Bondoukou – Les transporteurs et chauffeurs de véhicules appelés communément « Massa » observent depuis vendredi, à Bondoukou (Nord-est, région du Gontougo) un mouvement de grève pour protester contre le nombre élevé des départs par jour vers Abidjan de la Compagnie de transports express (CTE).
Très tôt le matin, les chauffeurs de Massa se sont rassemblés au corridor Sud de la ville où leurs véhicules étaient stationnés, empêchant la fluidité du trafic routier, sous les regards des forces de l’ordre présentes pour prévenir tout débordement.
Interrogé, Ouattara Assouman, chauffeur et membre d’un syndicat a accusé la CTE de planifier plus de 10 départs par jour vers Abidjan, foulant au pied, selon lui, un accord signé entre les syndicats et la CTE qui oblige la compagnie à n’effectuer que deux départs par jour.
« Nous ne gagnons plus de clients malgré que nous sommes en règle avec l’Etat », a-t-il fait savoir, indiquant qu’ils reprendront le service si leurs revendications sont satisfaites.
Argument réfuté par Gbané Mahama, chef d’exploitation des lignes à la CTE qui soutient qu’aucun accord basé sur un fondement juridique n’a été signé entre la compagnie et les syndicats. Pour faire baisser la tension et préserver la paix, il a annoncé que le Conseil d’administration a décidé de programmer six départs par jour en attendant une solution définitive à la crise.
« Nous voulons par ce geste montrer notre bonne foi car il y a un effort énorme qui a été fait », a-t-il relevé, indiquant qu’il verra comment la CTE se comportera face aux périodes de grandes affluences.
A la sortie d’une réunion tripartite des syndicats de transport, responsables de la CTE et autorités administratives et policières, le secrétaire général 2 de préfecture, Sylla Moustapha a souhaité que la CTE effectue quatre départs par jour, en attendant la tenue d’une réunion fixée le lundi 22 janvier afin de trouver un accord qui satisfera toutes les parties.
Il a invité les acteurs du secteur du transport à reprendre le travail en levant les barrages au corridor Sud.
(AIP)
zaar/fmo
Très tôt le matin, les chauffeurs de Massa se sont rassemblés au corridor Sud de la ville où leurs véhicules étaient stationnés, empêchant la fluidité du trafic routier, sous les regards des forces de l’ordre présentes pour prévenir tout débordement.
Interrogé, Ouattara Assouman, chauffeur et membre d’un syndicat a accusé la CTE de planifier plus de 10 départs par jour vers Abidjan, foulant au pied, selon lui, un accord signé entre les syndicats et la CTE qui oblige la compagnie à n’effectuer que deux départs par jour.
« Nous ne gagnons plus de clients malgré que nous sommes en règle avec l’Etat », a-t-il fait savoir, indiquant qu’ils reprendront le service si leurs revendications sont satisfaites.
Argument réfuté par Gbané Mahama, chef d’exploitation des lignes à la CTE qui soutient qu’aucun accord basé sur un fondement juridique n’a été signé entre la compagnie et les syndicats. Pour faire baisser la tension et préserver la paix, il a annoncé que le Conseil d’administration a décidé de programmer six départs par jour en attendant une solution définitive à la crise.
« Nous voulons par ce geste montrer notre bonne foi car il y a un effort énorme qui a été fait », a-t-il relevé, indiquant qu’il verra comment la CTE se comportera face aux périodes de grandes affluences.
A la sortie d’une réunion tripartite des syndicats de transport, responsables de la CTE et autorités administratives et policières, le secrétaire général 2 de préfecture, Sylla Moustapha a souhaité que la CTE effectue quatre départs par jour, en attendant la tenue d’une réunion fixée le lundi 22 janvier afin de trouver un accord qui satisfera toutes les parties.
Il a invité les acteurs du secteur du transport à reprendre le travail en levant les barrages au corridor Sud.
(AIP)
zaar/fmo