La première édition du « Rendez-vous » de l’Association des chefs d’entreprises de presse numérique de Côte d’Ivoire (Acepnuci) a eu lieu le samedi 27 janvier 2018 à la Riviera Ciad.
Cette tribune avait comme invité le président du Congrès ivoirien pour le développement et la paix (Cidp) Babily Dembelé. Celui-ci a exposé sur le thème ‘‘ Ivoirien nouveau, du concept à la réalité’’.
Babily Dembelé dit avoir choisi ce thème d’Ivoirien nouveau parce qu’il estime que c’est un catalyseur de paix sociale, de stabilité politique et de développement économique. Chose dont « se réclame » le Cidp. Mais selon lui, ce concept ne peut prospérer que si la Côte d’Ivoire est réconciliée avec elle-même. Cette réconciliation passe nécessairement, a-t-il indiqué, par le règlement de certaines questions. Notamment la question du foncier rural, de l’appartenance à la nation ivoirienne et de la moralisation de la vie publique. Il a demandé au passage, la libération des prisonniers et le retour des exilés.
Revenant sur le thème du jour, le PDG de Ciad immobilier, a évoqué le statut de l’Ivoirien nouveau et ses caractéristiques. Concernant le statut, il a dit : « Le concept de l’Ivoirien nouveau s’applique à toutes personnes physiques de nationalité ivoirienne sans distinction d’âge, de sexe, de religion, d’ethnie et de catégorie socioprofessionnelle. Par extension, je dirai que le concept s’applique aussi aux personnes étrangères qui sont venues en Côte d’Ivoire pour partager avec nous nos bonheurs et nos peines. Car si un étranger voit un Ivoirien jeter une peau de banane à même la chaussée, l’étranger sera tenté de l’imiter. En revanche si l’Ivoirien balaie devant sa porte chaque matin, l’étranger en fera autant. Ainsi l’on peut être Ivoirien nouveau par contagion comportementale ». Pour ce qui est des caractéristiques, il a fait savoir que l’Ivoirien nouveau, vis-à-vis de l’État et de la nation, doit d’abord accomplir son devoir avant de réclamer ses droits. Et puis il ne peut pas, à l’en croire, réclamer le partage des fruits de la richesse du pays s’il n’a pas participé, par son travail, à sa production. Respecter le bien public et la hiérarchie, entretenir de bons rapports avec ses voisins, aimer son pays, avoir un langage rassembleur, avoir tous ses papiers administratifs, ne pas ériger la corruption, la tricherie, la fraude et l’injustice en valeurs sociales et cultiver le mérite. Telles sont, selon le président du Cidp entre autres caractéristiques de l’Ivoirien nouveau. « La question de l’Ivoirien nouveau est une question de changement de mentalité. Et il est notoirement établi que le changement de mentalité est un processus. Ainsi pour pérenniser le concept de l’Ivoirien nouveau ou plus exactement pour donner corps et âme à ce concept, je suggère la création d’une organisation de promotion de l’Ivoirien nouveau, qui elle-même doit être précédée par la mise en place d’un comité de réflexion ad‘hoc chargé d’élaborer et de piloter le nouveau projet », a souligné Babily Dembelé.
Qui est le vrai patron de Ciad immobilier ? Répondant à cette préoccupation, Babily Dembelé a indiqué qu’il en est le vrai propriétaire : « Aucun magistrat ne peut apporter la preuve pour dire que Kouassi Koffi Félix (KKF) est propriétaire de Ciad . Il dit qu’il est propriétaire de 800 logements que Babily a construit. La Côte d’Ivoire yako ».
Auparavant, Germain N’Drix, le président de l’Acepnuci a indiqué qu’il s’agit pour lui à travers cette tribune de « traduire dans les faits la promotion du bien-être social ».
Abdoulaye Touré
Cette tribune avait comme invité le président du Congrès ivoirien pour le développement et la paix (Cidp) Babily Dembelé. Celui-ci a exposé sur le thème ‘‘ Ivoirien nouveau, du concept à la réalité’’.
Babily Dembelé dit avoir choisi ce thème d’Ivoirien nouveau parce qu’il estime que c’est un catalyseur de paix sociale, de stabilité politique et de développement économique. Chose dont « se réclame » le Cidp. Mais selon lui, ce concept ne peut prospérer que si la Côte d’Ivoire est réconciliée avec elle-même. Cette réconciliation passe nécessairement, a-t-il indiqué, par le règlement de certaines questions. Notamment la question du foncier rural, de l’appartenance à la nation ivoirienne et de la moralisation de la vie publique. Il a demandé au passage, la libération des prisonniers et le retour des exilés.
Revenant sur le thème du jour, le PDG de Ciad immobilier, a évoqué le statut de l’Ivoirien nouveau et ses caractéristiques. Concernant le statut, il a dit : « Le concept de l’Ivoirien nouveau s’applique à toutes personnes physiques de nationalité ivoirienne sans distinction d’âge, de sexe, de religion, d’ethnie et de catégorie socioprofessionnelle. Par extension, je dirai que le concept s’applique aussi aux personnes étrangères qui sont venues en Côte d’Ivoire pour partager avec nous nos bonheurs et nos peines. Car si un étranger voit un Ivoirien jeter une peau de banane à même la chaussée, l’étranger sera tenté de l’imiter. En revanche si l’Ivoirien balaie devant sa porte chaque matin, l’étranger en fera autant. Ainsi l’on peut être Ivoirien nouveau par contagion comportementale ». Pour ce qui est des caractéristiques, il a fait savoir que l’Ivoirien nouveau, vis-à-vis de l’État et de la nation, doit d’abord accomplir son devoir avant de réclamer ses droits. Et puis il ne peut pas, à l’en croire, réclamer le partage des fruits de la richesse du pays s’il n’a pas participé, par son travail, à sa production. Respecter le bien public et la hiérarchie, entretenir de bons rapports avec ses voisins, aimer son pays, avoir un langage rassembleur, avoir tous ses papiers administratifs, ne pas ériger la corruption, la tricherie, la fraude et l’injustice en valeurs sociales et cultiver le mérite. Telles sont, selon le président du Cidp entre autres caractéristiques de l’Ivoirien nouveau. « La question de l’Ivoirien nouveau est une question de changement de mentalité. Et il est notoirement établi que le changement de mentalité est un processus. Ainsi pour pérenniser le concept de l’Ivoirien nouveau ou plus exactement pour donner corps et âme à ce concept, je suggère la création d’une organisation de promotion de l’Ivoirien nouveau, qui elle-même doit être précédée par la mise en place d’un comité de réflexion ad‘hoc chargé d’élaborer et de piloter le nouveau projet », a souligné Babily Dembelé.
Qui est le vrai patron de Ciad immobilier ? Répondant à cette préoccupation, Babily Dembelé a indiqué qu’il en est le vrai propriétaire : « Aucun magistrat ne peut apporter la preuve pour dire que Kouassi Koffi Félix (KKF) est propriétaire de Ciad . Il dit qu’il est propriétaire de 800 logements que Babily a construit. La Côte d’Ivoire yako ».
Auparavant, Germain N’Drix, le président de l’Acepnuci a indiqué qu’il s’agit pour lui à travers cette tribune de « traduire dans les faits la promotion du bien-être social ».
Abdoulaye Touré