Abidjan – Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix du Mali, Jean-Pierre Lacroix, a déclaré mardi devant le Conseil de sécurité qu’il est plus que jamais nécessaire de mettre en œuvre l'Accord pour la paix et la réconciliation, dans le pays.
« Le temps presse et nous sommes lancés dans une course contre la montre au Mali », a prévenu M. Lacroix, lors d'une séance du Conseil de sécurité, à laquelle a également pris part le Ministre malien des affaires étrangères et de la coopération internationale, Tiéman Hubert Coulibaly.
Le Mali fait face à une insécurité grandissante qui, au cours de l'année écoulée, a coûté la vie à des centaines de civils, ainsi qu'à plusieurs dizaines d'éléments des forces de défense et de sécurités maliennes, de Casques bleus et d'éléments de la Force Barkhane.
« Les acteurs humanitaires estiment qu'en 2018, 4,1 million de Maliens, soit 22% de la population, seront en situation d'insécurité alimentaire, une proportion encore plus élevée dans les régions du nord et du centre, où 30 à 40% de la population serait affectée », a fait observer M. Lacroix.
Dans ce contexte, la mise en œuvre intégrale de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali constitue une condition sine qua non, a-t-il estimé. Or, plus de deux ans après sa signature, le fait que la stratégie de développement des régions du nord n'ait toujours pas été approuvée « prive une large portion des populations du Nord des dividendes tant attendus de la paix ».
A l'approche de l'élection présidentielle prévue mi-juillet, puis des élections parlementaires de novembre et décembre, il importe donc que le gouvernement et les mouvements signataires de l'Accord redoublent d'efforts pour respecter ce nouvel échéancier, a prévenu M. Lacroix.
(AIP)
kam
« Le temps presse et nous sommes lancés dans une course contre la montre au Mali », a prévenu M. Lacroix, lors d'une séance du Conseil de sécurité, à laquelle a également pris part le Ministre malien des affaires étrangères et de la coopération internationale, Tiéman Hubert Coulibaly.
Le Mali fait face à une insécurité grandissante qui, au cours de l'année écoulée, a coûté la vie à des centaines de civils, ainsi qu'à plusieurs dizaines d'éléments des forces de défense et de sécurités maliennes, de Casques bleus et d'éléments de la Force Barkhane.
« Les acteurs humanitaires estiment qu'en 2018, 4,1 million de Maliens, soit 22% de la population, seront en situation d'insécurité alimentaire, une proportion encore plus élevée dans les régions du nord et du centre, où 30 à 40% de la population serait affectée », a fait observer M. Lacroix.
Dans ce contexte, la mise en œuvre intégrale de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali constitue une condition sine qua non, a-t-il estimé. Or, plus de deux ans après sa signature, le fait que la stratégie de développement des régions du nord n'ait toujours pas été approuvée « prive une large portion des populations du Nord des dividendes tant attendus de la paix ».
A l'approche de l'élection présidentielle prévue mi-juillet, puis des élections parlementaires de novembre et décembre, il importe donc que le gouvernement et les mouvements signataires de l'Accord redoublent d'efforts pour respecter ce nouvel échéancier, a prévenu M. Lacroix.
(AIP)
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