Abidjan – Le directeur général du cabinet Grant Thornton International, l’Expert-Comptable ivoirien Coulibaly Moustapha, a indiqué, vendredi, que "90% des nouvelles dispositions de l’annexe fiscale à la loi des finances 2018 visent à renforcer les moyens de l’Etat", justifiés, a-t-il soutenu, par les engagements et projets d’investissements mis en oeuvre par le gouvernement aux fins d'assurer un développement équilibré des différentes régions du pays, sans recourir systématiquement aux emprunts extérieurs".
Le budget de l’Etat, pour 2018, s’élève à 6.756,3 milliards contre 6.447,6 milliards en 2017, prévu initialement à 6.501,4 milliards. Les recettes fiscales attendues, cette année, se chiffrent 3.406 milliards contre 3.068,6 milliards l'année dernière, à 3.070,9 milliards, initialement aussi.
L’annexe fiscale à la loi des finances 2018 est entrée en vigueur depuis le 2 janvier. Elle traduit la volonté du gouvernement de porter la contribution de la fiscalité de 15,9 à 20% du PIB, d’ici 2020, par l’élargissement de l’assiette fiscale au secteur informel en vue de soutenir la dynamique de la croissance économique de la Côte d’Ivoire.
Lors d’une séance d’information, marquée de commentaires et de récriminations soulevées de façon générale ou sectorielle sur cette annexe fiscale, qui n'accorde aux opérateurs économiques et aux contribuables que 10% d'avantages échus, M. Coulibaly a fait savoir que le comité de concertation enregistrera, dès fin janvier, les critiques et suggestions des uns et des autres pour leur prise en compte dans les mesures de cadrage. Toutefois, a-t-il tenu à faire savoir, "les mesures communautaires édictées par l’UEMOA seront difficilement négociables".
Durant trois heures, de 9 h à 12 h, son associé, Jean Louis Dattié, a proposé à l’auditoire comprenant des contribuables, opérateurs économiques et agents de l’administration fiscale et du comité de concertation, un commentaire des principales dispositions de cette annexe fiscale concernant les entreprises.
(AIP)
aaa/fmo/nf
Le budget de l’Etat, pour 2018, s’élève à 6.756,3 milliards contre 6.447,6 milliards en 2017, prévu initialement à 6.501,4 milliards. Les recettes fiscales attendues, cette année, se chiffrent 3.406 milliards contre 3.068,6 milliards l'année dernière, à 3.070,9 milliards, initialement aussi.
L’annexe fiscale à la loi des finances 2018 est entrée en vigueur depuis le 2 janvier. Elle traduit la volonté du gouvernement de porter la contribution de la fiscalité de 15,9 à 20% du PIB, d’ici 2020, par l’élargissement de l’assiette fiscale au secteur informel en vue de soutenir la dynamique de la croissance économique de la Côte d’Ivoire.
Lors d’une séance d’information, marquée de commentaires et de récriminations soulevées de façon générale ou sectorielle sur cette annexe fiscale, qui n'accorde aux opérateurs économiques et aux contribuables que 10% d'avantages échus, M. Coulibaly a fait savoir que le comité de concertation enregistrera, dès fin janvier, les critiques et suggestions des uns et des autres pour leur prise en compte dans les mesures de cadrage. Toutefois, a-t-il tenu à faire savoir, "les mesures communautaires édictées par l’UEMOA seront difficilement négociables".
Durant trois heures, de 9 h à 12 h, son associé, Jean Louis Dattié, a proposé à l’auditoire comprenant des contribuables, opérateurs économiques et agents de l’administration fiscale et du comité de concertation, un commentaire des principales dispositions de cette annexe fiscale concernant les entreprises.
(AIP)
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