Kani - Le campement Baoulé de Moyekro, situé à quelques kilomètres du village de Masaso-Sénoufo, dans le département de Kani, a été attaqué puis simplement détruit mardi à la suite d’un conflit foncier.
Le bilan fait état de plusieurs tonnes de coton, l’église et des cases incendiés et le bétail décimé.
En effet, selon les informations recueillies, les habitants de ce campement de la sous-préfecture de Fadiadougou ont vu leurs cases, leurs productions vivrières et cotonnières détruites par des personnes qui leur reprochent d’occuper leurs terres.
Ces agresseurs sont, aux dires des victimes, identifiés comme étant des habitants du village de Migniniba et qui leur demandent depuis longtemps de quitter la portion de terre, source de litige entre les villages de Migniniba et de Masaso-Sénoufo.
Les habitants de Migniniba reprochent aux habitants de Masaso-Sénoufo de céder des portions de terre aux populations allochtones et allogènes en quête de terre arable.
C’est cette attitude des habitants de Masaso-Sénoufo et du comportement des acquéreurs de ces portions de terre qui refusent de partir de la forêt litigieuse, qui irrite leurs frères de Migniniba et qui est à l’origine de leur descente musclée sur le campement.
Présentement, les habitants du campement détruit résident chez leurs tuteurs à Masaso-Sénoufo. Le sous-préfet de Fadiadougou, Niamkey Eba Assouan, s’est déplacé sur les lieux pour apaiser les esprits.
ffc/bsp/cmas
Le bilan fait état de plusieurs tonnes de coton, l’église et des cases incendiés et le bétail décimé.
En effet, selon les informations recueillies, les habitants de ce campement de la sous-préfecture de Fadiadougou ont vu leurs cases, leurs productions vivrières et cotonnières détruites par des personnes qui leur reprochent d’occuper leurs terres.
Ces agresseurs sont, aux dires des victimes, identifiés comme étant des habitants du village de Migniniba et qui leur demandent depuis longtemps de quitter la portion de terre, source de litige entre les villages de Migniniba et de Masaso-Sénoufo.
Les habitants de Migniniba reprochent aux habitants de Masaso-Sénoufo de céder des portions de terre aux populations allochtones et allogènes en quête de terre arable.
C’est cette attitude des habitants de Masaso-Sénoufo et du comportement des acquéreurs de ces portions de terre qui refusent de partir de la forêt litigieuse, qui irrite leurs frères de Migniniba et qui est à l’origine de leur descente musclée sur le campement.
Présentement, les habitants du campement détruit résident chez leurs tuteurs à Masaso-Sénoufo. Le sous-préfet de Fadiadougou, Niamkey Eba Assouan, s’est déplacé sur les lieux pour apaiser les esprits.
ffc/bsp/cmas