Abidjan - La Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Michaëlle Jean a qualifié "d’acte criminel’ le silence sur les Mutilations génitales féminines (MGF) parce qu’elles « sont encore très largement tolérés », au regard des chiffres accablants.
« Le silence sur ces violences infligées aux filles, aux femmes, et qui portent si cruellement atteinte à leur intégrité physique et psychologique, à leur santé et à leurs droits les plus fondamentaux, est aussi criminel que ces pratiques elles-mêmes. Ces formes extrêmes de discrimination à l’égard des filles et des femmes sont outrageantes et leurs conséquences des plus graves », a dit Michaëlle Jean, dans son adresse à l’occasion de la Journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des MGF, publiée lundi, sur le site de l’OIF.
L’OIF a rappelé l’objectif 5 et la cible 5.3 qui visent l’élimination de toutes les pratiques préjudiciables, telles que le mariage des enfants, le mariage précoce ou forcé et à mettre un terme aux mutilations génitales féminines d’ici à 2030.
Dans l’espace francophone, le laxisme fait encore des centaines de milliers de victimes d’une année à l’autre, selon Michaëlle Jean. Elle a salué, à cet effet, les pays qui, « de manière exemplaire et responsable, ont adopté des législations spécifiques anti-excision, ainsi que les nombreuses organisations de la société civile, ces femmes, ces hommes, ces jeunes qui font un travail de terrain exceptionnel, par le dialogue social, au plus près des communautés, et qui contribuent à faire baisser la prévalence de ces violences ».
Selon, les chiffres publiés sur ce site, plus de 200 millions de femmes dans le monde ont été mutilées sexuellement, excisées, infibulées et chaque année, on estime que près de trois millions de fillettes et de jeunes femmes sont victimes de ces supplices.
ena/akn/mo
« Le silence sur ces violences infligées aux filles, aux femmes, et qui portent si cruellement atteinte à leur intégrité physique et psychologique, à leur santé et à leurs droits les plus fondamentaux, est aussi criminel que ces pratiques elles-mêmes. Ces formes extrêmes de discrimination à l’égard des filles et des femmes sont outrageantes et leurs conséquences des plus graves », a dit Michaëlle Jean, dans son adresse à l’occasion de la Journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des MGF, publiée lundi, sur le site de l’OIF.
L’OIF a rappelé l’objectif 5 et la cible 5.3 qui visent l’élimination de toutes les pratiques préjudiciables, telles que le mariage des enfants, le mariage précoce ou forcé et à mettre un terme aux mutilations génitales féminines d’ici à 2030.
Dans l’espace francophone, le laxisme fait encore des centaines de milliers de victimes d’une année à l’autre, selon Michaëlle Jean. Elle a salué, à cet effet, les pays qui, « de manière exemplaire et responsable, ont adopté des législations spécifiques anti-excision, ainsi que les nombreuses organisations de la société civile, ces femmes, ces hommes, ces jeunes qui font un travail de terrain exceptionnel, par le dialogue social, au plus près des communautés, et qui contribuent à faire baisser la prévalence de ces violences ».
Selon, les chiffres publiés sur ce site, plus de 200 millions de femmes dans le monde ont été mutilées sexuellement, excisées, infibulées et chaque année, on estime que près de trois millions de fillettes et de jeunes femmes sont victimes de ces supplices.
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