Abidjan - Un expert allemand Juergen Schwettmann a proposé, mercredi, au siège de Friedricht Ebert, à Abidjan Cocody-Riviera, l'extension de l'Assurance maladie universelle (AMU) par l’adoption d’un système hybride, lors d'une conférence sur le thème, "assurance maladie, secteur informel et coopérative".
Articulée en deux sous-thèmes, la conférence a permis à l'expert de montrer par une étude comparative comment l’on pouvait étendre l’assurance maladie universelle au secteur informel, illustrant son discours par des exemples de pays africains ayant réussi dans ce domaine. Pour lui, l’économie informelle est diversifiée et mérite l’attention des gouvernants africains, surtout que 95% des populations actives en Afrique travaillent dans ce domaine.
Juergen Schwettmann estime, par conséquent, qu’une telle population devrait bénéficier de l’assurance maladie universelle par l’adoption d’un système hybride à Participation obligatoire de tous. Ce système, explique le conférencier, se caractérise par l’admission universelle de tous par unité organisationnelle. L'assurance maladie universelle doit être complétée par une disponibilité satisfaisante des services de santé avec une participation active des syndicats, selon l'expert.
Le second sous-thème a porté sur "L'économie sociale et solidaire: passerelle entre l’informel et l'économie formelle". Juergen Schwettmann a défini l’économie sociale et solidaire comme celle qui permet de reconnaître la primauté des personnes et le travail sur le capital et montré que sa mobilisation pourrait permettre de réduire les déficits de travail décent dans l’économie informelle.
Pour y arriver, il propose la sensibilisation, la formulation des politiques, un cadre juridique, le renforcement des institutions, le renforcement des capacités et infrastructures de service, l’institution et processus de dialogue social, la coopération Sud-Sud et l’ implication des partenaires sociaux.
Pour le représentant résident de Friedricht Ebert, Thilo Shöne, il est de la responsabilité sociale des politiques de prendre en compte le secteur informel et de l’inclure dans un bon système médical .
Plusieurs organisations de la société civile, syndicats et ONG ont pris part aux échanges et retenu des pistes de réflexion afin de faire des propositions constructives pour l’amélioration de la mise en place de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM).
Juergen Schwettmann est un expert allemand ayant travaillé au Bureau international du travail (BIT) et sur plusieurs projets sociaux dans plusieurs pays africains, a-t-on appris.
akn/fmo
Articulée en deux sous-thèmes, la conférence a permis à l'expert de montrer par une étude comparative comment l’on pouvait étendre l’assurance maladie universelle au secteur informel, illustrant son discours par des exemples de pays africains ayant réussi dans ce domaine. Pour lui, l’économie informelle est diversifiée et mérite l’attention des gouvernants africains, surtout que 95% des populations actives en Afrique travaillent dans ce domaine.
Juergen Schwettmann estime, par conséquent, qu’une telle population devrait bénéficier de l’assurance maladie universelle par l’adoption d’un système hybride à Participation obligatoire de tous. Ce système, explique le conférencier, se caractérise par l’admission universelle de tous par unité organisationnelle. L'assurance maladie universelle doit être complétée par une disponibilité satisfaisante des services de santé avec une participation active des syndicats, selon l'expert.
Le second sous-thème a porté sur "L'économie sociale et solidaire: passerelle entre l’informel et l'économie formelle". Juergen Schwettmann a défini l’économie sociale et solidaire comme celle qui permet de reconnaître la primauté des personnes et le travail sur le capital et montré que sa mobilisation pourrait permettre de réduire les déficits de travail décent dans l’économie informelle.
Pour y arriver, il propose la sensibilisation, la formulation des politiques, un cadre juridique, le renforcement des institutions, le renforcement des capacités et infrastructures de service, l’institution et processus de dialogue social, la coopération Sud-Sud et l’ implication des partenaires sociaux.
Pour le représentant résident de Friedricht Ebert, Thilo Shöne, il est de la responsabilité sociale des politiques de prendre en compte le secteur informel et de l’inclure dans un bon système médical .
Plusieurs organisations de la société civile, syndicats et ONG ont pris part aux échanges et retenu des pistes de réflexion afin de faire des propositions constructives pour l’amélioration de la mise en place de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM).
Juergen Schwettmann est un expert allemand ayant travaillé au Bureau international du travail (BIT) et sur plusieurs projets sociaux dans plusieurs pays africains, a-t-on appris.
akn/fmo