Koussobé Souleymane et Koné Adama, deux jeunes ivoiriens de 30 et 32 ans, ont été condamnés mercredi à deux mois d’emprisonnement ferme chacun par le tribunal de première instance d’Abengourou.
Ils étaient poursuivis pour répondre des faits de séquestration et de coups et blessures volontaires. Les faits remontent au 15 janvier denier. Ce jour là, les prévenus, agissant comme des justiciers des temps nouveaux, ils vont faire passer un sale quart d’heure à deux présumés voleurs de mouton.
« M. le président, ces deux jeunes gens, qui se trouvent à votre barre, ont eu des agissements qu’on ne saurait qualifier. Ils ont ligoté leurs victimes comme des animaux et leur ont fait passer un sale quart d’heure. Je préfère taire par pudeur ce qu’ils ont fait », a indiqué le représentant du ministère public pour qui ces deux prévenus auraient pu être poursuivis pour des faits de tentative de meurtre.
Ce dernier, saisissant l’occasion de ce procès, a prodigué des conseils à la population et particulièrement aux parents. « Chers parents, dites à vos enfants que s’ils appréhendent quelqu’un qu’ils pensent être un voleur, qu’ils le conduisent à la police ou à la gendarmerie. Ils ne doivent pas se faire justice, car ils ne sont ni policiers ni gendarmes encore moins des juges », a-t-il conseillé.
(AIP)
rkk
Ils étaient poursuivis pour répondre des faits de séquestration et de coups et blessures volontaires. Les faits remontent au 15 janvier denier. Ce jour là, les prévenus, agissant comme des justiciers des temps nouveaux, ils vont faire passer un sale quart d’heure à deux présumés voleurs de mouton.
« M. le président, ces deux jeunes gens, qui se trouvent à votre barre, ont eu des agissements qu’on ne saurait qualifier. Ils ont ligoté leurs victimes comme des animaux et leur ont fait passer un sale quart d’heure. Je préfère taire par pudeur ce qu’ils ont fait », a indiqué le représentant du ministère public pour qui ces deux prévenus auraient pu être poursuivis pour des faits de tentative de meurtre.
Ce dernier, saisissant l’occasion de ce procès, a prodigué des conseils à la population et particulièrement aux parents. « Chers parents, dites à vos enfants que s’ils appréhendent quelqu’un qu’ils pensent être un voleur, qu’ils le conduisent à la police ou à la gendarmerie. Ils ne doivent pas se faire justice, car ils ne sont ni policiers ni gendarmes encore moins des juges », a-t-il conseillé.
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