Les garants des us et coutumes du département de Gagnoa ont adressé un message fort au président de la République Alassane Ouattara. C’était le jeudi 18 janvier dernier, à la cérémonie de présentation de vœux au préfet de région, préfet du département de Gagnoa, Sanogo Al-Hassana. «Que tous les prisonniers soient jugés dans les 6 mois de cette année 2018 comme l’a recommandé le chef de l’Etat lui-même aux juges», a déclaré d’entrée le porte-parole des chefs de village du département de Gagnoa, Joseph Gadji Dagbo.
L’autorité coutumière a, par la suite, exprimé son inquiétude par rapport au chômage des jeunes en formulant des vœux. «La Côte d’Ivoire compte 60 ethnies. Nous souhaitons que les enfants de notre pays bénéficient de l’emploi de l’Etat sans distinction ethnique, de partis politiques et de religions», a-t-il suggéré publiquement dans la cour de la préfecture du département de Gagnoa. «Que le concept de l’Ivoirien-nouveau ne soit pas celui qui n’a d’yeux que pour ses frères et sœurs de son département et de sa sous-préfecture», a-t-il également plaidé.
Spécifiquement pour le développement de Gagnoa, Tchiffy Joseph Gadji Dagbo a égrainé un chapelet de vœux. «Nous souhaitons qu’en 2018, les infrastructures économiques, à savoir l’eau, les routes, les dispensaires, les maternité arrivent chez nous», a-t-il affirmé.
L’occasion était belle pour le chef de village de mettre en exergue la souffrance qui a meublé le quotidien des populations du département de Gagnoa au cours de l’année écoulée. «La pauvreté ne recule guerre malgré nos efforts. L’angoisse du lendemain plombe notre volonté d’aller de l’avant. Nous frères et nos sœurs peinent sous le poids des tâches quotidiennes. Nos cadres sont en difficulté dans les villes. Notre école est en panne. La drogue gagne du terrain sur le terreau de l’insécurité», a-t-il fait remarquer.
Doumbia Namory
L’autorité coutumière a, par la suite, exprimé son inquiétude par rapport au chômage des jeunes en formulant des vœux. «La Côte d’Ivoire compte 60 ethnies. Nous souhaitons que les enfants de notre pays bénéficient de l’emploi de l’Etat sans distinction ethnique, de partis politiques et de religions», a-t-il suggéré publiquement dans la cour de la préfecture du département de Gagnoa. «Que le concept de l’Ivoirien-nouveau ne soit pas celui qui n’a d’yeux que pour ses frères et sœurs de son département et de sa sous-préfecture», a-t-il également plaidé.
Spécifiquement pour le développement de Gagnoa, Tchiffy Joseph Gadji Dagbo a égrainé un chapelet de vœux. «Nous souhaitons qu’en 2018, les infrastructures économiques, à savoir l’eau, les routes, les dispensaires, les maternité arrivent chez nous», a-t-il affirmé.
L’occasion était belle pour le chef de village de mettre en exergue la souffrance qui a meublé le quotidien des populations du département de Gagnoa au cours de l’année écoulée. «La pauvreté ne recule guerre malgré nos efforts. L’angoisse du lendemain plombe notre volonté d’aller de l’avant. Nous frères et nos sœurs peinent sous le poids des tâches quotidiennes. Nos cadres sont en difficulté dans les villes. Notre école est en panne. La drogue gagne du terrain sur le terreau de l’insécurité», a-t-il fait remarquer.
Doumbia Namory