Abidjan (Côte d'Ivoire) - Agbaou Gold Opération ( AGO), filiale de la société minière « Endeavour Mining» qui exploite depuis 2014, la mine d'or d'Agbaou ( 200 km au Nord d'Abidjan), a conclu mercredi à Divo ( Sud-ouest du pays) un « nouveau pacte social » avec les populations des ''villages impactés'' par son activité expliquant qu'elle « perd près de 300.000.000 millions FCFA par jour en cas d'arrêt de sa production».
Ce « deal social» qui se résume à recourir prioritairement au dialogue en cas de désaccord entre mineurs et communautés riveraines de ladite exploitation minière, a été paraphé à l'issue d'un atelier qui a réuni pendant deux jours autour du thème '' premières journées de dialogue des parties prenantes'', les responsables de cette entreprise, les autorités locales et les couches sociales des villages voisins de l'exploitation minière ( Agbaou, Douaville, Zego, Daako et Zarako).
« Quand il y a un arrêt de la production, la mine enregistre près de 300.000.000 FCFA de perte par jour», a révélé le directeur général de l'AGO, Christofel Viljoen soulignant qu'en cas d'arrêt de la production occasionné par un conflit social, certes la mine perd, mais « l'État ivoirien et les communautés riveraines perdent également ».
C'est pourquoi, dira-t-il, « nous sommes prêts à oublier le passé et avancer sur une nouvelle base. Nous demandons pour ce faire, la mise en place d'un accord de cohabitation pacifique et assurer les populations que toutes nos activités sont conformes aux normes environnementales».
Les relations ont par moment été difficiles avec les populations locales, renchérira, quant à lui, Daniel Yaï, directeur pays dudit groupe d'exploitation minière, ajoutant que « ce cadre d'échanges permettra de faire en sorte que les communautés avec lesquelles nous vivons connaissent un bien-être ».
Poursuivant MM. Viljoen et Yaï ont énuméré le plan d'actions 2018 de leur institution au bénéfice des populations locales. Au nombre desdites actions à mettre en oeuvre, ils ont, entre autres, annoncé la mise en place des rencontres régulières avec les " parties prenantes'', la mise en place d'une procédure de traitement des griefs, l'équipement d'établissements scolaires et des investissements communautaires avec le développement de nouveaux partenariats.
Pour sa part, le préfet de région du Lôh Djiboua, Kouakou Assoman qui préside le comité de développement minier local ( CDML) de ladite région, un instrument mis en place par le gouvernement ivoirien pour la réalisation des projets dans les villages impactés, a exhorté les responsables de l'AGO et les populations riveraines au dialogue et à la concertation.
Les leaders d'associations féminines et de jeunesse d'Agbaou, ont, à leur tour, successivement marqué leur accord pour la mise en place de cette plateforme de dialogue proposée par l'entreprise minière.
« Nous allons jouer notre partition. Nous allons jouer toute notre part pour créer un climat de paix entre les mineurs et les populations locales », a assuré M. Koffi Jepté au nom des jeunes d'Agbaou.
La mine d'or d'Agbaou dont la production d'or a effectivement démarrée en 2014, est détenue à 10% par l'État ivoirien et à 85% par le groupe Endeavour Mining.
LB/ls/APA
Ce « deal social» qui se résume à recourir prioritairement au dialogue en cas de désaccord entre mineurs et communautés riveraines de ladite exploitation minière, a été paraphé à l'issue d'un atelier qui a réuni pendant deux jours autour du thème '' premières journées de dialogue des parties prenantes'', les responsables de cette entreprise, les autorités locales et les couches sociales des villages voisins de l'exploitation minière ( Agbaou, Douaville, Zego, Daako et Zarako).
« Quand il y a un arrêt de la production, la mine enregistre près de 300.000.000 FCFA de perte par jour», a révélé le directeur général de l'AGO, Christofel Viljoen soulignant qu'en cas d'arrêt de la production occasionné par un conflit social, certes la mine perd, mais « l'État ivoirien et les communautés riveraines perdent également ».
C'est pourquoi, dira-t-il, « nous sommes prêts à oublier le passé et avancer sur une nouvelle base. Nous demandons pour ce faire, la mise en place d'un accord de cohabitation pacifique et assurer les populations que toutes nos activités sont conformes aux normes environnementales».
Les relations ont par moment été difficiles avec les populations locales, renchérira, quant à lui, Daniel Yaï, directeur pays dudit groupe d'exploitation minière, ajoutant que « ce cadre d'échanges permettra de faire en sorte que les communautés avec lesquelles nous vivons connaissent un bien-être ».
Poursuivant MM. Viljoen et Yaï ont énuméré le plan d'actions 2018 de leur institution au bénéfice des populations locales. Au nombre desdites actions à mettre en oeuvre, ils ont, entre autres, annoncé la mise en place des rencontres régulières avec les " parties prenantes'', la mise en place d'une procédure de traitement des griefs, l'équipement d'établissements scolaires et des investissements communautaires avec le développement de nouveaux partenariats.
Pour sa part, le préfet de région du Lôh Djiboua, Kouakou Assoman qui préside le comité de développement minier local ( CDML) de ladite région, un instrument mis en place par le gouvernement ivoirien pour la réalisation des projets dans les villages impactés, a exhorté les responsables de l'AGO et les populations riveraines au dialogue et à la concertation.
Les leaders d'associations féminines et de jeunesse d'Agbaou, ont, à leur tour, successivement marqué leur accord pour la mise en place de cette plateforme de dialogue proposée par l'entreprise minière.
« Nous allons jouer notre partition. Nous allons jouer toute notre part pour créer un climat de paix entre les mineurs et les populations locales », a assuré M. Koffi Jepté au nom des jeunes d'Agbaou.
La mine d'or d'Agbaou dont la production d'or a effectivement démarrée en 2014, est détenue à 10% par l'État ivoirien et à 85% par le groupe Endeavour Mining.
LB/ls/APA