L’Organisation des Femmes reporters photographes de Côte d’Ivoire (OFREP-CI) a procédé au lancement des activités de leur structure le mardi 30 janvier 2018, à la Maison de la Presse au Plateau. C’était en présence du représentant du Ministre de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Poste, M. Jean Claude Bayala, Mme Lynda Sangaret Dadié, Juriste avocate, Marraine de la cérémonie, Mme Michèle Pépé, Journaliste Consultante, Présidente du Conseil d’Administration de la fondation SERENTI.
A cette cérémonie, L’OFREP-CI a annoncé le prix « LE MÉRITE FÉMININ ». Ce prix vise à récompenser les plus belles photographies à thème dans le secteur des médias. Devant le passionnant et difficile métier de femme reporter-photographe dans un contexte post-crise et de reconstruction où il y a tant à faire et tant à raconter avec un objectif, un appareil photo. Selon la présidente de l’OFREP-CI, Victorine Soko, « l’un des objectifs majeur de notre organisation, est de renforcer les capacités des femmes photographes à travers des séminaires de formation ». Au cours de la cérémonie de lancement des activités de cette association, la première responsable de l’OFREP-CI a déclaré vouloir créer une saine émulation entre les femmes reporters photographes de Côte d’Ivoire. Il s’agit pour cela de la création du premier prix du mérite féminin à travers des expositions photo, à l’image de l’Ebony. Tout en félicitant les acquis au niveau de l’OFREP-CI, le représentant du Ministre de la Communication, Jean Claude Bayala, a encourager et exhorter les femmes reporters photographes à poursuivre le combat à travers la photographie pour la culture de la paix, du civisme, de la citoyenneté ; valeurs fondatrices de la démocratie de même que la sensibilisation contre les images obscènes et violentes dans les médias.
« Le Ministre me charge à ce sujet de vous rassurer : vous ne serez pas seules dans cette lutte car l’Etat continuera à travers le Fonds de Soutien et de développement de la Presse de vous appuyer tant au niveau de vos activités professionnelles et sociales que du renforcement des capacités de vos membres ». Traitant le thème des droits et devoirs de la photographe reporter, la marraine de la cérémonie, Sangaret Dadié, a indiqué que « les photographes reporters doivent obligatoirement recueillir le consentement préalable de la personne qu’elle souhaite photographier ». Quant à Michèle Pépé, elle a saisi l’opportunité pour donner des consignes aux femmes reporters photo journaliste, à travailler avec abnégation, détermination et conscience professionnelle. « Vos images doivent être parlantes, instructives. Elles doivent évoquer les attentes, les préoccupations, les doutes, les espoirs, les ambitions et le dynamisme des ivoiriens. Vous devez accompagner et soutenir, par l’image, la cause de la justice sociale, de la solidarité agissante, de la création de richesse, de la lutte contre les inégalités socio-économiques. Vous vous exprimez. Vous racontez. Vous témoignez. Au travers d’un appareil-photo (...) Ainsi donc, tout comme le peintre au travers d’une toile. Considérez-le ainsi. Mais, reporters, vous n’êtes pas des artistes, mais des témoins, des (historiens du moment) à l’instar des reporters-journalistes. Votre appareil photo doit être l’extension de votre moi, et non un objet quelconque de distraction, de divertissement. Son usage doit refléter votre personnalité, vos opinions, votre sensibilité ». Content de cette initiative, le Directeur de la Maison de la Presse, Karamoko Bamba a encouragé les femmes Photographes pour leur bravoure, et pour leur détermination. Il s’est dit prêt à accompagner l’OFREP-CI dans leur organisation.
Après avoir dressé le bilan des activités de l’organisation depuis sa création en 2015, puis abordé les perspectives pour 2018, la présidente de l’OFREP-CI est revenue sur la situation de la femme à travers le monde, notamment sur la question du genre, la lutte contre les discriminations. Selon elle, à travers la photographie, la femme photographe doit prôner la paix, l’amour et la non-violence au quotidien.
Josué Koffi
A cette cérémonie, L’OFREP-CI a annoncé le prix « LE MÉRITE FÉMININ ». Ce prix vise à récompenser les plus belles photographies à thème dans le secteur des médias. Devant le passionnant et difficile métier de femme reporter-photographe dans un contexte post-crise et de reconstruction où il y a tant à faire et tant à raconter avec un objectif, un appareil photo. Selon la présidente de l’OFREP-CI, Victorine Soko, « l’un des objectifs majeur de notre organisation, est de renforcer les capacités des femmes photographes à travers des séminaires de formation ». Au cours de la cérémonie de lancement des activités de cette association, la première responsable de l’OFREP-CI a déclaré vouloir créer une saine émulation entre les femmes reporters photographes de Côte d’Ivoire. Il s’agit pour cela de la création du premier prix du mérite féminin à travers des expositions photo, à l’image de l’Ebony. Tout en félicitant les acquis au niveau de l’OFREP-CI, le représentant du Ministre de la Communication, Jean Claude Bayala, a encourager et exhorter les femmes reporters photographes à poursuivre le combat à travers la photographie pour la culture de la paix, du civisme, de la citoyenneté ; valeurs fondatrices de la démocratie de même que la sensibilisation contre les images obscènes et violentes dans les médias.
« Le Ministre me charge à ce sujet de vous rassurer : vous ne serez pas seules dans cette lutte car l’Etat continuera à travers le Fonds de Soutien et de développement de la Presse de vous appuyer tant au niveau de vos activités professionnelles et sociales que du renforcement des capacités de vos membres ». Traitant le thème des droits et devoirs de la photographe reporter, la marraine de la cérémonie, Sangaret Dadié, a indiqué que « les photographes reporters doivent obligatoirement recueillir le consentement préalable de la personne qu’elle souhaite photographier ». Quant à Michèle Pépé, elle a saisi l’opportunité pour donner des consignes aux femmes reporters photo journaliste, à travailler avec abnégation, détermination et conscience professionnelle. « Vos images doivent être parlantes, instructives. Elles doivent évoquer les attentes, les préoccupations, les doutes, les espoirs, les ambitions et le dynamisme des ivoiriens. Vous devez accompagner et soutenir, par l’image, la cause de la justice sociale, de la solidarité agissante, de la création de richesse, de la lutte contre les inégalités socio-économiques. Vous vous exprimez. Vous racontez. Vous témoignez. Au travers d’un appareil-photo (...) Ainsi donc, tout comme le peintre au travers d’une toile. Considérez-le ainsi. Mais, reporters, vous n’êtes pas des artistes, mais des témoins, des (historiens du moment) à l’instar des reporters-journalistes. Votre appareil photo doit être l’extension de votre moi, et non un objet quelconque de distraction, de divertissement. Son usage doit refléter votre personnalité, vos opinions, votre sensibilité ». Content de cette initiative, le Directeur de la Maison de la Presse, Karamoko Bamba a encouragé les femmes Photographes pour leur bravoure, et pour leur détermination. Il s’est dit prêt à accompagner l’OFREP-CI dans leur organisation.
Après avoir dressé le bilan des activités de l’organisation depuis sa création en 2015, puis abordé les perspectives pour 2018, la présidente de l’OFREP-CI est revenue sur la situation de la femme à travers le monde, notamment sur la question du genre, la lutte contre les discriminations. Selon elle, à travers la photographie, la femme photographe doit prôner la paix, l’amour et la non-violence au quotidien.
Josué Koffi