobilisation de ressources nécessaires au financement de l’économie de la Côte d’Ivoire. « A titre d’exemple, à fin décembre 2017, ce sont environ 851,3 milliards de FCFA qui ont été mobilisés sur le marché sous régional », s’est-t-il réjoui. Il a terminé pour dire que l’atelier vise à faire des hommes de médias, des partenaires privilégiés dans la vaste campagne de sensibilisation de la population que veut mener le Trésor Public, afin que tous se sentent concernés par la chose publique.
GOMON Edmond
« Mieux connaître les Instruments Financiers émis par le Trésor Public » était le thème de l’atelier de formation. Coulibaly Jules a rappelé que le taux de la dette ivoirienne est évalué à 41,8% du PIB. La norme dans l’UEMOA, selon lui, est de 70% du PIB. « On peut parler de surendettement si le niveau d’endettement de la Côte d’Ivoire est supérieur à 70% de son PIB », a-t-il dit. Il est convaincu que l’endettement de la Côte d’Ivoire est à risque modéré selon les agences de notation. Il va plus loin pour dire que tant que le budget de l’Etat ivoirien va augmenter, la dette sera aussi en crescendo compte tenu des besoins de financement du développement du pays. « Pour rechercher le financement nécessaire du développement de la Côte d’Ivoire, nous nous basons sur une stratégie d’endettement », a-t-il déclaré.
C’est dans ce contexte que le directeur de la Dette publique et des Dons, a annoncé que l’Etat ivoirien a besoin de 1310 milliards F Cfa pour compléter son budget de 2018 qui s’élève à 6 756 257 616 332 F Cfa. Soit une hausse de 4,8% par rapport au budget révisé de 2017 évalué à 6 447 638 712 432 F Cfa (Ndlr). C’est en cela qu’il a parlé de déficit budgétaire. « Dans aucun pays au monde les recettes de l’Etat couvrent les dépenses. C’est cela le déficit budgétaire », a-t-il ajouté. Pour donc combler ce déficit budgétaire, l’Etat ivoirien, a-t-il déclaré, est obligé d’aller chercher les moyens sur le marché financier.
C’est à juste titre qu’il a évoqué les sources interne et externe de financement du budget. Au plan interne, il y a les Bons, les Obligations, le Tpci, le Sukuk, etc. Sur le plan extérieur, il y a l’Eurobond, les bailleurs multilatéraux et bilatéraux, le FMI, la BAD, la BID, le France, la Chine, etc.
Lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier, le directeur général du Trésor public, Assahoré Jacques, a indiqué que c’est l’occasion pour les uns et les autres de se familiariser avec les instruments financiers novateurs de mobilisation de ressources nécessaires au financement de l’économie de la Côte d’Ivoire. « A titre d’exemple, à fin décembre 2017, ce sont environ 851,3 milliards de FCFA qui ont été mobilisés sur le marché sous régional », s’est-t-il réjoui. Il a terminé pour dire que l’atelier vise à faire des hommes de médias, des partenaires privilégiés dans la vaste campagne de sensibilisation de la population que veut mener le Trésor Public, afin que tous se sentent concernés par la chose publique.
GOMON Edmond