Abidjan - L’ancien chef du département de Philosophie à l’université Félix Houphouët-Boigny, Pr Ezoua Thierry, a appelé, mardi, les ivoiriens à pardonner « l’impardonnable », estimant qu’il est indispensable que les fils et filles de la Côte d’Ivoire se réconcilient sincèrement pour amorcer le véritable développement du pays.
« Etant dans l'impossibilité de remonter le temps pour en corriger les erreurs, les ivoiriens doivent se pardonner les uns les autres pour leur infaillibilité due à leur nature humaine et le reste s’en suivra. Le pardon pardonne seulement ce qui est impardonnable, impossible de l'être et le faire c'est renoncer à la cruauté du monde, tout en promouvant l'espoir en un lendemain », a expliqué Pr Thierry Ezoua.
Il s’exprimait, lors de la cérémonie de rentrée académique du département de philosophie, organisée à l’amphi A du District du campus de l’UFHB, à Abidjan-Cocody. Sa conférence marquait le début de l’année académique pour la période 2017-2018 du département de philosophie.
A propos du volet social du pardon, Pr Ezoua a soutenu que « le pardon implique l'abandon de la vengeance, de la cruauté tout en identifiant deux entités, à savoir le coupable et victime ». Quant à l'aspect juridique, « par moment, le pardon fait appel à la justice. Mais à cette occasion, l'important est que l'offensé et l'offenseur se reconnaissent en leur justice, qui quelque fois crée des problèmes au lieu d'en solutionner ». C’est pourquoi, suite à la crise politique de 2011, il exhorte tous les ivoiriens à s’inscrire dans l’ère du temps pour la recherche de solutions aux problèmes qui gangrènent la société ivoirienne.
Le représentant de la marraine, la ministre de la Solidarité, de la Femme et de la Protection de l'enfant, Dr Kah Oleh, a félicité les enseignants chercheurs de l'Unité de formation de recherche des Sciences de l'homme et de la société (SHS) pour la normalité constatée depuis un certain nombre d’années dans le cadre des cours et examens qui se tiennent dans les délais impartis. Il a également énoncé la volonté de la ministre qui souhaite bénéficier de l'apport des enseignants-chercheurs pour l'accompagner dans sa tâche de réconciliation des Ivoiriens.
Le président de l'université Félix Houphouet-Boigny, Pr Abou Karamoko, enseignant de philosophie a, quant à lui, exhorté le corps enseignant de son université à continuer dans cette lancée en faisant d'eux des personnes d'honneur dans le respect des calendriers de cette institution.
(AIP)
tg/aaa/fmo
« Etant dans l'impossibilité de remonter le temps pour en corriger les erreurs, les ivoiriens doivent se pardonner les uns les autres pour leur infaillibilité due à leur nature humaine et le reste s’en suivra. Le pardon pardonne seulement ce qui est impardonnable, impossible de l'être et le faire c'est renoncer à la cruauté du monde, tout en promouvant l'espoir en un lendemain », a expliqué Pr Thierry Ezoua.
Il s’exprimait, lors de la cérémonie de rentrée académique du département de philosophie, organisée à l’amphi A du District du campus de l’UFHB, à Abidjan-Cocody. Sa conférence marquait le début de l’année académique pour la période 2017-2018 du département de philosophie.
A propos du volet social du pardon, Pr Ezoua a soutenu que « le pardon implique l'abandon de la vengeance, de la cruauté tout en identifiant deux entités, à savoir le coupable et victime ». Quant à l'aspect juridique, « par moment, le pardon fait appel à la justice. Mais à cette occasion, l'important est que l'offensé et l'offenseur se reconnaissent en leur justice, qui quelque fois crée des problèmes au lieu d'en solutionner ». C’est pourquoi, suite à la crise politique de 2011, il exhorte tous les ivoiriens à s’inscrire dans l’ère du temps pour la recherche de solutions aux problèmes qui gangrènent la société ivoirienne.
Le représentant de la marraine, la ministre de la Solidarité, de la Femme et de la Protection de l'enfant, Dr Kah Oleh, a félicité les enseignants chercheurs de l'Unité de formation de recherche des Sciences de l'homme et de la société (SHS) pour la normalité constatée depuis un certain nombre d’années dans le cadre des cours et examens qui se tiennent dans les délais impartis. Il a également énoncé la volonté de la ministre qui souhaite bénéficier de l'apport des enseignants-chercheurs pour l'accompagner dans sa tâche de réconciliation des Ivoiriens.
Le président de l'université Félix Houphouet-Boigny, Pr Abou Karamoko, enseignant de philosophie a, quant à lui, exhorté le corps enseignant de son université à continuer dans cette lancée en faisant d'eux des personnes d'honneur dans le respect des calendriers de cette institution.
(AIP)
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