La Banque mondiale a approuvé vendredi 19 janvier 2018 un financement d’un montant total de 60,4 millions de dollars (soit environ 32 milliards de francs CFA) en faveur de la Côte d’Ivoire, en vue de soutenir les efforts entrepris par le gouvernement ivoirien pour améliorer la nutrition, le développement cognitif et la scolarité des enfants vulnérables, indique un communiqué de l’institution.
Ce financement, précise le communiqué de la Banque mondiale, est composé d’un crédit de 50 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA*) et d’un don de 10,4 millions de dollars du fonds fiduciaire Power of Nutrition. « La malnutrition chronique a des effets délétères sur la croissance des enfants, avec des risques accrus de maladie et de décès, des déficiences dans le développement cognitif, des performances scolaires diminuées et, à terme, une productivité plus faible à l’âge adulte. Des conséquences qui coûtent à l’économie ivoirienne près de 970 millions de dollars par an. Nous nous réjouissons d’aider le gouvernement à lutter contre le fléau de la malnutrition chronique et à promouvoir le développement sociocognitif grâce à des interventions axées sur l’éducation parentale et l’éveil du jeune enfant. L’objectif est d’assurer un état nutritionnel optimal chez les enfants vulnérables et d’améliorer leur bien-être afin qu’ils puissent contribuer à l’âge adulte au développement durable et inclusif de leur pays », a expliqué Pierre Laporte, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.
Le Projet multisectoriel de nutrition et de développement de l’enfant permettra d’étendre la portée des interventions en faveur de la petite enfance dans 14 régions administratives du nord et du centre de la Côte d’Ivoire où le nombre d’enfants de moins de cinq ans souffrant de malnutrition chronique est le plus élevé du pays. Plus précisément, le projet viendra soutenir les activités communautaires en faveur de la nutrition et de l’éveil du jeune enfant avec le développement d’interventions centrées sur les soins et le développement cognitif, ainsi que sur les pratiques et la diversification alimentaires. Il contribuera également à garantir une offre suffisante de services primaires de qualité en matière de santé et de nutrition de la mère et de l’enfant, à financer des programmes de vulgarisation agricole axés sur la production des ménages afin de favoriser la diversification de leur alimentation, et à fournir des filets de protection sociale aux femmes et aux enfants en situation précaire.
Le nouveau projet donnera en outre lieu à un programme de financement conditionné aux résultats afin d’accroître la quantité et la qualité des services de santé et de nutrition, en s’attachant spécifiquement à améliorer les interventions destinées aux mères, aux nouveau-nés et aux enfants. Enfin, il contribuera au renforcement des capacités des principales parties prenantes aux plateformes de coordination nationales, régionales et sous-régionales dédiées aux investissements et aux opérations consacrés à la croissance, à la nutrition et au développement de la petite enfance.
Le projet approuvé vendredi dernier s’inscrit dans la logique du Plan national multisectoriel de nutrition (2016-2020) adopté par la Côte d’Ivoire, et qui vise entre autres à garantir à l’ensemble de la population un statut nutritionnel optimal, à réduire la prévalence des retards de croissance chez les enfants de moins de cinq ans et à lutter contre la malnutrition sévère. Il est également conforme au cadre de partenariat de la Banque mondiale avec la Côte d’Ivoire (2016-2019), qui fait du renforcement du capital humain l’un des deux principaux leviers pour atteindre le double objectif d’élimination de l’extrême pauvreté et de partage de la prospérité dans le pays et qui plaide, à cette fin, en faveur d’investissements visant à améliorer la fourniture de services de qualité dans les secteurs de la santé, de la nutrition et de l’eau.
L’Association Internationale de Développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960. Et qui accorde des dons et des crédits à faibles intérêts ou sans intérêts aux pays les plus pauvres afin de les aider à mettre en œuvre des programmes qui stimulent la croissance économique, contribuant ainsi à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration des conditions de vie des personnes défavorisées.
Elisée B. avec Banque mondiale
Ce financement, précise le communiqué de la Banque mondiale, est composé d’un crédit de 50 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA*) et d’un don de 10,4 millions de dollars du fonds fiduciaire Power of Nutrition. « La malnutrition chronique a des effets délétères sur la croissance des enfants, avec des risques accrus de maladie et de décès, des déficiences dans le développement cognitif, des performances scolaires diminuées et, à terme, une productivité plus faible à l’âge adulte. Des conséquences qui coûtent à l’économie ivoirienne près de 970 millions de dollars par an. Nous nous réjouissons d’aider le gouvernement à lutter contre le fléau de la malnutrition chronique et à promouvoir le développement sociocognitif grâce à des interventions axées sur l’éducation parentale et l’éveil du jeune enfant. L’objectif est d’assurer un état nutritionnel optimal chez les enfants vulnérables et d’améliorer leur bien-être afin qu’ils puissent contribuer à l’âge adulte au développement durable et inclusif de leur pays », a expliqué Pierre Laporte, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.
Le Projet multisectoriel de nutrition et de développement de l’enfant permettra d’étendre la portée des interventions en faveur de la petite enfance dans 14 régions administratives du nord et du centre de la Côte d’Ivoire où le nombre d’enfants de moins de cinq ans souffrant de malnutrition chronique est le plus élevé du pays. Plus précisément, le projet viendra soutenir les activités communautaires en faveur de la nutrition et de l’éveil du jeune enfant avec le développement d’interventions centrées sur les soins et le développement cognitif, ainsi que sur les pratiques et la diversification alimentaires. Il contribuera également à garantir une offre suffisante de services primaires de qualité en matière de santé et de nutrition de la mère et de l’enfant, à financer des programmes de vulgarisation agricole axés sur la production des ménages afin de favoriser la diversification de leur alimentation, et à fournir des filets de protection sociale aux femmes et aux enfants en situation précaire.
Le nouveau projet donnera en outre lieu à un programme de financement conditionné aux résultats afin d’accroître la quantité et la qualité des services de santé et de nutrition, en s’attachant spécifiquement à améliorer les interventions destinées aux mères, aux nouveau-nés et aux enfants. Enfin, il contribuera au renforcement des capacités des principales parties prenantes aux plateformes de coordination nationales, régionales et sous-régionales dédiées aux investissements et aux opérations consacrés à la croissance, à la nutrition et au développement de la petite enfance.
Le projet approuvé vendredi dernier s’inscrit dans la logique du Plan national multisectoriel de nutrition (2016-2020) adopté par la Côte d’Ivoire, et qui vise entre autres à garantir à l’ensemble de la population un statut nutritionnel optimal, à réduire la prévalence des retards de croissance chez les enfants de moins de cinq ans et à lutter contre la malnutrition sévère. Il est également conforme au cadre de partenariat de la Banque mondiale avec la Côte d’Ivoire (2016-2019), qui fait du renforcement du capital humain l’un des deux principaux leviers pour atteindre le double objectif d’élimination de l’extrême pauvreté et de partage de la prospérité dans le pays et qui plaide, à cette fin, en faveur d’investissements visant à améliorer la fourniture de services de qualité dans les secteurs de la santé, de la nutrition et de l’eau.
L’Association Internationale de Développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960. Et qui accorde des dons et des crédits à faibles intérêts ou sans intérêts aux pays les plus pauvres afin de les aider à mettre en œuvre des programmes qui stimulent la croissance économique, contribuant ainsi à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration des conditions de vie des personnes défavorisées.
Elisée B. avec Banque mondiale