La salle des pas perdus de la présidence de la République a servi de cadre ce jeudi 25 janvier 2017, à la cérémonie de présentation de vœux du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara aux acteurs du secteur de la presse en Côte d’Ivoire.
Invité à s’exprimer au nom des journalistes de Côte d’Ivoire, Traoré Moussa, président de l’Union des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a dépeint des conditions de vie et de travail peu reluisant de la corporation. Il a fustigé le non respect de la convention collective par certaines entreprises de presse. Ce, malgré les dispositions prises par l’Etat en faveur des entreprises de presse dans ce sens. Le président de l’UNJCI a interpellé l’Etat sur certaines dérives dont sont victimes les journalistes.
Il a salué les efforts entrepris par le gouvernement pour assurer de bonnes conditions de travail aux journalistes, même s’il estime que beaucoup reste à faire. Traoré Moussa est revenu sur la loi sur la presse qui est en attente d’être promulguée. Il a souhaité que les discussions se poursuivent pour la prise en compte par cette loi de certaines préoccupations importantes pour le bon exercice de la profession.
A sa suite, le président du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), Patrice Yao a plaidé pour la poursuite de la subvention de l’Etat aux entreprises de presse, à travers le Fonds de Soutien au Développement de la Presse (FSDP), pour les trois prochaines années. Il a plaidé pour la construction d’une imprimerie destinée exclusivement aux entreprises de presse privées. Patrice Yao a évoqué la volonté des entreprises de presse de s’affranchir de la société Edipresse pour la distribution des journaux.
En réponse à toutes ces préoccupations, le Chef de l’Etat Alassane Ouattara a dit être ‘’ouvert’’ aux discussions afin d’améliorer les conditions de vie et de travail des acteurs du secteur de la presse. Sur la révision de la loi sur la presse, il a instruit le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Poste Bruno Koné de poursuivre les discussions avec les parties concernées afin de parvenir à un texte qui garantisse l’exercice du métier de journalisme dans les bonnes conditions.
Le président de la République s’est félicité des efforts accomplis depuis quelques années pour améliorer l’exercice du métier de journaliste en Côte d’Ivoire. Le pays ‘’est passé de la 159e place en 2012 à la 81e place en 2017’’ pour ce qui concerne le classement sur la liberté de la presse. Sur les mesures en faveur du secteur de la presse, Alassane Ouattara a révélé que l’appui de l’Etat aux entreprises de presse à travers le FSDP est passé de 598 millions de F CFA à 1,4 milliards de F CFA, soit une hausse de 135%.
Le Chef de l’Etat a insisté auprès des entreprises de presse à travailler à sortir leurs employés de la ‘’précarité’’. ‘’Je voudrais vous demander de bien payer vos employés et collaborateurs’’, a dit le président de la République. Aux journalistes, Alassane Ouattara a demandé de ‘’faire preuve de professionnalisme’’ dans l’exercice de leur métier.
Elisée B.
Invité à s’exprimer au nom des journalistes de Côte d’Ivoire, Traoré Moussa, président de l’Union des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a dépeint des conditions de vie et de travail peu reluisant de la corporation. Il a fustigé le non respect de la convention collective par certaines entreprises de presse. Ce, malgré les dispositions prises par l’Etat en faveur des entreprises de presse dans ce sens. Le président de l’UNJCI a interpellé l’Etat sur certaines dérives dont sont victimes les journalistes.
Il a salué les efforts entrepris par le gouvernement pour assurer de bonnes conditions de travail aux journalistes, même s’il estime que beaucoup reste à faire. Traoré Moussa est revenu sur la loi sur la presse qui est en attente d’être promulguée. Il a souhaité que les discussions se poursuivent pour la prise en compte par cette loi de certaines préoccupations importantes pour le bon exercice de la profession.
A sa suite, le président du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), Patrice Yao a plaidé pour la poursuite de la subvention de l’Etat aux entreprises de presse, à travers le Fonds de Soutien au Développement de la Presse (FSDP), pour les trois prochaines années. Il a plaidé pour la construction d’une imprimerie destinée exclusivement aux entreprises de presse privées. Patrice Yao a évoqué la volonté des entreprises de presse de s’affranchir de la société Edipresse pour la distribution des journaux.
En réponse à toutes ces préoccupations, le Chef de l’Etat Alassane Ouattara a dit être ‘’ouvert’’ aux discussions afin d’améliorer les conditions de vie et de travail des acteurs du secteur de la presse. Sur la révision de la loi sur la presse, il a instruit le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Poste Bruno Koné de poursuivre les discussions avec les parties concernées afin de parvenir à un texte qui garantisse l’exercice du métier de journalisme dans les bonnes conditions.
Le président de la République s’est félicité des efforts accomplis depuis quelques années pour améliorer l’exercice du métier de journaliste en Côte d’Ivoire. Le pays ‘’est passé de la 159e place en 2012 à la 81e place en 2017’’ pour ce qui concerne le classement sur la liberté de la presse. Sur les mesures en faveur du secteur de la presse, Alassane Ouattara a révélé que l’appui de l’Etat aux entreprises de presse à travers le FSDP est passé de 598 millions de F CFA à 1,4 milliards de F CFA, soit une hausse de 135%.
Le Chef de l’Etat a insisté auprès des entreprises de presse à travailler à sortir leurs employés de la ‘’précarité’’. ‘’Je voudrais vous demander de bien payer vos employés et collaborateurs’’, a dit le président de la République. Aux journalistes, Alassane Ouattara a demandé de ‘’faire preuve de professionnalisme’’ dans l’exercice de leur métier.
Elisée B.