Aya Konan résume sa belle carrière par un seul mot : amour. En couverture du dixième numéro du magazine ESPRIT, la décoratrice de renom a partagé son parcours aux invités du CLUB ESPRIT. Le rendez-vous, à elle consacré, s’est tenu le vendredi 12 janvier 2018, à Azalaï Hôtel Abidjan.
Par Yvan Martial ALATÉ
D’entrée de jeu, la créatrice de bijoux avoue ne pas avoir rencontré de difficultés dans son métier. « C’est vrai qu’il y a toujours des difficultés. Mais, je les minimise », dit-elle. Son amour pour les arts notamment le stylisme, la bijouterie et la décoration l’amène à abandonner le monde des chiffres (et des calculs) - appris pendant ses études de comptabilité. Elle se passionne pour la création vestimentaire. Mais, c’est par la fabrication des bijoux qu’elle se révèle au grand public.
Aya KONAN fond le métal pour monter des bijoux ethniques - inspirés du peuple Akan. « J’essaie de créer de l’émotion pour répondre aux attentes des gens », explique-t-elle. Ses créations dont raffole sa clientèle sont commercialisées sous le label Makeba. C’est une dynamique entreprise dans laquelle Aya et son équipe inventent ces merveilles qui séduisent. Selon le témoignage de ses collaborateurs, bien que patronne et donneur d’idées, Aya KONAN n’hésite pas à mettre la main à la pâte. C’est ce qui fait que chez MAKEDA, elle est au début et à la fin de la chaîne. « Le travail me permet d’être autonome. Quand je constate qu’un collaborateur traîne les pieds, je m’engage », lance-t-elle.
Après avoir sublimé le monde (personnes anonymes et peoples compris) de ses bijoux, Aya étend sa passion à la décoration. Que ce soit dans l’événementiel ou dans un cadre strictement privé, elle émerveille l’assistance. Depuis quelques années, elle est la décoratrice attitrée des plus grands évènements organisés à Abidjan. Mariage, déjeuner d’affaires ou dîner gala ne manquent pas sur son calepin.
Bien qu’elle apprécie encore son enfance à l’école Le Nid de Cocody et ses sorties de jeune fille en boîte (ou à la patinoire), elle kiffe les jeunes d’aujourd’hui - qui expriment (clairement et sans gêne) leurs pensées. « À notre temps, quand un garçon ne t’invite pas sur la piste de danse, tu restes assise dans ton coin. Aujourd’hui, les filles font le premier pas et je trouve cela intéressant », remarque-t-elle. Malgré son succès, l’ambassadrice de la culture africaine continue d’apporter secours et réconfort aux autres. En témoigne son ONG Aya de Cocody. C’est un cadre social où elle essaie d’aider les jeunes filles déscolarisées ou jamais scolarisées. Les petits métiers appris leur permettent de se prendre en charge.
Mère de trois enfants, Aya (Esther) KONAN est l’épouse du célèbre architecte ivoirien Guillaume KOFFI. Cette femme leader, qui adore voyager, a une peur bleue de l’avion. Mais, ne soyez pas surpris si vous la rencontrez un jour pilotant une moto. Au secret, Aya, la battante, envisage mettre son travail dans un livre d’images - pour la postérité.
Par Yvan Martial ALATÉ
D’entrée de jeu, la créatrice de bijoux avoue ne pas avoir rencontré de difficultés dans son métier. « C’est vrai qu’il y a toujours des difficultés. Mais, je les minimise », dit-elle. Son amour pour les arts notamment le stylisme, la bijouterie et la décoration l’amène à abandonner le monde des chiffres (et des calculs) - appris pendant ses études de comptabilité. Elle se passionne pour la création vestimentaire. Mais, c’est par la fabrication des bijoux qu’elle se révèle au grand public.
Aya KONAN fond le métal pour monter des bijoux ethniques - inspirés du peuple Akan. « J’essaie de créer de l’émotion pour répondre aux attentes des gens », explique-t-elle. Ses créations dont raffole sa clientèle sont commercialisées sous le label Makeba. C’est une dynamique entreprise dans laquelle Aya et son équipe inventent ces merveilles qui séduisent. Selon le témoignage de ses collaborateurs, bien que patronne et donneur d’idées, Aya KONAN n’hésite pas à mettre la main à la pâte. C’est ce qui fait que chez MAKEDA, elle est au début et à la fin de la chaîne. « Le travail me permet d’être autonome. Quand je constate qu’un collaborateur traîne les pieds, je m’engage », lance-t-elle.
Après avoir sublimé le monde (personnes anonymes et peoples compris) de ses bijoux, Aya étend sa passion à la décoration. Que ce soit dans l’événementiel ou dans un cadre strictement privé, elle émerveille l’assistance. Depuis quelques années, elle est la décoratrice attitrée des plus grands évènements organisés à Abidjan. Mariage, déjeuner d’affaires ou dîner gala ne manquent pas sur son calepin.
Bien qu’elle apprécie encore son enfance à l’école Le Nid de Cocody et ses sorties de jeune fille en boîte (ou à la patinoire), elle kiffe les jeunes d’aujourd’hui - qui expriment (clairement et sans gêne) leurs pensées. « À notre temps, quand un garçon ne t’invite pas sur la piste de danse, tu restes assise dans ton coin. Aujourd’hui, les filles font le premier pas et je trouve cela intéressant », remarque-t-elle. Malgré son succès, l’ambassadrice de la culture africaine continue d’apporter secours et réconfort aux autres. En témoigne son ONG Aya de Cocody. C’est un cadre social où elle essaie d’aider les jeunes filles déscolarisées ou jamais scolarisées. Les petits métiers appris leur permettent de se prendre en charge.
Mère de trois enfants, Aya (Esther) KONAN est l’épouse du célèbre architecte ivoirien Guillaume KOFFI. Cette femme leader, qui adore voyager, a une peur bleue de l’avion. Mais, ne soyez pas surpris si vous la rencontrez un jour pilotant une moto. Au secret, Aya, la battante, envisage mettre son travail dans un livre d’images - pour la postérité.