Bouaké - L’ONG Environnement, développement, santé (Enda santé) a procédé jeudi à Bouaké, au lancement officiel des activités du projet Frontières et vulnérabilités au VIH/Sida en Afrique de l’Ouest (FEVE) axées sur la sensibilisation et l’accès des usagers de drogues aux services de soins.
Ce lancement vient officialiser les activités qui ont démarré en 2017 à Bouaké et Yamoussoukro, les zones d’intervention du projet. L’ONG y a mené des activités communautaires de sensibilisation et de prise en charge dans les fumoirs et les lieux de consommation de drogue ainsi que des prises en charge cliniques dans les hôpitaux et centres psychiatriques de ces deux localités.
Le défi à relever, selon les gestionnaires du projet, c’est de permettre aux usagers de drogue d’avoir accès aux services de soins et aux soutiens parce qu’ils sont isolés et n’y ont pas accès. Il s’agit aussi de les sensibiliser sur la prévention, le dépistage et l’accès aux traitements.
Le directeur pays de l’ONG Enda santé, Dr Obodou Evelyne Patrice, a indiqué qu’après ce lancement, sa structure poursuivra les activités telles qu’elles sont menées. L'ONG initiera aussi des renforcements des capacités des forces de l’ordre chargées de veiller à l’application de la loi et de la répression, pour essayer d’humaniser les interventions dans les fumoirs.
« C’est vrai, ce sont des usagers de drogues, c’est pénalisé mais c’est également des victimes parce qu’ils sont malades de l’usage de la drogue», a-t-elle signifié. Car, a-t-elle poursuivi, si un usager de drogue atteint du VIH/Sida n’a pas accès aux soins parce qu’il a peur de la police, il peut être une source de contamination pour toute la population.
Elle a souligné par ailleurs que les usagers de drogues sont deux fois plus contaminés que la population générale. D’où l’intervention du projet à Bouaké où l’on dénombre près de 10.000 consommateurs de drogues et à Yamoussoukro qui compte entre sept et huit mille usagers.
Le projet FEVE est mise en œuvre depuis une dizaine d’années dans huit pays de l’Afrique de l’Ouest, avec l’intégration de la Côte d’Ivoire il y a deux ans.
nbf/cmas
Ce lancement vient officialiser les activités qui ont démarré en 2017 à Bouaké et Yamoussoukro, les zones d’intervention du projet. L’ONG y a mené des activités communautaires de sensibilisation et de prise en charge dans les fumoirs et les lieux de consommation de drogue ainsi que des prises en charge cliniques dans les hôpitaux et centres psychiatriques de ces deux localités.
Le défi à relever, selon les gestionnaires du projet, c’est de permettre aux usagers de drogue d’avoir accès aux services de soins et aux soutiens parce qu’ils sont isolés et n’y ont pas accès. Il s’agit aussi de les sensibiliser sur la prévention, le dépistage et l’accès aux traitements.
Le directeur pays de l’ONG Enda santé, Dr Obodou Evelyne Patrice, a indiqué qu’après ce lancement, sa structure poursuivra les activités telles qu’elles sont menées. L'ONG initiera aussi des renforcements des capacités des forces de l’ordre chargées de veiller à l’application de la loi et de la répression, pour essayer d’humaniser les interventions dans les fumoirs.
« C’est vrai, ce sont des usagers de drogues, c’est pénalisé mais c’est également des victimes parce qu’ils sont malades de l’usage de la drogue», a-t-elle signifié. Car, a-t-elle poursuivi, si un usager de drogue atteint du VIH/Sida n’a pas accès aux soins parce qu’il a peur de la police, il peut être une source de contamination pour toute la population.
Elle a souligné par ailleurs que les usagers de drogues sont deux fois plus contaminés que la population générale. D’où l’intervention du projet à Bouaké où l’on dénombre près de 10.000 consommateurs de drogues et à Yamoussoukro qui compte entre sept et huit mille usagers.
Le projet FEVE est mise en œuvre depuis une dizaine d’années dans huit pays de l’Afrique de l’Ouest, avec l’intégration de la Côte d’Ivoire il y a deux ans.
nbf/cmas