Le réseau des Ong actives pour le contrôle du tabac en Côte d’Ivoire (Rocta-ci) continue sa pression sur la renégociation de l’annexe fiscale 2018 engagée entre le gouvernement et le patronat ivoirien. Pour le Rocta-ci, s’il est normal de rediscuter l’annexe fiscale 2018 pour prendre en compte les préoccupations des opérateurs économiques, le réseau s’oppose par contre, de façon catégorique, à la révision à la baisse des taux « d’accises d’une part sur les tabacs et d’autre part, sur les boissons alcoolisées ». En effet, conformément à ses engagements internationaux, notamment l’article 6 de la Convention Cadre pour la Lutte Antitabac (Cclat) que la Côte d’Ivoire a ratifié en 2010, l’administration fiscale ivoirienne a relevé dans l’annexe fiscale 2018 le niveau de taxation de 35% à 38%, sur les produits du tabac et de 12 à 20% sur les boissons alcoolisées. Mercredi, au cours d’une conférence de presse au siège de la Conférence Episcopale Régionale d'Afrique de l'Ouest (CERAO) à Cocody Aghien, le Rocta-ci a animé une conférence de presse où il a encore accentué la pression après avoir fait publié la semaine dernière un communiqué de presse pour appeler le gouvernement à « ne pas
céder à l’industrie du tabac ». « Les organisations de la société civile, engagées dans la lutte
contre le tabac en Côte d’Ivoire, à travers le Rocta-ci, voudraient encourager le gouvernement à maintenir la fiscalité sur les produits du tabac alignée sur les normes internationales et sous- régionales », a lu Mme Bourgoin Bintou, membre du Rocta-ci et présidente de la ligue ivoirienne contre le cancer. Pour sa part, M. Tall Lanciné, président du Rocta-ci, a révélé que le réseau a déjà adressé des courriers pour sensibiliser sur la question, au président de la république, à M. Feh Kessé, Conseiller Spécial auprès du Premier ministre, au directeur général des Impôts et à la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci). Les activistes contre le tabac estiment même que la Côte d’Ivoire est en retard par rapport à des pays comme le Ghana qui est au-delà de 45% de taux de taxation sur le tabac.
Coulibaly Zié Oumar
céder à l’industrie du tabac ». « Les organisations de la société civile, engagées dans la lutte
contre le tabac en Côte d’Ivoire, à travers le Rocta-ci, voudraient encourager le gouvernement à maintenir la fiscalité sur les produits du tabac alignée sur les normes internationales et sous- régionales », a lu Mme Bourgoin Bintou, membre du Rocta-ci et présidente de la ligue ivoirienne contre le cancer. Pour sa part, M. Tall Lanciné, président du Rocta-ci, a révélé que le réseau a déjà adressé des courriers pour sensibiliser sur la question, au président de la république, à M. Feh Kessé, Conseiller Spécial auprès du Premier ministre, au directeur général des Impôts et à la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci). Les activistes contre le tabac estiment même que la Côte d’Ivoire est en retard par rapport à des pays comme le Ghana qui est au-delà de 45% de taux de taxation sur le tabac.
Coulibaly Zié Oumar