La presse locale était chez le député d’Aboisso commune, l’honorable Alfred Jérémie N’Gouan, le samedi 20 janvier dernier, pour lui présenter ses vœux. Le parlementaire a saisi l’occasion pour cracher ses vérités. Réconciliation nationale en panne, immigration clandestine, la loi sur l’annexe fiscale, les dérives verbales du vice-président du RDR, Joël N’Guessan, la division au FPI, l’alternance, etc., tout y est passé. «Nous devons nous asseoir ensemble pour chercher la solution à nos problèmes. Le rôle des politiques, c’est d’amener la société à vivre en paix. La société ne peut avancer avec des gens en prison. Il est temps de comprendre que notre société doit aller à un idéal de paix et de réconciliation. La société est là pour panser les plaies collectives. Ensemble, nous devons aller vers une destination commune. Il faut que la réconciliation devienne une réalité maintenant. Je le dis et je le répète», a martelé le député. Avant de citer l’exemple de réconciliation donné par feu Nelson Mandela, après 27 ans de prison. «Il est sorti de prison et il a prôné la paix et la réconciliation».
Pour le directeur général des Cours Pigier, l’immigration est le résultat de la mauvaise politique des pays africains. «Les jeunes Ivoiriens ont leur chance de réussir chez eux. Il ne faut pas les contraindre à sortir du pays. Le problème des jeunes doit constituer une préoccupation pour tous. Il faut récupérer ceux qui sortent du système éducatif, pour les resocialiser, les aider à intégrer le tissu social et économique. L’émergence ne sera atteinte qu’avec l’apport des jeunes. Le gros problème des pays africains, c’est la qualité des hommes politiques», a-t-il indiqué.
Se prononçant «en tant que citoyen» sur le vote de la loi sur l’annexe fiscale, qui a provoqué une levée de boucliers, Jérémie N’Gouan a affirmé que l’Assemblée nationale a échoué. «Une loi est votée. Ensuite elle est remise en cause. C’est un désaveu pour l’Assemblée nationale, qui est l’émanation du peuple, et cela nous discrédite. Aux députés d’en tirer des leçons. La démocratie doit évoluer avec les contradictions, la bonne gouvernance, et moins de corruption».
Le député Alfred Jérémie N’Gouan n’a pas manqué de lancer des piques à l’ex-porte-parole du RDR, Joël N’Guessan. « Il manque d’élégance politique. Il doit aller à l’école de l’élégance et du savoir-vivre. Il gagnerait à respecter les aînés».
Le conflit au FPI n’a pas échappé à l’analyse du natif de Krindjabo. « Le FPI se trompe sur la nature de son débat. Pro-Affi, pro-Sangaré, cela ne mène nulle part. Que fait-on des idéaux du parti ? Je crois que c’est ça l’essentiel».
Sam K.D
Pour le directeur général des Cours Pigier, l’immigration est le résultat de la mauvaise politique des pays africains. «Les jeunes Ivoiriens ont leur chance de réussir chez eux. Il ne faut pas les contraindre à sortir du pays. Le problème des jeunes doit constituer une préoccupation pour tous. Il faut récupérer ceux qui sortent du système éducatif, pour les resocialiser, les aider à intégrer le tissu social et économique. L’émergence ne sera atteinte qu’avec l’apport des jeunes. Le gros problème des pays africains, c’est la qualité des hommes politiques», a-t-il indiqué.
Se prononçant «en tant que citoyen» sur le vote de la loi sur l’annexe fiscale, qui a provoqué une levée de boucliers, Jérémie N’Gouan a affirmé que l’Assemblée nationale a échoué. «Une loi est votée. Ensuite elle est remise en cause. C’est un désaveu pour l’Assemblée nationale, qui est l’émanation du peuple, et cela nous discrédite. Aux députés d’en tirer des leçons. La démocratie doit évoluer avec les contradictions, la bonne gouvernance, et moins de corruption».
Le député Alfred Jérémie N’Gouan n’a pas manqué de lancer des piques à l’ex-porte-parole du RDR, Joël N’Guessan. « Il manque d’élégance politique. Il doit aller à l’école de l’élégance et du savoir-vivre. Il gagnerait à respecter les aînés».
Le conflit au FPI n’a pas échappé à l’analyse du natif de Krindjabo. « Le FPI se trompe sur la nature de son débat. Pro-Affi, pro-Sangaré, cela ne mène nulle part. Que fait-on des idéaux du parti ? Je crois que c’est ça l’essentiel».
Sam K.D