Grand-Bassam - L’Organisation interafricaine du café (OIAC) a annoncé, mardi, à l’issue des travaux de la 57eme Assemblée annuelle du café africain, tenue à Grand-Bassam, qu’elle entend mobiliser un fonds spécial de 150 millions de dollar (près de 75 milliards de FCFA) pour la relance de la production caféière en Afrique.
Selon le secrétaire général de l’OIAC, Fréderic Kawuma, il s’agira d’un fonds baptisé « Facilité du café africain » à négocier avec la BAD et qui va agir comme « un catalyseur, une dynamique pour la relance de la filière du café africain » et qui « entamera le processus de relance avec la formation des producteurs et des groupements à vocation coopérative ».
« L’Afrique doit prendre une part active dans la production d’au moins de 40 millions de sacs de café attendus en 2030 sur le marché international de Londres », a-t-il souligné, pointant que « la production en Afrique a chuté alors que la demande s’accroit chaque année ».
« L’OIAC a besoin de 2,5 milliards de dollar pour rentabiliser les Etats membres. Mais, pour l’instant chaque Etat membre doit ouvrir les lignes de crédit avec les banques pour régler les problèmes spécifiques au-delà de ce fonds d’appui », a-t-il suggéré.
A la fin des travaux, les participants ont recommandé à chaque Etat de créer un environnement propice pour la relance, de promouvoir une politique d’industrie de transformation du café, de renforcer les capacités des producteurs et des coopératives entre autres.
La 57eme Assemblée annuelle de Grand-Bassam, à l’Est d’Abidjan en Côte d’Ivoire, a été marquée par l’élection de la République du Gabon à la présidence de l’OIAC pour l’année caféière 2017-2018, succédant à la Côte d’Ivoire qui a passé le flambeau.
Le directeur de cabinet du ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Narcisse Sepi Yesso, a assuré que le problème de la fuite du café ivoirien vers les pays limitrophes sera réglé par « des mesures de contrôle de nos frontières, de sensibilisation des producteurs et de révision du coût d’achat du kg pour mettre fin à ces fuites ».
(AIP)
ko/aaa/fmo
Selon le secrétaire général de l’OIAC, Fréderic Kawuma, il s’agira d’un fonds baptisé « Facilité du café africain » à négocier avec la BAD et qui va agir comme « un catalyseur, une dynamique pour la relance de la filière du café africain » et qui « entamera le processus de relance avec la formation des producteurs et des groupements à vocation coopérative ».
« L’Afrique doit prendre une part active dans la production d’au moins de 40 millions de sacs de café attendus en 2030 sur le marché international de Londres », a-t-il souligné, pointant que « la production en Afrique a chuté alors que la demande s’accroit chaque année ».
« L’OIAC a besoin de 2,5 milliards de dollar pour rentabiliser les Etats membres. Mais, pour l’instant chaque Etat membre doit ouvrir les lignes de crédit avec les banques pour régler les problèmes spécifiques au-delà de ce fonds d’appui », a-t-il suggéré.
A la fin des travaux, les participants ont recommandé à chaque Etat de créer un environnement propice pour la relance, de promouvoir une politique d’industrie de transformation du café, de renforcer les capacités des producteurs et des coopératives entre autres.
La 57eme Assemblée annuelle de Grand-Bassam, à l’Est d’Abidjan en Côte d’Ivoire, a été marquée par l’élection de la République du Gabon à la présidence de l’OIAC pour l’année caféière 2017-2018, succédant à la Côte d’Ivoire qui a passé le flambeau.
Le directeur de cabinet du ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Narcisse Sepi Yesso, a assuré que le problème de la fuite du café ivoirien vers les pays limitrophes sera réglé par « des mesures de contrôle de nos frontières, de sensibilisation des producteurs et de révision du coût d’achat du kg pour mettre fin à ces fuites ».
(AIP)
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